Curie provinciale: 3645, Avenue Kasapa Lubumbashi. République Démocratique du Congo. secprobeafofm@hotmail.fr

26 janvier 2022

Vingt-cinq ministres mineurs au Scolasticat saint Jean XXIII


Le Scolasticat saint Jean XXIII de Kolwezi a vibré la soirée de ce mardi 25 janvier 2022, jour de fête de la conversion de saint Paul, apôtre des Gentils. En effet, l'Eglise à travers  l'Ordre des Frères Mineurs a eu de nouveaux ministres institués.

En fait, il s'est agi de la collation des ministères de lectorat et d'acolytat au cours des Vêpres solennelles de ce même jour. Ces cérémonies ont été présidées par le Révérend Frère Benoît MUTOMBO BWANACING (vicaire provincial de sainte Marie des Anges et professeur au Scolasticat). 

Tout a commencé à 18h30 avec une procession. Quelques minutes avant le rite desdits ministères, le président de la prière vespérale a exhorté les lauréats au service désintéressé, dévoué dans l'humilité et la minorité. Dans son adresse, le Père Benoît n'a pas mâché ses mots en invitant les nouveaux ministres institués à valoriser le service fraternel qui est le fondement de l'identité franciscaine. 

Tenez, dix acolytes et quinze lecteurs ont été à l'honneur pour le compte de deux provinces : saint Benoît l'Africain et sainte Marie des Anges. 

La participation tant des formateurs que des frères scolastiques a été effective. C'est à 20h30 qu'ont pris fin les rites et cérémonies de cet événement aussi bien important que crucial pour l'Eglise entière et pour l'Ordre en particulier. 

 Frère Faustin Paluku Nzuki, ofm







 


14 janvier 2022

Visite pastorale à Kaluba


Frère Clément Mututa, ofm


Du 07 Janvier au 09 Janvier 2022, le Frère Clément Mututa, ofm, vicaire de la paroisse Sainte Croix (de Kasenga) a eu la joie de visiter pastoralement la chapelle Saint Paul de Kaluba pour la célébration de la Noël des jeunes. Ce village est situé à 22 Km de Kasenga dans le diocèse de Kilwa-Kasenga. Durant ces quelques jours, l’enthousiasme était au zénith et cela se voyait sur le visage du peuple de Dieu. Plusieurs activités ont été organisées pour célébrer la naissance de l’Emmanuel Dieu parmi nous et afin de consolider la foi, la fraternité et l’unité avec la paroisse sainte Croix. Il y a eu des célébrations eucharistiques, des soirées récréatives,  des matchs de football  pour les filles comme pour les garçons, des concerts des chorales, et une conférence.

Pour ce qui est de la conférence, le thème qui avait exposé s’intitulait : « Ne laissons pas de faire le bien ». Le Frère Clément a insisté sur le vivre-ensemble qui exige de l’abnégation et le sacrifice, le respect de l'autre comme étant un être créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. D’où la nécessité de faire sans relâche le bien. Il a souligné aussi le fait que la pratique du bien est un devoir inconditionnel de tout chrétien. La présence sur terre a pour but d’accomplir le bien envers tous comme la Parole de Dieu invite tout le monde à le faire. La vie éternelle est ainsi la récompense de ceux qui pratiquent le bien.

Le peuple de Dieu se trouvant à Kaluba ainsi que les jeunes venus des différentes chapelles et du centre garderont en mémoire cette visite qu’a effectuée ce fils de saint François d’Assise.  Ils auraient bien voulu le retenir mais hélas il a dû prendre son bâton de berger pour aller soin aussi des autres brebis. 

Frère Clément Mututa, ofm



La soirée récréative autour du feu


La première chorale


La deuxième chorale


Le frère Clément Mututa,ofm et une équipe de football


Quelques chrétiens de la chapelle saint Paul de Kaluba


La célébration eucharistique dans la chapelle saint Paul de Kaluba



11 janvier 2022

Mgr Richard Kazadi Kamba nouvel évêque de Kolwezi !

Son Excellence Monseigneur Richard Kazadi Kamba

Le Révérend Abbé Richard KAZADI KAMBA, prête incardiné de l'archidiocèse de Lubumbashi, vient d'être nommé Évêque de Kolwezi, par Sa Sainteté le Pape François. L'événement a eu lieu ce mardi 11/01/2022 en la Cathédrale Saints Pierre et Paul de Lubumbashi où son excellence Mgr Fulgence a lu la lettre de recommandation.

