Curie provinciale: 3645, Avenue Kasapa Lubumbashi. République Démocratique du Congo. secprobeafofm@hotmail.fr

06 mai 2017

Réunion du comité exécutif pour les missions et l'évangélisation (CEME) 24-28 avril 2017





Les membres du CEME sont réunis à Palestrina du 24 au 28 avril pour réviser le travail d'animation dans le domaine de la mission évangélisatrice de l'Ordre, qui est réalisé par chacun des membres: Frère Gabriel Gutiérrez (Colombie), Frère Pascal Robert (Pakistan), Frère Marcel Tshikez (RD Congo), Johnson MV (Inde), Frère Russel Murray (Animateur général de l'évangélisation), Frère Luis Gallardo (secrétaire général des missions et de l'évangélisation). Frère Francisco O´Conaire (Irlande) a été invité à cette réunion en tant que facilitateur des travaux, tout comme Frère Israël Ramírez (Mexique), assistant de notre Secrétariat.

Les principaux objectifs de cette réunion sont les suivants:

1.     Regarder les défis de la mission évangélisatrice de l'Ordre dans ses différents contextes. Et au vu de cela, quelles réponses pouvons-nous donner

2.     Évaluer le rôle et le travail de chacun des membres du CEME.

3.     Préparer la réunion du Conseil international pour les missions et l'évangélisation (CIME) qui se tiendra en Terre Sainte du 23 avril au 1er mai 2018.

4.     Préparez des propositions concrètes pour la célébration de la « Journée mondiale des pauvres » le 19 novembre 2017.

La réunion s'est déroulée au milieu d'un environnement très fraternel et témoin de vie de la communauté de Palestrina. En même temps, les membres du CEME ont eu l'occasion d'en apprendre un peu plus sur la réalité et le contexte où vivent les frères dans cette expérience qui marche dans l'esprit des « nouvelles formes (de la vie de frère) » en Europe.


Source:  https://ofm.org/blog/ceme_meeting/ 

17 avril 2017

Message de Pâques du Ministre Provincial à toute la famille franciscaine




Resurrexit sicut dixit
Chers frères et sœurs
Paix et joie dans la résurrection de notre Seigneur Jésus

Dans sa première lettre aux Corinthiens, Saint Paul nous  partage la joie qu’il éprouve dans la résurrection de notre Seigneur Jésus. En effet il nous dit ceci : « Je vous ai transmis avant  tout cet enseignement que j’ai reçu moi-même : le Christ est mort pour nos péchés comme l’avaient annoncé les Ecritures. Il a été mis au tombeau et il est revenu à la vie le troisième jour. Il est apparu à Pierre, puis aux douze apôtres…  Enfin, après tous, il m’est apparu à moi bien que je sois  pareil à un être né avant terme» (1Cor15, 3-5.8).
La joie que Saint Paul éprouve dans la résurrection du Christ, c’est la joie que nous éprouvons comme chrétiens pendant ce temps pascal, temps de résurrection de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
Nous savons comment Saint Paul a vécu avant sa conversion. Il était farouche à tout ce qui était en rapport avec la chrétienté. Il a massacré à volonté les chrétiens mais voilà que sur le chemin de Damas il fut saisi et illuminé par le Seigneur (Act9, 18).  D’ores et déjà sa vie changea  et il devint chrétien et prédicateur. Par la grâce de Dieu il s’est dépouillé du vieil homme pour devenir un homme nouveau (Col3, 9) ; il s’est dépouillé de Saul pour devenir Paul.
Chers frères et sœurs, le temps de carême a été pour nous un temps de recul, de dépouillement pour la route vers la conversion. C’est celle-là la route vers Damas quand on veut parler de Saint Paul, c’est le chemin vers notre conversion. Pour y parvenir, nous nous sommes imposés une discipline de jeûne et des prières intenses. Ce temps de carême a été pour nous un temps de nous dépouiller du vieux Paul(Saul) avant la conversion pour être le «Paul » après la conversion. Donc pour dire que nous avons voulu nous dépouiller  du vieil homme pour nous revêtir d’homme nouveau, homme ressuscité avec le Christ. Ressusciter avec le Christ c’est justement se vêtir de cet homme nouveau, faire mourir en nous  ce qui emboîte notre chemin et nos pas vers une bonne vie chrétienne.  C’est aussi par analogie nous dépouiller de Saul pour revêtir Paul (Saint Paul). La conversion est la clef de voûte du carême et son centre de gravité.
Mais, une question se pose : est-ce que le carême nous a aidés vraiment à bien préparer ce temps de Pâques dans lequel nous nous plongeons maintenant ?
Chers frères et sœurs, comment nous nous sommes préparés pour ce temps pascal ? Comment devons-nous vivre nos résolutions prises pendant le carême ? Avons-nous vraiment chassé ce vieil homme qui est en nous, même si on dit que chasser le naturel, il revient au galop ?  Les autres  disent aussi qu’on ne peut pas empêcher le chien d’aboyer ni le menteur de mentir ou encore que le zèbre ne se défait pas de ses zébrures. La conversion et le changement sont possibles. Nous savons qu’avec la grâce de Dieu et la volonté de l’homme tout est possible car rien n’est impossible à Dieu, Saint Paul en a fait l’expérience.
Regardons si notre esprit, nos communautés, nos familles respectives ne sont pas pleins de Saul, persécuteur au lieu d’être pleins de Paul (de Saint Paul), homme converti ? A quoi nous aura servi le temps de carême 2017 et celui de Pâques 2017…
Avons-nous passé le carême en vain ? Allons-nous fêter Pâques avec ce vieil homme ? Nous ne sommes pas en retard pour notre conversion. Notre Père SAINT FRANCOIS ne cessait de dire « Fidèle et prudent serviteur, celui qui, chaque fois qu’il en a offensé un autre, ne tarde pas à expier cet écart : intérieurement par le regret, extérieurement par l’aveu de sa faute et par des actes concrets de réparation » (adm 23,3).
Chers frères et sœurs pécheurs pardonnés et pèlerins sur la route de conversion,
Je vous souhaite une joyeuse fête de Pâques.

