Curie provinciale: 3645, Avenue Kasapa Lubumbashi. République Démocratique du Congo. secprobeafofm@hotmail.fr

28 février 2024

Oraison funèbre à la messe des funérailles du frère Charles Tshibuayi Kayembe, ofm

 « Heureux les morts qui sont morts dans le Seigneur. Oui c’est ce que dit l’Esprit, qu’ils se reposent, car leurs œuvres les accompagnent » (Ap 14, 13).

« Loué sois-tu Seigneur, pour notre sœur la mort en qui reposeront nos corps et à qui nul homme vivant ne peut échapper ».

(St François d’Assise, Cantique du Frère Soleil¸ 12).

Excellence Monseigneur l’Archevêque (empêché ou représenté)

Révérends Pères, Révérends Abbés, Révérends, Rdes Sœurs,

Chers Frères et Sœurs de la famille biologique de l’illustre disparu,

Distinguées personnalité ici présentes  en vos titres et qualités respectifs,

Chers frères et sœurs dans le Christ,

C’est avec peine que nous sommes réunis dans cette église Paroissiale pour faire nos adieux à notre Frère Charles Tshibuayi Kayembe, ofm que le Seigneur a rappelé dans sa maison au soir du samedi 24 février de l’année en cours. Personne ne pouvait s’attendre à un tel départ brusque et cela nous a laissé perplexe, choqué, étonné.  Bien qu’il avait quelques soucis de santé,  non alarmant, aucun signe, aucun geste ne présageait qu’il nous quitterait si tôt et si brusquement au milieu de ses frères.


Eh bien, Le Souverain Dieu  en a décidé ainsi  dans son plan divin qui nous dépasse tous  et  qui nous fait couler des larmes.  Que faire face à l’inévitable,  si pas nous  incliner humblement, main au cœur  et dire comme Job : «  Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris  que son nom soit glorifié ». ( Jb 1, 21).


Frères et Sœurs, au début de cette célébration eucharistique pour les adieux, permettez-nous de vous tracer succinctement la vie de celui que nous pleurons, le regretté Frère Charles Tshibuayi, ofm, désormais d’heureuse mémoire.

Naissance 

Le Frère Charles est né le  6/08/1956 à Kamina Base, de Papa Constantin Kayombo (déjà décédé) et de Maman Odia Mushiya Christine (encore en vie ; A cause de la santé, elle n’a pas pu être avec nous, elle est à Kasumbalesa). Il est né dans une famille de 9 enfants dont il le 4ème

Etudes faites

-        Il fit ses études primaires à L’E.P Karavia à Lubumbashi et il obtint le certificat d’études primaires en 1973.

-       Il poursuivit les études secondaires et humanitaires à l’Institut Professionnelle de la Katuba, section mécanique Automobile Diesel, d’où il obtint le Certificat d’aptitude professionnel en 1979.


Sa vie religieuse  et son parcours dans l’Ordre des Frères Mineurs

Après ses études Professionnelles, avec l’accord des parents, le Frère Charles exprima son désir de servir le Seigneur comme Frère Mineur.

-       Il fut donc admis au Noviciat de l’Ordre des Frères Mineurs à Lukafu en 1984.

-       Le 6 juillet 1985 il prononça ses premiers vœux dans l’Ordre des Frères Mineurs à Lukafu

-       Il émit la profession solennelle dans l’Ordre des Frères Mineurs  le 17 Septembre 1990 à Mbuji-Mayi au Monastère  « Mamu wa Bupole » des Sœurs Clarisses.  

 

Sa vie Fraternelle et services Rendus

La Frère avait la vocation de Frère non Prêtre. Après sa formation initiale, il a travaillé dans les différentes missions ad intra. Il a tour à tour été à Kolwezi, à Mbuji-Mayi, à Ngandajika, à Mwene-Ditu, à Bukavu, à Kinshasa, à Kananga, à Lubanda, à Ndakata et ici à Lubumbashi. Il avait été en année Sabbatique en Afrique du Sud (2010-2011).  Plusieurs fois il a été Gardien et Économe dans plusieurs fraternités de la Province. Il avait été aussi membre du bureau provincial du Développement. Aujourd’hui, il nous quitte comme membre de la Fraternité de Nyembo à Lubumbashi et il suivait les soins médicaux au centre cardiologique de Lubumbashi.

