Curie provinciale: 3645, Avenue Kasapa Lubumbashi. République Démocratique du Congo. secprobeafofm@hotmail.fr

29 mars 2022

Nous l'avons rencontré.

 

De gauche à droite
Fr. Adolphe, Fr. Junior, Fr. Massimo, Fr. Dieudonné,  Fr. Oscar

Joie et persévérance! En visite canonique aux frères des provinces de Zagreb et Zadar, le frère ministre général Massimo Fusareli, ofm a eu aussi la joie en ce mardi 29 mars 2022 de rencontrer les quatre frères scolastiques (Adolphe Angaze, Dieudonné Kakule, Junior Mwamba et Oscar Mujumbe) de la province saint Benoît l’Africain au sein de fraternité du scolasticat Immaculée conception de la Bienheureuse Vierge Marie de Zagreb en Croatie. Il a par la même circonstance souhaiter à la province une bonne marche vers le chapitre provincial et qu'elle soit au service du peuple de Dieu!  

Fraternellement votre! 

 

Frère Adolphe Aganze, ofm



Mon grand frère et moi.

 

Abbé Brice (à gauche) et Frère Arsène Ulrich Sakagbendo, ofm

Du 27 mars 2022 au 28 mars 2022, dans l’archidiocèse de Bangui au en République Centrafricaine, le mouvement d’action catholique appelé “ Simon de Cyrène” avait organisé un pèlerinage au sanctuaire marial Ngoukomba. Ce fut pour moi une belle occasion d’accompagner monsieur l’abbé Brice mon grand frère qui est prêtre de l’archidiocèse de Bangui et aumônier du mouvement ci-haut cité. Grande était ma joie de célébrer l’eucharistie avec lui. Ensemble, nous avons béni le Seigneur!

 

“Craignez et honorez, louez et bénissez, remerciez et adorez le Seigneur Dieu tout puissant, dans sa Trinité et dans son Unité, Père, Fils et Saint-Esprit, créateur de toutes choses”. Rnb 21, 2

 

Frère Arsène Ulrich Sakagbendo, ofm


Procession au sanctuaire marial Ngoukomba


26 mars 2022

La parabole du père et ses deux fils.

 

En réfléchissant sur ce beau passage de l'Évangile, on dit souvent : "C'est la parabole de l'enfant prodigue". Mieux vaudrait dire : la parabole du père qui avait deux fils, car c'est l'attitude du père que Jésus a voulu mettre en relief.

Tout commence par une histoire lamentable : la déchéance d'un jeune.

Le fils cadet revendique des droits, d'une manière qui a dû sembler odieuse à son père, puisqu'il lui déclare en quelque sorte : "Tu m'as mis au monde, et maintenant, paye-moi !" Pris entre la fidélité à son père et la pression de la bande des copains, il choisit la bande et fait la fête.

Très vite la vie se charge de le dégriser, et en expérimentant la misère des pauvres et des exclus, il commence à mesurer la chance qu'il avait et le gâchis qu'il en a fait. Confronté au réel avec ses seules forces, il lâche toute arrogance et décide de reprendre la route de la maison.

Son histoire est celle de tous les naufrages spirituels : on commence par gaspiller l'héritage du Père ; puis on a faim ; alors on devient esclave. Mais ce destin du prodigue est surtout un magnifique exemple de ce que doit être le retour vers Dieu. Quand vient le moment de vérité, du fond de la misère on se tourne vers Dieu et l'on revient au Père, source de l'amour et de la paix.

Et c'est là toute la différence entre le dépit et la contrition. Tant que le croyant, aux prises avec son péché, en reste au stade du dépit, il demeure courbé sur lui-même et il stagne sur place, prostré dans son impuissance, désespéré d'avoir gâché l'image qu'il se faisait de lui-même. Quand vient au contraire la vraie contrition, non seulement on rentre en soi-même, mais on se lève, on se met en marche vers le Père, sûr d'avance qu'on sera écouté, compris, pardonné, parce qu'on est certain d'être aimé. On ne se désole plus tellement d'avoir écorné l'image de soi-même que d'avoir terni en soi l'image de Dieu et d'avoir blessé l'amour d'un Père qui nous a voulus libres. Et c'est cela qui bouleverse le cœur de Dieu : de voir ses enfants malheureux croire plus à son amour qu'à leur propre misère.