                                                                    Fr. André MURHABALE, Ministre Provincial

05 avril 2017

La joie franciscaine



Une joie de la formation















Sommaire
    1 La joie d’exister
    2 La joie de suivre le Christ et de vivre selon son évangile
    3 Joie d’imiter le Christ
    4 La joie que ne ternissent pas les épreuves, les échecs et les contradictions.
    5 La joie qui naît de la certitude de l’amour de Dieu pour nous



1. La joie d’exister
La Joie de vivre et de partager fraternellement
Dès sa jeunesse, François est un homme comblé : une famille aisée, un pays agréable, une adolescence pleine de rêves et de promesses, des camarades qui l’admirent et bénéficient de ses largesses, un tempérament heureux, des dons poétiques... tout semblait lui réussir. Même la défaite et la captivité ne parviennent pas à l’attrister. Dans les prisons de Pérouse, il chante et affirme sa foi en un avenir brillant. Mais après sa libération, la maladie et la mélancolie lui apprennent la fragilité des joies terrestres.

2. La joie de suivre le Christ et de vivre selon son évangile
Après les diverses épreuves et étapes de sa conversion, François découvre une autre joie : celle de s’être libéré des attaches terrestres, pour pouvoir suivre Jésus-Christ. Il écrira plus tard  : Cf. Testament de Saint François : quand j’étais dans un état de péché, il me semblait très amer de voir des lépreux, mais le Seigneur me conduisit parmi eux, et j’exerçais la miséricorde à leur égard ; et au retour, ce qui m’avait semblé amer s’était changé pour moi en douceur pour l’esprit et pour le corps. - Quand il fut agressé par des gredins et roulé dans un fossé, il se relève et chante joyeux : je suis le héraut du grand roi ! (cf. Celano, Vita 1a, 7, 16).

La joie d'être à l'école du Christ

3. Joie d’imiter le Christ
La Joie d'être ensemble
(Cf. Celano, Vita 2a, 17) ; la joie est la meilleure défense contre le démon (Vita 2a, 125) ; la joie du bien que le Seigneur opère dans les autres ; et surtout la joie paisible de ceux qui se savent fils du Très-Haut ; du devoir enfin d’être joyeux en communauté : Que les frères aient bien soin de ne pas affecter un air sombre, une tristesse hypocrite ; mais qu’ils se montrent joyeux dans le Seigneur, gais, aimables et gracieux comme il convient.(cf. 1 Reg 7,16 ; et aussi Celano Vita 2a, 128)


4. La joie que ne ternissent pas les épreuves, les échecs et les contradictions.

La joie d'accueillir un frère
Car la source profonde de la joie est la présence consolante du Christ, l’opération transformante de l’Esprit-Saint. La joie est un « fruit de l’Esprit » (Ga 5. 23). C’est pourquoi François conserva cette joie malgré les épreuves et les contradictions.- Le récit des Fioretti qui parle de la joie parfaite veut donner cet enseignement, sous forme d’une parabole. Cf Fioretti, ch. 8 : si nous supportons toutes ces épreuves, patiemment et avec allégresse, en pensant aux souffrances du Christ béni, que nous devons supporter pour son amour, ô frère Léon, écris qu'en cela est la joie parfaite.


