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22 février 2021

Notice biographique du Frère Sadiki Bisharhwa Hubert, ofm

 

Frère Hubert Sadiki, ofm

« Loué sois-tu Seigneur, pour notre sœur la mort en qui reposeront nos corps et à qui nul homme vivant ne peut échapper ».

(St François d’Assise, Cantique du Frère Soleil¸ 12)

 

            L’ordre des frères Mineur, Province Saint Benoit l’Africain est aujourd’hui frappée par la disparition d’un autre disciple du Poverello d’Assise, le regretté Frère SADIKI BISHARHWA Hubert, Ofm, d’heureuse mémoire.

 

Nous traçons succinctement la vie de celui que nous pleurons

 

Le frère Hubert SADIKI BISHARHWA est né le 21/08/1968 à Mushenyi, de Papa BISHARHWA Albert et de maman M’BUHEMBE Véronique, tous déjà décédés. Il est né dans une famille de 14 enfants dont il est le 12ème.

 

Etudes faites

 

Ø   Il a fait ses études primaires à L’EP. Mushenyi d’où il obtint le certificat d’études primaires En 1981.

Ø  Il poursuivit les études secondaires et humanitaires à l’Institut Namurhera à Kaziba d’où il obtint le diplôme d’État en Pédagogie Générale, en 1989.

 

Son Parcours dans l’Ordre des Frères Mineurs et la vie sacerdotale 

 

Après ses études secondaires, le Frère H. SADIKI, exprima son désir de servir le Seigneur comme frère mineur. 

Ø  Il sera admis au Postulat de Nyantende à Bukavu en 1990

Ø  Il fera son entrée au Noviciat et sa prise d’habit en 1991 à Lukafu

Ø  En 1992 il prononça ses premiers vœux dans l’Ordre des Frères Mineurs à Lukafu

Ø  Il fit ses études philosophiques à l’Institut Supérieur de Philosophie et de Théologie/ Scolasticat Saint Jean XXIII à Kolwezi de 1992-1995 et obtint le Diplôme de Bachelier en Philosophie. 

Ø  Il continuera avec les études en Théologie dans la même institution de 1995-1999.

Ø  Il a émis ses vœux solennels dans l’Ordre des frères Mineurs en 1998 à Kolwezi.

Ø  Il sera ordonné Diacre le 04/01/1999 à Kolwezi

Ø  Et, le 31/07/1999 il est Ordonné Prêtre à Kolwezi par l’imposition des mains de Son Excellence Mgr Jean-Anatole KALALA, à l’époque, Evêque de Kamina

 

 Vie Pastorale

 

Après l’ordination sacerdotale, le Frère H. Sadiki a tour à tour travaillé dans nos différentes missions ad intra.

-         De 1999 à 2006 : à Kamina, comme Directeur de l’Institut Professionnelle de la Katuba (IPROKA)

-         De 2006 à 2007 : Formateur et Econome au Scolasticat Saint Jean XXIII à Kolwezi

-         De 2007 à 2010 : Membre de la fraternité Jacapone/ Q. Congo à Lubumbashi

-         De 2012 à 2013 : vicaire Paroissiale à Sake, à Goma

-         De 2013 à 2016 il est nommé Vicaire Paroissial à Burhinyi et Professeur à l’institut Bugoye

-         Et enfin, Vicaire Paroissial à Luhwinja de 2017 jusqu’à ce jour où il nous quitte.

 

Sa maladie et décès

 

Le frère ne se plaignait de rien sauf qu’il avait quelques malaises au niveau des jambes à cause d’un problème de nerfs sciatiques. Raison pour laquelle il venait de faire un déplacement de Luhwinja à Bukavu pour les soins. Et il est resté dans la fraternité de Nyantende Paroisse. Le Vendredi matin, il s’est rendu l’Hôpital Provincial de Référence de Bukavu juste pour les examens de jambes dont il ressentait les douleurs depuis quelques temps. Au soir du même jour, C’est-à-dire le vendredi 19/2/2021 il était au salon avec les frères. C’est en sortant du salon qu’il tombera devant sa chambre et sera vite acheminé à l’HGR de Nyantende. Mais hélas, quelques minutes après, il quitte la terre des hommes pour s’unir au Christ son Sauveur qu’il a tant servi.