Mais le fils aîné, le sage, est-il moins aimé parce qu'il est moins misérable ? On l'imagine parfois, mais c'est mal comprendre les paroles du père. Certes l'aîné a un grand tort, malgré sa fidélité : c'est de n'avoir pas compris comment réagit le cœur d'un père et d'être resté bloqué sur les fautes de son frère alors que le père, depuis longtemps, avait ouvert les bras. Mais le père, à lui non plus, ne fait aucun reproche, car en un sens il a raison. Au plan où il situe, celui de la justice stricte, l'aîné raisonne juste et son réflexe est compréhensible. Il parle de droit, de faiblesse paternelle, de manque d'autorité. Le père, lui, ne répond pas à ce niveau, qui ne débouche pas sur la vie. Il reprend, paisiblement, les mots tout simples et sublimes de l'amour et de la réciprocité : "Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce qui est à moi est à toi ! Tu as mon amour, tu as tout ! Tu es dans mon amour : tu as plus que toutes les fortunes, toutes les fêtes et toutes les aventures ! Je suis là avec toi, que chercherais-tu ailleurs ?"

Le tort du fils aîné, c'est de se sentir frustré parce que son père fait miséricorde; de mésestimer le prix de son intimité et de sa confiance; et de brouiller par sa jalousie l'œuvre du père qui n'est que générosité et pardon.

Dans la pensée de Jésus, c'est bien le père qui est au centre de la parabole.

Il laisse faire le plus jeune et fait droit à ses revendications, sans savoir jusqu'où il ira dans sa soif de plaisir. Le cadet est poussé par un besoin d'autonomie et son père lui en laisse le risque : il ne veut pas être libre à la place de son fils. Mais il ne cesse pas d'attendre, parce qu'il ne cesse pas d'aimer. Ne plus l'avoir près de lui, c'est comme s'il était mort.

Quand son fils, revenu, lui saute au cou, le père ne veut même pas écouter toute sa confession : l'attitude de son enfant lui parle plus que des paroles. Et le père organise une fête, disproportionnée selon nos vues égalitaires, mais tout à fait proportionnée à son amour de père, qui n'est mesuré par rien : "Il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé !"

Pourquoi le pardon serait-il moins puissant dans le cœur d'un frère que dans celui d'un père ?

Pourquoi parlerions-nous obstinément de justice et de sévérité, quand Dieu veut nous inculquer son parti pris de miséricorde ?

Pourquoi fermerions-nous notre cœur au frère qui revient, alors que son retour fait toute la joie de Dieu ?

Entrons sans plus calculer dans l'amour paradoxal du Père : tant de fois déjà c'est nous qu'il a embrassés !

Frère Junior Mwamba, ofm




Photo: https://www.catholicforlife.com/year-c-homily-for-the-4th-sunday-of-lent-4/ 

25 mars 2022

Deux jours chez nous.

 

De gauche à droite
Fr. Cédric, Fr. Nicodème, Fr. Blanchard, Fr. Barthélemy

 Heureux le serviteur qui, appelé malgré lui à de hautes fonctions,n’a d’autre ambition que de servir les autres et de s’abaisser sous leurs pieds(Adm 20, 4)

 

La fraternité franciscaine de Lubanda a connu la visite du Frère Nicodème Kibuzehose, ofm, visiteur général du mercredi 23 mars 2022 au jeudi 24 mars 2022. Arrivé à 13h30, après accueil chaleureux, le frère Nicodème débuta la visite canonique à 15h30. Pour la première journée, il eut un entretien avec le frère Blanchard Nduwa, ofm, gardien de la fraternité. Il s’en est suivi de l’entretien avec le frère Cédric Mwepu, ofm, le vicaire de la fraternité.

 

Pour la deuxième journée, c’est-à-dire le 24 mars 2022, le frère Nicodème a eu à s’entretenir avec le frère Barthélemy Bulambo, ofm à 9h30. Après le repas de midi, le frère visiteur général a pris le chemin de retour pour Lubumbashi. La fraternité garda un bon souvenir de cette visite fraternelle.  

 

Frère Blanchard Nduwa, ofm






21 mars 2022

Les journées agricoles à la mission franciscaine de Dilolo-Poste

La fraternité franciscaine de Dilolo-Poste en collaboration avec le Centre d’Encadrement Piscicole de Dilolo, CEPD en sigle, en qualité d’ONGD d’appui technique et logistique organisent des journées agricoles: cultures potagères, culture d’arachides biologiques et Culture générale. Ils assurent et accompagnent ainsi annuellement la formation des élèves finalistes et pré-finalistes issues des écoles techniques agricoles avec de modules types qui cadrent avec leur option “techniques”. Il convient de dire que cela fait déjà quatre ans que cette structure de formation est mise sur pied. 