5. La joie qui naît de la certitude de l’amour de Dieu pour nous
et de la promesse du Salut. L’Esprit lui-même se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. Enfants, donc héritiers ; héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ, si toutefois nous souffrons avec lui pour être glorifiés avec lui. (Rm 8, 16).



Source: http://www.franciscains-paris.org/articles.php?lng=fr&pg=1949&mnuid=1941&tconfig=0 

                                                          Fr. Luc NZITA, Ofm & Fr Jean Joël MUKANYA, Ofm.

04 avril 2017

La fête patronale de la province saint Benoît l'Africain/ R.D. Congo



La fête patronale de la province saint Benoît l'Africain/ R.D. Congo
  
La célébration de la solennité provinciale du titulaire et patron de la province des frères franciscains de la République démocratique du Congo, c’est le 04 Avril de  chaque année. Depuis 32 ans qu’au moment où la création de la nouvelle entité franciscaine, les frères se sont plus à prendre Saint Benoît le Maure ou de Palerme comme patron de la province.
Benoît l'Africain était de tempérament doux. Le fils de Christopher qui était esclave d'origine yoruba ou éthiopienne et Diana Manasseri devenus chrétiens. Il naquit en 1526 dans le bourg de San Fratello, dit de San Fradello ou de San Philadelphio, près de Messine, en Sicile. Ses parents n'auraient conclu de le concevoir qu'à la condition qu'il soit affranchi.
Il travailla comme aide de champs jusqu'à l'âge de 18 ans. Les 10 années suivantes, il gagna sa vie comme ouvrier de jour, partageant son maigre salaire avec les pauvres et consacrant son temps libre au soin des malades ou à la méditation.
 Pour aimer la pauvreté, deux choses doivent déterminer chaque religieux, disons chaque homme : L’irrepréhensible exemple divin, et l’inestimable promesse divine.
Considère cet exemple que le Seigneur t’a laissé de telle sorte qu’en l’imitation tu déviennes ami de la pauvreté.  



La Méditation des Frères en cette journée: 
Le Fr. Blanchard NDUWA fait l'exhortation sur Rm 12, 1-21.

Je vous exhorte donc, frères, au nom de la miséricorde de Dieu, à vous offrir vous-même en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu : ce sera là votre culte spirituel. Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bien, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait. Au nom de la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun d'entre vous : n'ayez pas de prétention au-delà de ce qui est raisonnable, soyez assez raisonnables pour n'être pas prétentieux, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée en partage. En effet, comme nous avons plusieurs membres en un seul corps et que ces membres n'ont pas tous la même fonction, ainsi, à plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ, étant tous membres les uns des autres, chacun pour sa part.
Et nous avons des dons qui diffèrent selon la grâce qui nous a été accordée. Est-ce le don de prophétie ? Qu'on l'exerce en accord avec la foi. L'un a-t-il le don de service ? Qu'il serve. L'autre celui d'enseigner ? Qu'il enseigne. Tel autre celui d'exhorter ? Qu'il exhorte. Que celui qui donne le fasse sans calcul, celui qui préside, avec zèle, celui qui exerce la miséricorde, avec joie. Que l'amour soit sincère. Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien. Que l'amour fraternel vous lie d'une mutuelle affection ; rivalisez d'estime réciproque. D'un zèle sans nonchalance, d'un esprit fervent, servez le Seigneur. Soyez joyeux dans l'espérance, patients dans la détresse, persévérants dans la prière. Soyez solidaires des saints dans le besoin, exercez l'hospitalité avec empressement. Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez et ne maudissez pas. Réjouissez-vous avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent. Soyez bien d'accord entre vous ; n'ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne vous prenez pas pour des sages. Ne rendez à personne le mal pour le mal ; ayez à cœur de faire le bien devant tous les hommes. S'il est possible, pour autant que cela dépende de vous, vivez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, mes bien-aimés, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : « A moi la vengeance, c'est moi qui rétribuerai », dit le Seigneur. Mais « si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s'il a soif, donne-lui à boire, car, ce faisant, tu amasseras des charbons ardents sur sa tête ». Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien. 


Oraison: 
 Pour réaliser ton dessein de salut sur les Frères mineurs de la province saint Benoît l'africain  et par surcroit sur les peuples des toutes les races, tu as donné, Seigneur, à saint Benoît le Maure de te servir dans la prière et la pénitence: accorde à nous tous frères, nous t'en prions, de manifester par nos actes ton amour que tu nous prouva sur la croix et que le monde arrive à t'aimer par nous. Par Jésus- Christ


                                                                                      Frère Jean Joël MUKANYA, ofm





 
 

À LIRE AUSSI