 

Que retenir de sa vie ?

 

Le regretté frère Hubert Sadiki était un frère qui avait vraiment compris le sens de sa vocation religieuse et surtout franciscaine. Dès par sa masse : robuste et bien battu, Il était un frère courageux et jovial ; Il semait toujours la joie au tour de lui. Un frère humble et sans aucun complexe de supériorité devant les frères moins âgés que lui. Il obéissait à tout le monde, même à ses petits frères que nous sommes. Un frère serviable et charitable qui souvent oubliait ses propres besoins au profit des autres. Il a été un pasteur infatigable partout où il a servi comme prêtre : vicaire paroissiale, enseignant et encadreur des jeunes. (à Kamina, beaucoup de jeunes ont trouvé la vocation à partir de ses accompagnements). Un frère d’une volonté tenace qui ne savait pas se lamenter même quand la vie ne semblait pas facile : toujours le sourire sur ses lèvres. Sa joie va nous manquer et sa gratitude qu’il exprimait toujours devant un moindre geste à son égard en disant : « koko Mudâhwa » (=merci Père). 

Où trouver les mots pour exprimer notre douleur ? Que notre silence devienne prière pour notre frère et que le Seigneur l'accueille dans sa demeure pour la vie éternelle.

 

Frère Hubert, le Ministre Provincial, au nom de tous les Frères Mineurs de la Province Saint Benoît l’Africain, te dit « merci ». Merci pour tout ce que tu as été pour la Province et pour l’Église que tu as tant servie.

En vrai Fils de Saint François d’Assise, tu termines ta course sur la terre. Que le Seigneur te prenne en pitié, que la Sainte Vierge Marie t’enveloppe de son manteau et intercède pour toi auprès de son Fils et notre Seigneur Jésus-Christ. Nous croyons fermement que tu es déjà uni au Christ Jésus, Prêtre par excellence, offert continuellement à son Père ; et tu contemple son visage en le voyant tel qu’il est. Fidèle à ta vocation, nous t’adressons les Paroles du Seigneur Jésus Ressuscité : « Serviteur bon et fidèle, entre dans la joie de ton Maître ».

Puisse le Seigneur t’accueillir parmi ses élus et que les âmes des fidèles défunts par la miséricorde de Dieu, reposent en paix !

Fait à Lubumbashi, le 22/02/2021

Frère Bernard KABILA, ofm

Secrétaire Provincial

 

20 février 2021

Communiqué nécrologique

 

Frère Hubert Sadiki, ofm

Les frères franciscains OFM ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur Frère SADIKI BISHARHWA Hubert, Ofm ; Décès survenu au soir de ce Vendredi 19 Février 2021 à l’hôpital Général de Référence de Nyantende (à Bukavu) de suite d’une courte maladie. Le Corps est gardé à la morgue de l’hôpital Général de Référence de Bukavu.

Le programme des obsèques vous sera communiqué ultérieurement.

Puisse le Seigneur accueillir notre Frère et lui accorder une place de choix dans l’espérance de la résurrection bienheureuse.

« Que les âmes des fidèles défunts, par la miséricorde de Dieu, repose en paix ».

Fait à Lubumbashi, le 20 Février 2021

 Frère Bernard KABILA, Ofm

Secrétaire Provincial.


Quelques Photos





17 février 2021

Un bon carême à tous!