Mgr Richard KAZADI remplace Mgr Nestor NGOY KATAHWA, qui depuis 2001 a dirigé le Diocèse de Kolwezi. Dès ce jour, Mgr Nestor prend la retraite et dirige le diocèse jusqu'à l'installation et la prise possession canonique du nouvel Évêque.

Toutes nos félicitations à Mgr Richard et Un fructueux ministère épiscopal dans l'Eglise famille de Dieu qui est à Kolwezi.

Fr Bernard KABILA, ofm

08 janvier 2022

Frère François Marie Lufuluabo nous parle aujourd'hui.

 

Frère François Marie Lufuluabo Mizeka, ofm

Il y a de cela 24 ans jour pour jour que le frère François Marie Lufuluabo Mizeka, ofm est entré dans la maison du Père. Il est le premier africain congolais et fondateur du franciscanisme congolais. Il y a de quoi ne pas perdre sa mémoire. C’est pourquoi en ce jour après l’avoir porté dans nos humbles prières, nous vous proposons deux témoignages qui tant soit peu pourrons nous faire revivre sa mémoire. Dans un premier temps, nous aurons le témoignage du Frère François Marie Lufuluabo par lui-même. Et enfin dans un deuxième temps, le témoignage de son compagnon le Père Ludovic De Cauwer. Ces témoignages sont tirés du livre du père Ludovic De Cauwer, Congo, een niew begin, Horebeke (België), 2000 et traduits du flamand par Frère Ghislain Ndondji, ofm.

1.      Frère François Marie Lufuluabo par lui-même ("Petit curriculm vitae")

« Je suis né en 1926 dans une famille de six enfants, cinq frères et une sœur, tous encore vivants et mariés religieusement.

À la fin de mes études primaires, j'ai ressenti le désir de devenir prêtre, de servir Dieu et les âmes jusqu'à ma mort. Par la suite, j’ai été envoyé au Grand Séminaire, où mon éducation a été poursuivie pendant quatorze ans par les pères de Scheut. Vers la fin de la théologie, j'ai commencé à éprouver des aspirations vers la vie religieuse, notamment en lisant la vie du vénérable Père Chevrier, dont l'idéal de pauvreté effective m'avait fait une profonde impression et m'attirait également. Je me suis renseigné sur la congrégation qu'il avait fondée et j'ai découvert qu'elle n'existait qu'en France. C'est pourquoi je n'ai pas voulu m'y engager, parce que je ne voulais pas être missionnaire. Par la suite, je me suis rendu chez les pères Joséphites. Pendant deux ans, j’ai vécu dans leur communauté, comme professeur dans leur collège. Mais leur style de vie ne correspondait pas aux aspirations que le Père Chevrier avait inspirées en moi.  En lisant la vie de saint François, j'ai découvert le même idéal et c'est ainsi que dans mon cœur j’étais devenu franciscain. J'ai terminé mon noviciat à la fin de l’année 1957 et j'ai été envoyé à Rome en 1958 pour poursuivre mes études. Ces études ont duré jusqu'en 1962, année durant laquelle je suis retourné au Congo pour commencer l'implantation franciscaine au Congo, avec le consentement de la Province de St Joseph en Belgique. » (p. 80)

 2.      Frère Lufuluabo vu par son premier compagnon, le Père Ludovic De Cauwer

Quand je suis arrivé à Tielen (Tshilomba), après 3 mois de voyage, j’ai été bien accueilli. La résidence de notre première communauté franciscaine m’avait frappé. Ils avaient préparé une petite chambre avec un lit et une moustiquaire. Quand ils m'ont fait visiter les lieux, j'ai remarqué que ni François ni les jeunes frères ne pouvaient se permettre ce luxe. Ils ne dormaient pas non plus sur des matelas, mais sur des nattes tissées (..). Leur nourriture était entièrement locale. Moi, je devais manger avec les pères de Scheut, comme arrangé par père Provincial, père  Commissaire et François lui-même. (p. 47)

François Lufuluabo avait déjà tracé un mode de vie qui était suivi par la petite communauté. A quoi ressemblait ce mode de vie ? L'intention était une vie franciscaine typiquement africaine. Il fallait donc vivre autant que possible selon les coutumes locales et se rapprocher du niveau de vie des gens ordinaires (p. 48)

Je l'admirais comme un homme intelligent, profondément religieux et cohérent dans sa vie.  (p. 52)

Il avait traversé tout le sud du Kasaï, à pied. Il allait d'école en école pour parler partout de la vie franciscaine : une vie de simplicité et de pauvreté. Il dormait à même le sol et mangeait ce qu'on lui donnait, marchant souvent pieds nus. (p. 77)

Lui, un Africain instruit, docteur en philosophie et en théologie, ayant étudié en Europe, prêtre de surcroît, il voyageait comme un homme ordinaire. C'était extraordinaire. Je ne vois pas un abbé ou quelqu’un d’autre faire comme lui (p. 78).