 

La structure de formation en question et la tenue d’un stage professionnel de 30 jours en conformité avec le programme scolaire du gouvernement ont pour but de :

- Créer un cadre idéal de formation à l’égard de jeunes techniciens du milieu paysan.

- Valoriser les institutions scolaires techniques agricoles du milieu.

- Former les futurs agronomes en milieu rural par des séances pratiques et théoriques sur terrain dans les secteurs agricoles.

- Inculquer dans les jeunes techniciens agronomes l’importance des activités agropastorales dans la vie professionnelle.

- Introduire aux jeunes techniciens la notion de la morale civique et chrétienne.

- Outiller les jeunes à l’observance stricte aux règles sanitaires: COVID-19 et maladies sexuellement transmissibles.

 

A cet effet, la formation et l’accompagnement de ces élèves issus des écoles techniques agricoles, lors de leur stage pratique sur terrain s’est effectué en séances pratiques et théoriques dans les disciplines qui cadrent avec leur formation et suivant un calendrier.

 

Du point de vue de la durée, les finalistes et pré-finalistes ont effectué 15 jours durant pour effectuer le premier volet de leur stage professionnel du 08 mars au 22 mars 2022. 


Au vue de l’importance du dit stage professionnel, un corps de formateur a été mis en place pour accompagner de 43 jeunes techniciens futurs agronomes dans différents domaines pour outiller les stagiaires en formation. Cette formation théorique et pratique débute dans le potager de la mission franciscaine qui leur offre ce cadre puis chaque jeune devra aller produire son champ et potager sur un autre terrain de son choix.


A la fin de la formation de 15 jours, la fraternité non seulement remet une brochure à chaque élèves comme support de tout ce qui a été enseigné, mais aussi souhaite un bel avenir à cette jeunesse dans l’univers agricole. Tout pour la gloire de Dieu.


Frère Augustin Mugalu, ofm












20 mars 2022

Je suis au milieu d’eux comme celui qui sert.


Frère Cosmas safari, ofm et les enfants de la paroisse saint Joseph  de Kimbuli

La deuxième messe à la paroisse franciscaine saint Joseph de Kimbulu dans le Nord Kivu en R.D. Congo est la messe des enfants. Cette messe est célébrée en swahili. Elle voit de plus en plus des enfants venir participer activement à cette célébration eucharistique. C’est un bon signe pour l’avenir de l’Église. 


La messe de ce troisième dimanche a été présidée par le frère Cosmas Safari, ofm. Au cours de la messe, il a invité les jeunes enfants à la conversion dans un langage vraiment adapté à leur âge et leur réalité. Ainsi le message évangélique les atteint sans beaucoup de difficultés.  

 

Après la messe, les enfants ont réservé au frère Cosmas Safari un accueil chaleureux comme à l'accoutumée. Cela fait un bon moment que le frère est avec avec eux. Chaque dimanche est une belle occasion des retrouvailles. Des échanges des questions de foi, de la vie courante, etc. furent faits dans la joie et l’humour. Quelques enfants ont même dit qu’ils recevront le baptême le samedi saint. C’est fut une occasion de les encourager à persévérer.

 

Le temps faisant défaut, le frère Cosmas Safari, avant d’aller célébrer la messe suivante, salua une dernière fois les enfants en leur donnant la promesse de se revoir prochainement. Ainsi la joie pastorale du frère est la suivante: “ Je suis au milieu d’eux comme celui qui sert”.


Frère Cosmas Safari, ofm



Cliquer sur ce lien pour découvrir le blog de la paroisse franciscaine saint Joseph de Kimbulu ou sur la liste des liens dans ce blog ofmrdcongo.blogspot.com:


https://paroissekimbulu.com/



19 mars 2022

Me voici Seigneur, je viens faire ta volonté.

 

Frère Séraphin Mumbere, ofm

Le noviciat franciscain sainte Marie des anges de Lubumbashi, en la solennité de saint Joseph époux de la Vierge Marie, a vibré de joie. Un événement extraordinaire est célébré dans la simplicité ce 19 mars 2022 à 15h30. Il s’agit de la célébration des vœux temporaires. D’habitude, cet événement se passe au mois d’août dans notre province. Cette exception s’explique par le fait simplement qu’il y a eu un prolongement de six mois dans la formation du frère novice Séraphin Mumbere l'année passée. 