 


« Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur » (cf. Ps 94, 8a. 7d)

Avec le mercredi des cendres nous commençons le Carême. Ce dernier est pour nous un temps fort, un temps pour faire pénitence, pour partager ou faire l’aumône, et pour prier. Il nous permet durant quarante jours d’intensifier notre relation avec Dieu jusqu’à la Pâques, de nous découvrir nous-même comme aimé de Dieu et d’aimer profondément l’autre comme soi-même. Ouvrir notre cœur à Dieu et écouter la voix du Seigneur nous aideront à mieux marcher avec le Christ et à vivre la joie de la Résurrection. Un bon carême à tous !

 Frère Luc Nzita, ofm


16 février 2021

Baptême du Seigneur

 


Être chrétien, en fait, ne signifie pas seulement croire que Dieu existe et qu'Il est tout-puissant, mais qu'Il a agi et veut agir à travers Son propre Fils qui est venu parmi nous.  Non seulement il est venu vers nous et nous a prouvé sa solidarité avec l'eau de son baptême, mais il nous a également prouvé son amour à travers l'eau et le sang qui coulaient sur la croix de ses hanches percées de la lance.

Le baptême de Jésus représente la révélation de l'identité de Jésus, révèle le début et le sens de sa mission.  Tout cela est le fondement pour que l'homme se découvre lui-même, le croyant sa conscience.  Le baptême est une condition préalable au salut pour ceux qui ont appris à connaître le Christ.  Le baptême de Jésus, ainsi que le nôtre, est pour nous un signe visible de la présence de Dieu, un don de sa grâce et de sa vérité, et un signe de notre appartenance à l'Église, que nous choisissons consciemment et librement et à laquelle nous donnons notre l'amour et la joie. Chacun de nous porte en nous une adoption qui commence par le sacrement du baptême.

La prédication de Jean-Baptiste a suscité un grand encouragement en Israël à la conversion.  Tous ceux qui ont décidé de changer de vie et de donner à Dieu la place qui lui revient, sont venus plonger dans les eaux du Jourdain en signe de conversion intérieure.  Jésus voulait volontairement rejoindre l'élite de son peuple, non pas l'élite du pouvoir, de la facilité et de la culture, mais l'élite de la foi et de la confiance en Dieu. C'est pourquoi Jean, bien que Jésus fût sans péché, l'a baptisé.

On voit que Jésus a commencé sa vie publique par un acte d'humilité et d'intimité avec les personnes qu'il est venu sauver, et c'est à ce moment-là que Dieu a décidé de montrer son intimité avec le Fils. En sortant de l'eau, Jésus voit les cieux s'ouvrir et l'Esprit descend sur lui comme une colombe.  Au même moment, à la suite de ce vol de l'Esprit qui le préfigurait, une voix se fit entendre du ciel, la voix de Dieu: «Tu es mon Fils, bien-aimé, en toi est toute ma grâce». Jésus qui écoute, Père qui parle, Esprit qui descend.

Dès la première page de l'Évangile, la Sainte Trinité est révélée, et le mystère de Jésus, le vrai Dieu et le vrai homme, commence à être révélé. Au moment où Jésus s'est humilié et a voulu devenir frère parmi les frères, Dieu le Père le glorifie comme son Fils, son Bien-aimé, celui qu'il reconnaît et apprécie. Tout bien considéré, c'est la grâce filiale que nous éprouvons lorsque nous permettons à Dieu de faire sa part: dès que nous cherchons fidèlement le chemin de l'humilité, dès que nous faisons l'expérience d'une véritable solidarité avec nos frères et sœurs, Dieu nous glorifie comme son Fils bien-aimé.

Cette page de l'Évangile de Marc est l'une des premières écrites sur Jésus;  au contraire, l'Évangile de Jean est l'une des dernières œuvres du Nouveau Testament où le thème du baptême de Jésus est placé d'une certaine manière à la lumière de sa mort vivifiante.  "Qui a vaincu le monde", dit l'Evangile de Jean, "sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu?"