 

Frères et Sœurs, nous voulons, au cours de cette messe  présenter notre Fr Charles à Dieu, en lui disant : «  Père, montre-toi bon pour celui qui a cru en toi et qui s’est engagé à suivre ton Fils en se mettant sur les pas de  Saint François d’Assise, fais –lui miséricorde pour ses faiblesse.  Et puis, tout ce qu’il a fait de bien en ce monde rappelle-le à ta mémoire et récompense-le au centuple. Oui, au centuple puis que chez toi il y a l’abondance. Il y a le centuple». Que cette eucharistie que nous t’offrons pour ton serviteur, notre Frère Charles, trouve grâce devant toi. 

 

REMERCIEMENTS

Au registre des remerciements

1.    Nous adressons nos remerciements à Son Excellence Mgr Fulgence MUTEBA, Archevêque Métropolitain Lubumbashi pour sa sollicitude paternelle envers les Frères Franciscains œuvrant à Lubumbashi.  Il est ici représenté par le Chancelier, Mr l’abbé Jean-Marie MUSUL. 

2.    Nous voulons aussi dire Merci au Frère José NZAU NZAU, Vicaire Provincial qui malgré la fatigue de plusieurs voyages de ces derniers jours s’est rendu disponible pour venir accompagner le Frère en Président à cette Eucharistie. 

3.    Nos remerciements s’adressent au Curé de la Paroisse, Mr Abbé Jérôme MULUNDA, qui n’a ménagé aucun effort pour nous offrir cette Église Paroissiale pour cette célébration. Merci à vous Mr l’abbé et fructueux apostolat dans votre charge de nouveau Curé de cette Paroisse Saint Paul. 

4.    Nous exprimons aussi nos sentiments de Gratitude aux personnels soignants du centre de Sante Marie Thérèse Spinelli, de la Polyclinique Afia Don Bosco et un merci particulier au Dr Dofra, médecin traitant du regretté Frère Charles. 

5.    A celles et ceux qui de près ou de loin lui sont venus en aide d’une manière ou d’une autre, nous leur adressons nos sentiments de gratitude. 

6.    A la famille biologique du Frère, nous adressons nos condoléances les plus émues. Que le Seigneur essuie nos larmes et consoles nos cœurs en ce moment. 

7.    Remerciements à la Chorale Sainte Cécile de Maria Mama Wa Mitume ( Luano), Secteur Joli site.

8.    Merci à la Radio Maria qui nous a diffusé en directe. 

9.    Merci à vous tous Frères et sœurs venus nous soutenir pendant ce moment de douleur. Que Dieu vous bénisse tous. 


Que retenir de la vie du Frère

Frères et Sœurs comme chacun de nous, notre frère que notre sœur la mort a visité, avait ses qualités et ses défauts et que sa vie a été faite d’ombres et de lumière. Pensons à ce qu’il  a été, à ce qu’il a  réalisé. En effet, de sa vie, tous nous savons que Fr Charles était un frère qui aimait  beaucoup travailler de ses propres mains, et qui a réellement  beaucoup travaillé comme nous l’avait recommandé notre Père Saint François : «  Les Frères qui savent travailler, travailleront et exerceront le métier  qu’ils connaissent  si ce n’est pas contraire au salut de leur âme et s’ils peuvent s’y adonner honnêtement » (1 Regl 7,3). C’était un homme pratique, un homme de terrain pétri d’esprit d’initiative, un travailleur infatigable qui rêvait la réalisation de tant de projets pour la Province. Il aimait bien l’agriculture et l’élevage.

Il était social, jovial, Il savait servir les autres, il remontait le moral des autres et il plaisantait beaucoup. 


Chers Frères et sœurs dans le Christ, 

Nous ne verrons plus le Fr Charles sous nos yeux, mais nous croyons que lui nous voit. C’est par notre foi que nous pouvons l’affirmer.  Avec la foi et l’espérance, nous pouvons chanter avec St François : «  Loué sois-tu pour notre sœur la mort en qui reposeront nos corps ». 


Au moment où nous pleurons le départ de notre Frère Charles TSHIBUAYI nous sommes entraînés à rendre grâce pour le don de sa vie dans l’Ordre des Frères Mineurs. Nous l’avons connu, il nous a aimé, nous l’avons aimé, Nous rendons grâce pour ses services rendus

Frère Charles, nous vous disons « merci ». Merci pour tout ce que vous avez été pour la Province et pour l’Église, merci pour la vie menée, pour l’expérience partagée, pour le réconfort reçu de toi.