 

Après avoir été admis à la profession temporaire par le provincial, le frère Séraphin Mumbere a fait allègrement ses premiers vœux de religion dans l’Ordre des frères mineurs. C’est le frère Nicodème Kibuzehoze, ofm, visiteur général, qui a reçu fraternellement entre ses mains ses vœux. 

 

En nous unissant à la joie de toute la province, nous souhaitons au nouveau frère profès temporaire un bon cheminement dans la fraternité. Puisse Dieu le bénir dans sa vocation!


Frère Luc Nzita, ofm



Ils sont diacres aujourd'hui.

 

De gauche à droite
Fr. Antoine Muyisa, ofm,  Mgr Benoni Ambarus, Fr. Huberty Mfouri, ofm

Les frères Antoine Muyisa Mwanaki, ofm (de la province saint Benoît l’Africain de la R.D.Congo) et Huberty Mfouri Nsampe (de la Fondation notre Dame d’Afrique de la République du Congo), en ce 19 mars 2022 à Rome ont été ordonnés diacres par l’imposition des mains de son Excellence Monseigneur Benoni Ambarus, évêque auxiliaire de Rome. La messe a été célébrée à la paroisse Saint Sebastiano alle Catacombe.

 

La joie était vraiment au rendez-vous car cette célébration a connu la présence de plusieurs frères mineurs et autres invités. Ils les ont accompagnés de leurs prières et leurs encouragements. Ainsi, nous souhaitons une bonne pastorale et une bonne persévérance à la suite du Christ aux deux nouveaux diacres.  

 

Frère Luc Nzita, ofm








18 mars 2022

Seigneur, avec toi nous irons au désert


« Il fut conduit par l’Esprit à travers le désert où il fut mis à l’épreuve » (Lc 4,1-13).

Dans la péricope de saint Luc à son quatrième chapitre, sont retracés les grands moments que Jésus eût connus pendant son ministère de prophète. Les trois sortes de tentations que Satan (le démon) tend à Jésus sont une occasion pour le premier de redécouvrir la grandeur de Dieu le Père dont Jésus vient révéler la toute-puissance ; c’est effectivement le moment pour Jésus de manifester la fidélité à la volonté de son Père.

En effet, depuis la nuit des temps, le monde a toujours été présenté à l’homme de diverses séductions à la manière de Satan. Il est sans doute de constater que ce dernier présente à Jésus toutes sortes de possessions de grandeur : l’avoir et le pouvoir. Egalement, au sein de notre société moderne caractérisée par l’avidité du pouvoir et de l’avoir, une société qui se règle sur le nouvel ordre mondial, nous constatons que la quasi-totalité des populations (surtout urbaines) s’appuie sur le système du consumérisme. Cette société de consommation nous fait croire que nous sommes conviés à tout voir, tout avoir, tout posséder et tout gouter. Or, dans la vision de saint Paul, il est à considérer que tout est permis à l’homme mais il ne peut pas se laisser asservir par n’importe quel désir. C’est dans ce contexte que, dans son adresse aux Corinthiens, l’apôtre des Gentils écrit : « Tout m’est permis, mais tout ne convient pas. Tout m’est permis, mais moi je ne me laisserai asservir par rien » (1 Cor 6, 12).

Le désert dans lequel s’est retrouvé Jésus, poussé par l’Esprit, est un lieu d’ascèse, d’abnégation, de privation de privilèges mondains, de titres et matériels possibles qui puissent être mis à notre disposition. Au fait, chacun de nous est sans ignorer que la vie actuelle, médiatisée, nous expose par des publicités des goûts divers dans la manière de manger, de boire et de se vêtir ; de ce fait il y a là une excitation à tout goûter, à tout palper, à mettre la main sur tout ce que nous voyons et ce que nous entendons comme notre monde actuel nous l’impose. Pourtant, il n’en devrait pas être le cas pour quiconque prétend suivre le Christ de tout près. Saint Paul dans ce sillage, nous exhorte sans ambages que nous devons, au nom de la miséricorde de Dieu, nous offrir en « sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu » (Rm 12, 1). Et lui de renchérir : « Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bien, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait » (Rm 12, 2).