Être chrétien, en fait, ne signifie pas seulement croire que Dieu existe et qu'Il est tout-puissant, mais qu'Il a agi et veut agir à travers Son propre Fils qui est venu parmi nous.  «C'est lui», poursuit Jean, «qui est venu avec de l'eau et du sang, Jésus-Christ, non seulement avec de l'eau, mais avec de l'eau et du sang».  Non seulement il est venu vers nous et nous a prouvé sa solidarité avec l'eau de son baptême, mais il nous a également prouvé son amour à travers l'eau et le sang qui coulaient sur la croix de ses hanches percées de la lance.  Cette eau et ce sang n'ont été versés qu'une seule fois, mais dans un certain sens ils coulent encore quotidiennement dans l'Église, car ils représentent l'eau pour notre baptême et une coupe de sang pour notre Eucharistie.  C'est ce que le Saint-Esprit témoigne aujourd'hui dans l'Église: tout le mystère de Jésus nous sauve, de Noël au Cénacle, du baptême à la croix;  et le Jourdain qui nous baptise est un fleuve d'eau vive, c'est le Saint-Esprit qui a coulé pour nous de la gloire de Jésus.


Frère Junior Mwamba Ngongo, ofm


12 février 2021

100 ans de présence franciscaine en R.D. Congo

 

Célébration de l'ouverture du centenaire le 16 février à Kanzenze

Les frères congolais ont célébré les 100 ans de la présence franciscaine sur la terre congolaise. Depuis 1920, missionnaires de différentes nationalités et origines (Belges, croates, Américains, Polonais, etc.) ont tour à tour amené le message de Saint François d'Assise sur la terre congolaise et y ont implanté l’Ordre. D’abord les Belges en 1920 dans le grand Katanga, puis à Mbuji-Mayi dans le Kasaï, et plus tard en 1970, les croates au Kivu. De ces 3 foyers, le franciscanisme congolais s’est répandu dans les autres coins du pays et au-delà. Cent après, le Congo compte autour de 350 frères, répartis en 2 provinces. Aujourd’hui, de leur part, les frères congolais se sentent appelés à « restituer le don de l’évangile » partout dans le monde (Belgique, Bosnie, Canada, Centrafrique, Congo Brazzaville, Croatie, France, Guinée, Italie, Jérusalem, Maroc, Mozambique, Sénégal, Turquie, USA). La célébration de ce centenaire d’action de grâce a été vécue dans une sobriété imposée par la pandémie qui a réduit au minimum les grandes activités prévues en divers lieux : ouverture solennelle le 16 février 2020 à Kanzenze, lieu d’arrivée et d’enterrement de premiers missionnaires belges. En mai 2021, à Kolwezi, est prévue la clôture de cet évènement inoubliable.

Frère Pascal Lushuli, ofm


10 février 2021

Chapitre général 2021: Invocations et intercessions

 


Le Ministre général et le Définitoire général de l'Ordre invitent tous les frères à prier pour la réussite du Chapitre général, à partir du mercredi des Cendres, en ajoutant les invocations et intercessions suivantes aux invocations et intercessions quotidiennes de la Liturgie des Heures.


Invocation (Laudes)

Seigneur, touche notre cœur et réveille-nous (cf. Ac 12, 27) de toute torpeur. Renouvelle en nous une nouvelle ferveur et une consécration totale à ta volonté :

-         nous voulons t’aimer en vivant l’évangile avec un amour de plus en plus intense et engagé dans la joie parfaite (des Fioretti de st François) avec toutes tes créatures (cf. Cantiques des créatures et Col 1, 16-17).

Ou bien

Tu t’es révélé comme amour, o Seigneur, toi qui es pour nous miséricorde, grâce et salut : réveille toute notre affection endormie vers ta grâce surabondante (2Cor 9, 14)

-         et appelés à être lumière pour tout homme et toute femme, fais nous capables à travers la mission qui nous est confiée de rendre gloire et honneur à ton saint nom (cf. François, Première Lettre aux custodes, 243) et à te rejoindre dans la gloire à laquelle tu nous as appelés (1Tm 6, 12).