En vrai Fils de Saint François d’Assise, tu termines ta course selon que le Seigneur avait voulu. Que le Seigneur te prenne en pitié, que la Sainte Vierge Marie t’enveloppe de son manteau et intercède pour toi auprès de son Fils et notre Seigneur Jésus-Christ. Nous croyons fermement que tu es déjà uni au Christ Jésus. Fidèle à ta vocation, nous t’adressons les Paroles du Seigneur Jésus Ressuscité : « Serviteur bon et fidèle… entre dans la joie de ton Maître ».


Puisse le Seigneur t’accueillir parmi ses élus et que ton âme par la miséricorde de Dieu, repose en paix !


A Dieu Frère Charles !


Fait à Lubumbashi, en la Curie Provinciale,  le 28/02/2024.


Frère Bernard Kabila, ofm

Secrétaire Provincial

 

25 février 2024

Communiqué nécrologique

 

Frère Charles Tshibuayi, ofm

“ Loué  sois-tu, pour notre sœur la mort en qui reposeront nos corps et à qui nul homme vivant ne peut échappe”. (Saint François d’Assise)

 

Frères et soeurs dans le Christ

Que le Seigneur vous donne sa paix!

 

Les frères Franciscains OFM, de la Province Saint Benoît l’Africain en République Démocratique du Congo et en Centrafrique ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur Frère Charles Tshibuayi Kayembe, ofm; Décès survenu ce Samedi  24 février 2024 à la Polyclinique Afia Don Bosco à Lubumbashi de suite d’une courte maladie. 

 

Le programme du deuil et d’autres informations concernant les funérailles vous seront communiqués ultérieurement. 

 

Nous recommandons à vos prières l’illustre disparu ainsi que sa famille biologique.

 

Puisse le Seigneur accueillir notre Frère et lui accorder une place de choix dans son royaume.

 

“Que les âmes des fidèles défunts, par la miséricorde de Dieu, reposent en paix”

 

Fait à Lubumbashi, le 25 février 2024

 

Frère Bernard Kabila, ofm

Secrétaire Provincial 

 

 




22 février 2024

Mémoires d'un ancien Provincial 2000-2006. Tome 1. Une publication frère Adidem Ghislain Ndondji, ofm


Ces pages se veulent justement un rétroviseur qui jette un regard rétrospectif sur le passé récent de nos deux Provinces franciscaines en République Démocratique du Congo.

Les années 2000 à 2006 constituent le cadre temporel de cet écrit. Cet espace de temps couvre l’époque où il n’y avait qu’une seule Province Congo. Il correspond également aux années durant lesquelles j’ai exercé le service de Ministre Provincial. (...)

 

Quand, j’étais élu Ministre provincial de la Vice-Province Saint Benoît l’Africain, en Août 2000, je n’avais aucune expérience dans l’administration d’une Province religieuse. Je n’avais jamais été ni curé, ni vicaire paroissial, ni Gardien (supérieur) de fraternité ni formateur etc. Je me souviens qu’à mon élection, un confrère m’avait lancé ironiquement ces paroles: “Tu sors de nulle part!”


Frère Adidem Ghislain Ndondji, ofm



N.B. Le vernissage aura lieu à Kolwezi à une date qui sera communiquée.

21 février 2024

Centenaire des Missions de Kilwa, Lukonzolwa et Dubie. De la fondation à leur cession aux Franciscains wallons en 1938. Une publication du Frère Nicolas Tshijika, ofm


Dès 1924, la partie orientale, celle du Lac Moëro, fut occupée. Les premiers missionnaires s’y installent à Kilwa, tout au sud du Lac Moëro cette année-là. L’année suivante deux nouveaux postes furent fondées dans la même région: Lukonzolwa, sur le lac, à mi-chemin entre son extrémité nord et son extrémité sud, et Dubie, plus à l’intérieur.

 

Lukonzolwa avait été quelque temps la capitale de cette région appelée Katanga. L’organisation qui administrait toute la région au nom du roi Léopold II, y avait installé ses bureaux. Ce fut dans ces anciens locaux que fut établie la mission. 

 

De ces trois premières missions, les missionnaires rayonnaient vers l’intérieur, parcourant à pied les pistes de brousses, évangélisant la population jusqu’à 200 km.