Somme toute, retenons que ces deux témoignages que nous avons présentés ne sont qu'une goutte d'eau dans l'immensité de la personne du Frère François Marie Lufuluabo Mizeka. 24 ans après sa mort, ces grand génie et visionnaire reste et restera gravé dans nos mémoires. Il continuera à nous inspirer et à nous remettre en question sur les traces de notre père séraphique saint François d'Assise. 

Frère Luc Nzita Landu, ofm


07 janvier 2022

Agrandissement de la paroisse Saint Kizito/ Lubumbashi


Début des travaux d'agrandissement de la Paroisse Saint Kizito

Depuis le mois de juillet 2021, à la paroisse Saint Kizito, sous la conduite du frère Bruno Ilunga, ofm, les travaux d'agrandissement de l'église se poursuivent pas à pas. Répondant à l’appel de leur pasteur, les paroissiens s’engagent allègement à ce projet qui est le leur.  Rien ne les décourage à vouloir voir leur église accueillir un grand nombre des personnes. Il n'y a point de doute à affirmer que la ville de Lubumbashi connaît une expansion exponentielle de sa superficie. Et de plus en plus sa population s'accroit du jour au lendemain. Ceci se remarque aussi au niveau pastoral. Il y a un grand nombre de chrétiens.  D'où cette nécessité d'agrandir l'Eglise paroissiale. 

Il est bon de rappeler que cette même paroisse confiée aux frères franciscains avait initié la construction d’une chapelle vu le nombre de la population paroissiale grandissant et de faciliter ceux qui venaient de très loin d’avoir une église vraiment proche d’eux. C’est ainsi que la chapelle saint Gérard qui est en construction et les travaux vont aussi bon train. (Cf. Une Eglise sort de terre!)

Il y a de quoi dire un grand merci à tous les paroissiens de saint Kizito et de la chapelle pour leur prise en charge et pour leur dévouement. Notre gratitude s’en va aussi vers toutes les personnes de bonne volonté qui ne cessent d’encourager ces œuvres de Dieu. Que la gloire soit rendue au Très Haut et Tout Puissant Seigneur !

 Frère Bruno Ilunga, ofm

 

Frère Bruno (en képi blanc), les maçons et quelques paroissiens

Frère Bruno travaillant avec joie

Démolition des murs

Suite de la destruction du mur et renforcement du pilier

Vue interne de l'église pendant les travaux

Vue faciale de la nouvelle entrée de l'église

Frère Bruno prenant un repos 


Lumière chrétienne sur l'énigme de la souffrance humaine. Jusqu'à quand Seigneur!


La certitude de la vie de l’homme sur la terre est que l’on ne vit pas seulement de pain matériel (cf. Mt 4,4 ; Lc 4,4). Il y a chez tout être humain une faim que seul Dieu peut calmer, une soif que lui seul peut étancher, des pleurs que lui seul peut consoler, des souffrances que lui seul peu apaiser.

Cette cogitation théologique montre clairement que la foi chrétienne ne fait pas de l’homme un opium pour échapper à la souffrance. Cependant, le moment obscur de la vie où l’on ne voit plus l’horizon mais la destruction, là et seulement là, devient le moment où se joue la foi, la foi qui n’épargne personne de la désillusion.

La foi indique comment se comporter devant l’écroulement de l’horizon ;  « C’est donc par le Christ et dans le Christ que s’éclaire l’énigme de la douleur et de la mort qui, hors de son Evangile, nous écrase » (GS 22). Accepter sa finitude consiste donc à reconnaître sa fragilité et s’engager à aimer véritablement Dieu et le prochain en se laissant diviniser par Dieu de qui dépend l’être humain.

Frère Jean-Claude Mulekya, ofm


À LIRE AUSSI