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22 septembre 2020

La mémoire en théologie fondamentale pratique de J.B. Metz (1928-2019) et J.M. Ela (1936-2008). Défi pour le christianisme en R.D. Congo

 

PONTIFICIA UNIVERSITÀ GREGORIANA

FACOLTÀ DI TEOLOGIA

Dipartimento di Teologia Fondamentale

____________________________________________

 

 

 

 

La memoire en theologie fondamentale pratique de J.B. Metz (1928-2019)
et j.M. Ela (1936-2008)

 

Défi pour le christianisme en R.D. Congo

 

 

 

                           Présentation de la thèse

 

 

 

Doctorant : Jean-Claude Mulekya Kinombe, ofm

 

Membres du Jury :

-        R.P. Prof. Mmassi Gabriel SJ, Président

-        R.P. Prof. Xavier Joseph, SJ, Modérateur

-        R.P. Prof. Patsch Ferenc, SJ, le Censeur

 

 

Roma, 18 settembre 2020, ore : 16 :00, Aula: C012

 

 


 

La présente recherche, comme indique le titre, La mémoire en théologie fondamentale pratique de J.B. Metz (1928-2019) et J.M. Ela (1936-2008) : Défi pour le christianisme en R.D. Congo, se propose d’une part, d’analyser la catégorie théologique de la mémoire dans la pensée théologique de Metz et Ela. D’autre part, elle cherche à montrer que la mémoire chrétienne met devant l’homme, non seulement la mémoire de la passion du Christ et de sa résurrection, mais aussi la passion de l’humanité et l’espérance de la libération. D’où, la nécessité d’un christianisme ‘mystico-politique’[1] qui se met à la suite du Christ tout en étant sensible au cri de l’homme qui, au fil de l’histoire, crie vers Dieu.

 

1.           Méthode, originalité et limite de la recherche

Pour l’élaboration de cette thèse, deux auteurs ont été choisi comme guides : Jean Baptiste Metz, un théologien allemand ; et Jean-Marc Ela, un théologien et sociologue africain Camerounais. Dans leurs réflexions théologiques, ils traitent de la ‘mémoire’ comme une catégorie théologique fondamentale.

Pour bien appréhender notre problème et la problématique, notre étude a adopté la méthode herméneutique dans une triple démarche[2] :

-        La contextualisation pour patrouiller le contexte historique du monde vécu par Metz et Ela. Avec cette lumière, nous nous sommes rendu compte que leur théologie résulte de l’histoire personnelle vécue par chacun pour la crédibilité de tout le christianisme dans le monde contemporain.

-         La décontextualisation pour dialoguer avec nos deux théologiens en vue de bien comprendre leur visée d’une théologie fondamentale pratique ayant comme fil conducteur la ‘mémoire’.

-        La récontextualisation pour nous permettre de faire un affrontement critique entre ces deux théologiens, synthétisant les points centraux de leurs pensées théologiques en signalant les différences, les convergences et surtout leurs contributions au christianisme congolais.

L’originalité de cette dissertation se réalise justement dans la tentative de mettre en confrontation deux théologiens, Metz et Ela, autour de l’argument de notre thèse, soulignant les convergences et les divergences, mais surtout la continuité entre leur théologie en indiquant leur apport à la théologie, espérant qu’elle contribuera à la pratique du christianisme en R.D. Congo.

 

2.           Contenu et structure de la dissertation

La thèse se ramifie en cinq chapitres. Le premier focalise toute son attention sur la mémoire comme concept non seulement philosophique mais aussi théologique fondamentale. Le deuxième et le troisième chapitre ont pour but de patrouiller les écrits de Metz et Ela pour exposer leurs réflexions théologiques sur la mémoire chrétienne. Le quatrième chapitre confronte les pensées théologiques de Metz et Ela au sujet de la mémoire chrétienne dans le but de relever non seulement les points de rencontre entre eux, mais aussi les différences et les limites de leur réflexion du point de vue théologique. Le cinquième chapitre relève les contributions théologiques de Metz et Ela au christianisme en Afrique mais plus particulièrement en R.D. Congo.

 

2.1.          La notion philosophico-théologique de la mémoire

Le premier chapitre, centré sur la notion philosophico-théologique, offre un cadre très riche sur la considération philosophique et théologique de la mémoire.

D’abord, dans le cadre philosophique, le concept de memoria, anamnèsis, trouve son origine en Platon. Il rend possible une connaissance rationnelle à partir du rappel d’une connaissance déjà connue bien avant dans le monde des idées grâce à l’âme. Pour Platon, l’anamnèsis est une donnée que seuls les vrais philosophes possèdent de par leur capacité de s’élever dans le monde des idées. Le savoir n’est que reminiscence ; connaitre c’est se souvenir, se remémorer. Son point faible est qu’il conduit à l’abstraction. Pour cette raison, le champ théologique fait de la memoria, une figure de libération de l’homme dans le monde et dans l’histoire.

Dans l’Ancien et le Nouveau Testament, la mémoire est au centre des événements fondateurs du judéo-christianisme. Elle suit deux mouvements : elle est à la fois la mémoire de Dieu pour l’homme, mais aussi la mémoire de l’homme pour Dieu. La raison théologique qui fonde cette option c’est la fidélité de Dieu à son alliance ; il est le Dieu «qui n’oubliera pas l’alliance qu’il a conclue par serment avec tes pères» (Dt 4,31). Dans ce sens, le fidèle prie et invoque Dieu en toute confiance : «Souviens-toi de ta tendresse, Yahvé, de ton amour car ils sont de toujours» (Ps 25,6).