Intercession (Vêpres)

O Seigneur, toi qui ne te fatigue pas d’illuminer tous tes enfants (Ep 3,9) pour les couvrir de la surabondance du bien et de la paix :

-         suscite en nous une joyeuse ferveur pour cheminer en enfants de lumière (cf. Jn 12, 36) et illuminer la terre par le reflet de ta splendeur (Ap 18, 1).

Ou bien

O Seigneur, source lumineuse (Mt 17, 2-3), lumière des hommes qui resplendit dans les ténèbres (cf. Jn 1, 5), guide nos pas sur la voie de l’amour (2 Jn 1, 6) :

-         parle-nous au long du chemin, explique-nous encore les Ecritures, enflamme sans cesse notre cœur (cf. Lc 24, 13ss) rends nous capables de prêcher ta parole par l’exemple de notre vie (Celano Vita prima, chap. XV, 37).


Source: https://ofm.org/blog/general-chapter-2021-invocations-and-intercessions/
             https://drive.google.com/file/d/1ikb0wxBDtP7M1Fpe931QPJ1WUAaf1IQj/view

09 février 2021

Nouvelle publication du Frère Jean-Claude Mulekya

 


Nous avons la joie de vous informer que le Frère Jean-Claude Mulekya vient de publier une fois de plus un livre aux éditions L'Harmattam. Ce livre a pour titre: Donner la vie en abondance pour un christianisme congolais crédible. Au-delà des prétentions du christianisme exaltationiste. Lisons et découvrons ensemble la synthèse que nous offre l'auteur. 

Ce livre est une réponse critique au risque court le christianisme congolais de devenir une « religion-miracle », sensationnelle, émotive, spectaculaire, dont les prédications ne tournent qu’autour d’un Dieu trop piétiste, utilitaire, thaumaturge, avocat des causes impossibles, un Dieu des solutions inespérées et perdues. Un Dieu de la peur aussi, car il punit l’homme suite aux péchés commis par lui-même ou par les membres de la famille jusqu’à la quatrième génération (cf. Ex 20,5 ; Dt 5,9).

Sous le regard de la mémoire chrétienne et de la notion metzienne de la « réserve eschatologique » ; le christianisme du Christianisme congolais doit œuvrer pour le Règne de Dieu.

Le niveau où se trouve la R. D. Congo fait qu’elle a plus besoin de justice, de paix et de développement que d’aumônes, d’assistances et d’utopies !

Son christianisme doit réconcilier le temporel et le spirituel pour générer le Christianisme du Christ donneur de la vie en abondance (cf. Jn 10, 10). A ce sujet, Andrea Bizzozero dit : « Aujourd’hui plus que jamais, ceux qui proclament la Parole de l’Evangile participent au devoir d’éveiller les consciences et de garder éveillé ce jugement critique qui permet d’habiter avec amour dans ce monde devenu la demeure du Dieu crucifié ».

Frère Jean-Claude Mulekya, ofm



Visite du Cardinal Fridolin Ambongo dans le Diocèse de Kilwa-Kasenga

 

Le Cardinal Fridolin Ambongo, ofmcap, Mgr Fulgence Muteba et la famille franciscaine


Après avoir visité l’Archidiocèse de Lubumbashi et le diocèse de Sakania-Kipushi, le cardinal Fridolin Ambongo, ofmcap a été reçu dans le Diocèse de Kilwa-Kasenga. Il a visité trois villes : Kashobwe (samedi 6 Février 2021), Kilwa (Dimanche 07 février 2021) et Kasenga (08 février 2021). Dans la ville de Kilwa, le dimanche 7 Février 2021, la messe a été célébrée à la paroisse Saint Pierre par le Cardinal accompagné de l’archevêque de Lubumbashi Mgr Jean-Pierre Tafunga, sdb et de l’évêque de Kilwa-Kasenga Fulgence Muteba. Au cours de la messe ; le Cardinal a dit que c’était une visite de proximité afin d’encourager ses frères les évêques et le peuple de Dieu.