Frère Nicolas Tshijika, ofm

15 février 2024

Les Franciscains d’Afrique s’engagent dans la protection des mineurs

Les franciscains d'Afrique réunis à Nairobi

Durant deux semaines, des religieux membres de l’Ordre des Frères mineurs se sont réunis au Kenya pour se former aux bonnes pratiques en matière de lutte contre les abus sexuels sur mineurs et personnes vulnérables. Une rencontre qui a fait bouger les esprits et les cœurs sur le sujet. 

Olivier Bonnel - Cité du Vatican

C’est une première pour les Franciscains en Afrique. Du 1er au 15 février, 55 responsables de l’Ordre des frères mineurs du continent se sont réunis à Nairobi pour une session de formation à la sensibilisation de la protection des mineurs et des personnes vulnérables. En 2021, l'Ordre des frères mineurs décidait de créer en son sein un bureau de sauvegarde et de protection des mineurs, et les conclusions du chapitre général ont encouragé les frères à s'emparer de la question. 

Les travaux ont rassemblé des religieux de toutes les provinces et custodies franciscaines en Afrique. Des experts du monde entier sont intervenus pour évoquer les nombreux aspects de la lutte contre les abus: écoute des victimes, formation, impact des abus sur les proches des victimes et surtout réflexion sur les outils à mettre en place pour mieux combattre le fléau. Parmi eux, Augusta Muthigani, responsable de l’Afrique pour la Commission pontificale de protection des mineurs.

Revenir à Saint François

Ce qui semble avoir fait bouger les lignes, c’est le partage spirituel dans lequel la session s’est organisée. Lors de son introduction à la session, le frère Albert Schmucki, responsable de la cellule de sauvegarde des mineurs pour l’Ordre franciscain a proposé une réflexion sur le testament de saint François d’Assise, où le Poverello évoque sa conversion. «Il écrit qu’elle ne s’est pas faite dans un lieu sacré, mais parmi les lépreux» rappelle le franciscain. «Sans les identifier avec les lépreux du Moyen-Âge, il y a des similitudes avec les victimes d’abus sexuels d’aujourd’hui. Les lépreux étaient séparés, exclus de la ville et devaient rester invisibles. C’est là que François a expérimenté sa conversion, il a fait l’expérience d’une miséricorde réciproque». 

Cette relecture du charisme du saint d’Assise a permis de créer des groupes de réflexion afin de savoir comment faire un espace pour les victimes. De l’avis du frère Albert «le climat a changé» après ce partage. «Ils ont découvert combien il était important d’écouter avec le cœur».

Les Franciscains en formation à Nairobi

À l’écoute des victimes

Le témoignage de deux victimes a également été déterminant en début de session. «Cela a complètement changé la dynamique de la session», poursuit le père Joulain, missionnaire d’Afrique et l’un des organisateurs de cette rencontre, qui accompagne depuis des années des survivants d’agressions sexuelles. Selon le père Blanc, une étape clé est celle de se mettre à l’écoute de ces victimes. «On a vu que cette écoute, regarder cette réalité en face ne faisait plus peur, mais devenait partie prenante du travail de l’Église missionnaire aujourd’hui en Afrique».

Les résistances culturelles

Les deux semaines de travaux ont permis aussi de cerner la dimension culturelle qui peut être un frein dans la perception de la crise des abus. «En Afrique, la famille est une cellule encore très solide pour la société c’est pourquoi la question de la protection des mineurs est ainsi parfois vue comme une menace encore forte» explique le frère Albert Schmucki. «Les frères eux-mêmes ont souligné que pour ne pas menacer la famille, on préfère encore la culture du silence», précise-t-il. «Un autre aspect est celui du leadership politique, social ou économique en Afriquemais aussi dans l’Église où il y a quelquefois un manque de réflexion sur la façon dont on exerce le pouvoir», explique encore le frère Schmucki. Selon lui, il est nécessaire «de relier les différentes cultures en Afrique afin de mettre en place une véritable protection, cela ne suffit pas de résoudre quelques cas isolés». 

«Il y a des résistances car c’est une question qui peut faire peur, souligne le père Stéphane Joulain, mais cette session a montré que l’on est en train de passer d’une approche cérébrale de la question à une perception de cette réalité qui vient plus du cœur» se félicite-t-il.

Bâtir sur ce qui existe déjà

Le frère Pierre-Auguste Kacou, d’origine ivoirienne est membre de la province du Verbe incarné. Présent à Nairobi, il explique que l’un des freins dans la perception de la pédocriminalité est aussi un environnement où «il y a d’autres priorités, liées aux questions sociales ou de sécurité, du bien-être des populations. La question des abus n’est donc pas perçue comme un problème urgent». Le franciscain ivoirien met également le trait culturel de la résolution des conflits, qui marche souvent sur la négociation. «Mais en réfléchissant de plus en plus, en relisant l’Évangile et en se basant sur l’expérience d’autres Églises, on se rend compte que la question des abus est devenue cruciale».