Eh bien, le désert, en ce temps de carême, nous exige un minimum de renoncement aux désirs et avidités que Satan nous propose sur notre chemin de pèlerins. Dire que nous irons avec le Seigneur au désert, c’est dire autrement que nous acceptons de ne pas céder aux caprices du démon, à ses convoitises et à ses propositions fallacieuses. Toutes les promesses que Satan a faites au Messie ont été détournées grâce à la fidélité tenace de celui-ci et sont devenues échec total de celui-là, car ne sachant pas que la puissance de Dieu est inestimable face à la mondanité.

Que le Seigneur nous garde de cette séduction mondaine !


Fr. Faustin PALUKU NZUKI, ofm.


Source photo: https://sanctuairemarialnational.org/2021/02/

12 mars 2022

Fin du vandalisme des églises catholiques à Kinshasa?

 

Frère Gédéon Lutondo, ofm devant le  tabernacle vandalisé

Depuis un certain temps l’archidiocèse de Kinshasa en République Démocratique du Congo est victime des plusieurs cas des vandalismes et des profanations des églises paroissiales et des chapelles des certaines maisons religieuses. Plusieurs vases sacrés, livres, vêtements, linges liturgiques, saint sacrement, etc. avaient été emportés par des inconnus.

 

En date du 31 janvier 2022, la chapelle du couvent franciscain saint Maximilien Kolbe à Lemba n' avait pas fait exception. Elle avait été vandalisée par un jeune qui avait demandé d’y prier. Ce dernier, à l’insu des frères, ouvrira le tabernacle et emportera l’ostensoir et les saintes réserves. Dans sa fuite, il prit deux bréviaires avec lui.

 

Ce matin du 12 mars 2022, ledit jeune a été appréhendé les mains dans le sac dans la paroisse Saint Étienne à Kisenso/Kinshasa. Conduit à la police, il désignera ses complices. Plusieurs butins de leur vol seront retrouvés et présentés à la police.

 

Heureusement  pour l’Archidiocèse que ces malfrats ont été neutralisés et remis à la police. Nous espérons que toutes les églises et communautés religieuses doubleront de vigilance.

 

Seigneur, j’aime la maison où tu habites, le lieu où demeure ta présence glorieuse” Ps 25(26), 8 


Frère Luc Nzita, Ofm

Un des présumés malfrats

Quelques objets volés

Les vêtements volés

Au commissariat de la Police de Kisenso

Deux présumés malfrats 


06 mars 2022

Lettre pastorale Carême 2022. Prière eucharistique

De gauche à droite
Frère Ghislain Ndondji, ofm et Mgr Serge Poitras, évêque de Timmins


Diocèse de Timmins, Province d’Ontario, au Canada

Lettre pastorale 2022. Prière eucharistique

Mgr Serge Poitras, évêque de Timmins et Frère Ghislain Ndondji (ofm), vicaire général ont présenté aux fidèles de langue française, la Lettre pastorale pour le Carême 2022. La chapelle du Centre diocésain a servi de cadre. Cette Lettre explique d’abord le sens du Carême dans la vie de l’Église. Elle mentionne ensuite l’importance des trois piliers du Carême :

1. Le jeûne est un travail sur soi-même : en nous privant de certaines choses, nous reprenons le contrôle de nous-mêmes et nous échappons aux dépendances qui nous rendent esclaves.

2. Pour sa part, la prière nous ouvre à Dieu et nous rend plus attentifs à son endroit.

3. Quant à elle, l’aumône nous tourne vers les autres et nous fait répondre à leurs véritables besoins.

Ces trois moyens sont unis; ils dépendent l’un de l’autre et s’influencent mutuellement. Ainsi nous travaillons sur nous-mêmes tout en nous ouvrant à Dieu et aux autres; nous nous ouvrons à Dieu en apprenant à nous voir et à voir les autres avec les yeux de Dieu et à sa lumière; nous nous soucions des autres, mais à la manière de Dieu parce que nous trouvons en lui la vraie mesure de l’amour véritable et la force qui nous anime.

Afin de nous accompagner dans cette démarche, 15 méditations spirituelles sont proposées. Elles sont basées sur la Prière eucharistique numéro IV.

Pour suivre l’intégralité de cette Lettre ainsi que les 15 méditations, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous

 https://youtu.be/bG4sg_vGdTo

Frère Luc Nzita, ofm


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