Les frères Godefroid Ilunga, ofm, Prosper Kazadi, ofm et Edmond Mbayo et les sœurs Franciscaines œuvrant dans le diocèse de Kilwa-Kasenga ont rehaussé de leur présence  pour accueillir le Cardinal Fridolin Ambongo, ofmcap qui est aussi notre frère capucin. C’est fut une grande joie pour la famille franciscaine du dit diocèse.

 Frère Godefroid Ilunga, ofm


08 février 2021

Le postulat

 

Frère Joël Mukanya, ofm, Frère Artur Kelenge, ofm et neuf postulants à Ndakata

Le Postulat est la première étape de la vie en fraternité. L’aspirant à la vie franciscaine après son admission par le ministre Provincial passera une à deux années au postulat. Le postulant partagera avec les frères la vie communautaire dans la fraternité. Accompagné par un formateur, le postulant par la prière commune et individuelle, la lecture spirituelle, la vie fraternelle, la formation, la connaissance de soi, le service, le travail, la vie simple devra discerner s’il est en même d’embrasser la vie franciscaine. Lorsque le temps du postulat prend fin ; le ministre provincial admettra le postulant jugé idoine au noviciat.

Notre province Saint Benoît l'Africain compte trois postulats:

1. Le postulat dans la province du Haut-Katanga à Ndakata (1 année de formation)
2. Le postulat dans la province du Kivu à Nyatende ( 1 année de formation)
3. Le postulat en République Centrafricaine ( 2ans de formation)
 

Frère Luc Nzita, ofm

Quelques photos
Les dix  postulants à Ndakata 

Frère Jean-Joël, ofm et deux postulants dans le champ de maïs

Construction d'une porcherie 


Merci au Frère Jean-Joël Mukanya, ofm pour les photos

01 février 2021

Message de la CIVCSVA pour la 25e Journée mondiale de la vie consacrée

 

Cité du Vatican, 18 janvier 2021

À tous les consacrés et les consacrées

Nous vous rejoignons à la veille d’un jour qui nous est cher à tous, hommes et femmes consacrés, car il est dédié à notre merveilleuse vocation qui, de différentes manières, fait resplendir l’amour de Dieu pour l’homme, la femme et l’univers entier. Le 2 février prochain, nous célébrerons la XXVe Journée mondiale de la vie consacrée. Dans la Basilique Saint-Pierre, à 17 h 30, le Pape François présidera une Célébration Eucharistique, dépouillée des signes et des visages joyeux qui l’illuminaient les années précédentes, mais toujours expression de cette gratitude féconde qui caractérise notre vie.

Par cette lettre, nous souhaitons atténuer la distance physique que la pandémie nous impose depuis tant de mois et exprimer à chacun d’entre vous et à chaque communauté notre proximité et celle de ceux qui travaillent dans ce Dicastère. Depuis des mois, nous suivons les nouvelles qui nous parviennent des communautés des différents pays : elles parlent de désarroi, de contagions, de morts, de difficultés humaines et économiques, de diminution des instituts, de peurs… mais elles parlent aussi de fidélité éprouvée par la souffrance, de courage, de témoignage serein même dans la douleur ou l’incertitude, de partage de toute affliction et de toute blessure, de soins et de proximité des plus petits, de charité et de service au prix de la vie (cf. Fratelli tutti, chapitre II).

Nous ne pouvons pas prononcer tous vos noms, mais sur chacun et chacune d’entre vous nous demandons la bénédiction du Seigneur afin que vous puissiez passer du « je » au « nous », conscients « que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble » (Pape François, Moment extraordinaire de prière, vendredi 27 mars 2020). Soyez les Samaritains de ces jours, surmontant la tentation de battre en retraite et de pleurer sur soi-même, ou de fermer les yeux devant la douleur, la souffrance, la pauvreté de tant d’hommes et de femmes, de tant de peuples.