Le défi est grand: outre les structures d’accueil des victimes, il faut aussi former du personnel pour recevoir leurs témoignages et enclencher un processus d’accompagnement. Pour plusieurs des participants à la session de formation, l’Église d’Afrique manque encore de base concrète sur laquelle travailler, comme des résultats d’enquête. Néanmoins, les Franciscains sur le continent africain ne partent pas de rien.

La session de travail des Franciscains à Nairobi

Un espoir pour l’Afrique

Cette session a permis ainsi de partager des expériences vertueuses déjà mises en place, dans l’accueil de la parole des victimes. «Certains pays ont déjà une bonne expérience pour débuter, car des structures s’y installent» souligne le frère Pierre-Auguste. C’est le cas par exemple au sein de la conférence épiscopale kenyane où la commission éducation a développé un programme pour prendre en charge les victimes. À Brazzaville, une cellule d’écoute et d’accompagnement a été créée, le Togo a aussi été salué comme un pays vertueux en la matière. 

Cette session au Kenya permet de semer des graines pour l’avenir. «On ne demande pas aux Franciscains de résoudre tous les problèmes de l’Afrique, conclut le père Stéphane Joulain, mais au moins, ils ressortent mieux outillés pour construire des programmes de protection. À leur niveau, tous ces frères peuvent être des acteurs de changement». La session s'est achevée avec la visite du nonce apostolique au Kenya Mgr Hubertus van Megen, venu saluer et encourager les participants. 

Source: https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2024-02/franciscains-afrique-protection-mineurs-formation.html

 



09 février 2024

Arrivée à Lubumbashi du Ministre Général Frère Massimo Fusareli

 


Arrivée à Lubumbashi, ce Mercredi 7 Février 2024, le Frère Massimo Fusareli, ofm Ministre Général accompagné du Définiteur Général pour l’Afrique, Frère Victor Quematcha, ofm et du Fr José Nzau Nzau, ofm Vicaire Provincial, a été accueilli sur le tarmac  de l’Aéroport international de la Luano par le Frère Bernard Kabila, ofm Secrétaire Provincial et quelques membres de la Famille Franciscaine. Un mot d’accueil lui a été adressé par les enfants amis de Saint François d’Assise (Jeunesse Franciscaine).


À la sortie de l’aéroport, les Frères Ofm, les Frères et les Sœurs de la Famille Franciscaine l’ont accueilli chaleureusement et Fraternellement. Puis le cortège s’est dirigé vers la Curie Provinciale où plusieurs Frères et Sœurs de la Famille Franciscaine lui ont réservé un accueil digne pour les Filles et Fils du « Poverello d’ Assise ».  


Le Frère Ministre Général Massimo s’est vite adressé à la famille en demandant de prier pour la paix en R. D. Congo, spécialement dans la partie Est.


Un mot d’accueil, au nom du Ministre Provincial, Frère André Murhabale, Ministre Provincial, lui a été adressé par le Frère José Nzau Nzau, Vicaire Provincial de la Province Saint Benoît l’Africain/ Lubumbashi, R D Congo. 


Avant que les Frères Novices Ofm n’exécutent un chant d’accueil, le Ministre Général a donné la Bénédiction à la grande Famille Franciscaine venue l’accueillir.


Rappelons que c’est depuis le 02 février 2024 que le Ministre Général, Frère Massimo Fusareli, accompagné du Frère Victor Quematcha, Définiteur Général pour l’Afrique sont arrivés en R. D. Congo en passant par Goma, Bukavu, Kinshasa. À Goma ils ont été accueillis par le Vicaire Provincial, Frère José Nzau Nzau


Leur séjour à Lubumbashi ira jusqu’au 10 Février et, du 10 au 12 Février il se rendra à Kolwezi. Son séjour en RD Congo ira jusqu’au 18 Février.


Fr Bernard Kabila, ofm

Secrétaire Provincial






02 février 2024

Dernier jour de l’Indulgence plénière

 

Frère Gustave Mbak, ofm

Aujourd’hui 2 février 2024, dans l’Église Universelle, c’est la célébration de la Présentation  du Seigneur au Temple. Et pour toute la famille Franciscaine dans le monde entier, c’est la clôture de la célébration de l’Indulgence plénière.

Pour rappel, la Pénitencerie Apostolique avait concédé l’indulgence plénière aux conditions habituelles (Confession sacramentelle, Communion Eucharistique, Intention au souverain Pontife) à tous les fidèles qui visiteront  la crèche dans une église confiée au soin pastoral des franciscains du 8 décembre 2023 en la fête de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie au 2 février 2024 en la fête de la Présentation du Seigneur au Temple.

En effet, il sied aussi de souligner que durant l’année 2023 toute la famille franciscaine a célébré les huit centièmes centenaires de la Règle Bullata et de la célébration de Noël à Greccio. Et en 2024, il sera question de la célébration du huit centième centenaire des Stigmates de Saint François d’Assisse. Pour cette dernière, l’ouverture officielle du huit centième centenaire a eu lieu le 5 janvier 2024 à Alverne en Italie. 

Tous les pays où il y a la présence franciscaine, d’une manière ou d’une autre, ont organisé des conférences, des sessions, des récollections, des publications, etc. afin de partager la richesse de la spiritualité de notre Père séraphique saint François d’Assise à travers ces huit cents ans de la Règle Bullata, de la célébration de Noël à Greccio. De même, les paroisses tenues par les franciscains ont organisé aussi des enseignements sur les indulgences. Les portes des paroisses étaient grandes ouvertes pour cette célébration.  

Bien qu’en retard par rapport aux programmes des célébrations des huit centièmes centenaires, la Province franciscaine Saint Benoît l’Africain a également organisé des enseignements pour toute la famille franciscaine et pour les paroisses qui lui sont confiées.

Ainsi, à Lubumbashi, durant quatre jours, c’est-à-dire du 11 janvier 2024 au 14 janvier 2024, il a été question des exposés sur les Indulgences, sur la Crèche et sur la Règle Bullata. Ces exposés ont eu lieu précisément en la chapelle saint Gérard du quartier Somika, en la chapelle saint François d’Assise du quartier Joli Site, en la paroisse Maria Mama wa Mitume de la Luano, et au Noviciat Franciscain sainte Marie des Anges. Le frère Gustave Mbak, ofm a parlé des Indulgences. Le frère Georges Mbayo, ofm, quant à lui, a présenté l’origine de la crèche et les motivations qui ont animé saint François pour la construire. Le frère Désiré Dikangala, ofm, a fait un exposé sur la Règle Bullata le dernier jour des rencontres au Noviciat. Enfin, le frère Nicodème Kolani, ofm a clôturé les quatre jours d’enseignement par une messe. 

Du côté de Kolwezi, le 17 janvier 2024, à la paroisse Christ Sauveur de Kanina a accueilli la famille franciscaine de Kolwezi. Ce jour-là, une conférence a été organisée. Le frère Gustave Mbak, ofm, comme premier orateur, a présenté la notion des Indulgences et du Pardon. Le deuxième orateur, le frère Gustave Muderhwa, ofm,  a parlé de la Règle de vie des frères mineurs et de la crèche.  

Il convient de dire que la famille franciscaine et les paroissiens ont participé activement à ces enseignements. Les questions des éclaircissements n’ont pas manqué. Les suggestions étaient au rendez-vous comme celle de bénir les crèches des paroissiens. Le frère Bruno Ilunga, ofm a mentionné quant à ce, ce qui suit: “J’étais content d’entendre que les paroissiens suggèrent la bénédiction des leurs crèches comme cela se faisait dans le passé à Kolwezi. Je souhaite vivement que nous reprenions cet apostolat.” Par dessus le marché, il a remarqué une forte participation des chrétiens aux sacrements de pénitence et à la visite de la crèche après chaque enseignement.

En définitive, c’était une grande joie pour tous de célébrer les huit cents ans de la Règle Bullata  et de la célébration de Noël qui nous ont rappelés non seulement notre idéal de vie et notre identité franciscaine, mais aussi nous ont plongés dans le mystère de l’incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. La célébration de l’indulgence nous a montré combien Dieu est toujours miséricordieux. Ainsi, s’achève aujourd’hui cette célébration accordée aux paroisses confiées aux bons soins des franciscains. Préparons-nous à célébrer le huit centième centenaire des stigmates de notre père séraphique saint François d’Assise.

Frère Luc Nzita, ofm

Frère Georges Mbayo, ofm









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