Dans l’Encyclique Fratelli Tutti, le Pape François nous invite à agir ensemble, à raviver en chacun « un désir universel d’humanité » (n. 8), pour « rêver » ensemble, afin que « face aux manières diverses actuelles d’éliminer ou d’ignorer les autres, nous soyons capables de réagir par un nouveau rêve de fraternité et d’amitié sociale… » (n. 6).

Consacrés et consacrées dans les instituts religieux, monastiques, contemplatifs, séculiers et nouveaux instituts, membres de l’ordo virginum, ermites, membres de sociétés de vie apostolique, nous vous demandons à tous de mettre cette Encyclique au centre de votre vie, de votre formation et de votre mission. Désormais, nous ne pouvons plus ignorer cette vérité : nous sommes tous frères et sœurs et nous le disons dans le Notre Père, peut-être pas très consciemment, car « sans une ouverture au Père de tous, il n’y aura pas de raisons solides et stables à l’appel à la fraternité » (n. 272).

Cette encyclique, écrite à un moment de l’histoire que le pape François lui-même a appelé « l’heure de vérité », est un don précieux pour toute forme de vie consacrée qui, sans cacher les nombreuses blessures de la fraternité, peut y trouver les racines de la prophétie.

Nous sommes confrontés à un nouvel appel de l’Esprit Saint. De même que saint Jean-Paul II, à la lumière de la doctrine sur l’Église-communion, avait exhorté les personnes consacrées à « être de véritables experts en communion et à en pratiquer la spiritualité » (Vita consecrata, n. 46), le pape François, s’inspirant de saint François, fondateur et inspirateur de tant d’instituts de vie consacrée, élargit l’horizon et nous invite à être des artisans de la fraternité universelle, gardiens de la maison commune : de la terre et de toute créature (cf. Encyclique Laudato si’). Frères et soeurs de tous, quelles que soient la foi, les cultures et les traditions de chacun, parce que l’avenir n’est pas « monochromatique » (FT n. 100) et que le monde est comme un polyèdre qui laisse sa beauté briller à travers ses différents visages.

Il s’agit donc d’ouvrir des processus pour accompagner, transformer et générer ; d’élaborer des projets pour promouvoir la culture de la rencontre et du dialogue entre les différents peuples et générations ; de partir de sa propre communauté vocationnelle pour ensuite atteindre tous les coins de la terre et toutes les créatures, car jamais comme en ce temps de pandémie, nous n’avons autant fait l’expérience que tout est lié, tout est en relation, tout est connecté (cf. Encyclique Laudato si’).

« Rêvons en tant qu’une seule et même humanité, comme des voyageurs partageant la même chair humaine, comme des enfants de cette même terre qui nous abrite tous, chacun avec la richesse de sa foi ou de ses convictions, chacun avec sa propre voix, tous frères ! » (FT n. 8). Ainsi, à l’horizon de ce rêve confié à nos mains, à notre passion, à notre persévérance, le 2 février prochain sera aussi cette année une belle fête pour louer et remercier le Seigneur pour le don de notre vocation et de notre mission !

À Marie, notre Mère, Mère de l’Église, femme fidèle, et à saint Joseph son époux, en cette année qui lui est consacrée, nous confions chacun d’entre vous. Que se fortifient en vous une foi vivante et aimante, une espérance certaine et joyeuse, une charité humble et active.

Du Père et du Fils et du Saint-Esprit, notre Dieu miséricordieux, nous implorons la bénédiction sur chacun d’entre vous.

   Le cardinal João Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrés et les sociétés de vie apostoliques (CIVCSVA)

     Mgr José Rodriguez Carballo, ofm, archevêque secrétaire 



Source: https://crc-canada.org/message-civcsva-25e-journee-mondiale-vie-consacree/
             https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Documentation-catholique/Vie-consacree-lettre-cardinal-Braz-Aviz-2-fevrier-2021-01-26-1201137123

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