La mise en garde que le Seigneur souligne est l’oubli : «garde-toi d’oublier Yahvé qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la main de servitude» (Dt 6,12). De la sorte, la tâche revient à la famille de pouvoir transmettre aux enfants les merveilles accomplies par Dieu en faveur de son peuple (cf. Dt 6,7.21-23).

En faisant mémoire des œuvres fondatrices de la foi d’Israël, ces événements viennent critiquer et remettre en cause la stratification sociale qui se vit dans l’aujourd’hui de la société. Cela voudrait signifier que la mémoire est une invitation à prendre soin de ceux qui sont aujourd’hui démunis (cf. Dt 24,18 ; Mt 25, 37-40). C’est en cela que réside la dimension pratique et libérante de la mémoire qu’apporte la théologie. D’où, l’ouverture au deuxième chapitre qui focalise toute son attention sur la mémoire en théologie fondamentale pratique de Metz.

 

2.2. La mémoire en théologie fondamentale pratique de J.B. Metz

Metz qui, ayant connu, une situation tragique dès le bas âge, à seize ans, enrôlé dans l’armée et voyant mourir ses amis ne se rappelle que de son cri sans voix[3]. Sur le pas du concile Vatican II, dans la deuxième moitié des années 60, dans sa conférence tenue au congrès international de théologie de Toronto, au Canada, du 20 au 24 août 1967[4], Metz exposa le programme d’une «nouvelle» théologie politique. La nouveauté de sa théologie politique est exprimée dans ses deux tâches. D’une part, sa tâche négative, est son engagement pour la de-privatisation (Entprivatisierung) de la théologie et de la foi ; et d’autre part, positivement, elle fournit le message eschatologique montrant qu’aucune «seigneurie» sur terre n’est sujet absolu de l’histoire[5].

Face à cette ‘nouvelle’ théologie politique, naîtront des critiques de la part d’un grand nombre d’auteurs qui voudraient savoir en quoi ce projet théologique est-il vraiment chrétien. Quant à Metz, il recourra à la «Thèse de mémoire (die memoria-These[6], une catégorie théologique pour montrer clairement que son projet est bel et bien chrétien.  C’est en elle que repose le caractère spécifiquement chrétien de la «nouvelle» théologie politique[7] dans la mesure qu’elle est une attitude où l’homme se souvient des promesses annoncées, et d’espérances vécues à cause de ces promesses, elle est liée aux souvenirs pour vivre sa vie[8]. De la sorte, pour Metz, «la foi chrétienne s’articule comme memoria passionis, mortis et resurrectionnis Jesu Christi»[9]. Elle n’est pas seulement une mémoire glorieuse, elle est aussi dangereuse. D’où, la question de la théodicée de Metz[10] soulignant la question de Dieu dans sa version la plus singulière, d’une certaine façon ‘politique’. Elle est le discours sur Dieu comme cri d’appel pour le salut des autres, de ceux qui souffrent injustement, des vaincus de l’histoire[11]. Seule la notion de la ‘réserve eschatologique’ et de la ‘suite du Christ’ dans ses dimensions mystique et politique constitue la source du courage pour le chrétien. Cette réflexion ouvre au troisième chapitre qui traite du second auteur de cette dissertation, Ela.

 

2.3.          La mémoire dans la théologie africaine de J.M. Ela

De par sa formation théologique, sociologique et de son expérience sur terrain chez le peuple kirdi du nord-Cameroun, le théologien africain Ela s’interroge sur le sort de l’homme africain. Cet homme qui, non seulement sous la colonisation et après les indépendances, mais aussi sous l’esclavagisme, croupit sous le poids de la misère et de la pauvreté.

Partant de la mémoire de l’Afrique, Ela ne cesse de prouver le caractère ‘incomplet’ du christianisme pénétré en Afrique. Au fait, le christianisme africain a été reçu dans la tradition caritative du christianisme colonial où, au sein des Nations chrétiennes, l’esclavage des Noirs n’était que le juste châtiment mérité par la descendance de Cham le maudit, gémissant dans les ténèbres et l’ombre de la mort[12] ; et le Dieu qui était présenté aux africains était étranger au temps, indifférent aux situations sociales, politiques, économiques et culturelles. C’était un Dieu de la nature qui n’a comme mission de commander l’adaptation et la soumission à l’ordre des choses, la docilité aux oppresseurs[13]. Un bon chrétien était celui qui dit ‘oui’ à tout !

En plus de la mémoire douloureuse due à la traite des Noires et à la colonisation, l’Afrique est caractérisée aujourd’hui par des grandes inquiétudes de la montée des inégalités, de la dégradation des conditions d’existence, de la dépendance de plus en plus grande de l’extérieur, de l’impérialisme avec ses relais et ses appareils idéologiques. De là résulte que, si la théologie est un discours sur Dieu, elle doit s’interroger sur le Dieu de Jésus-Christ tout en restant à l’écoute des questions des hommes et des femmes dont elle ne peut pas ignorer leurs situations, leurs inquiétudes et leurs aspirations[14]. C’est dans ce cadre qu’Ela tient à la théologie de la mémoire, de la mémoire ecclésiale, capable de se transformer en action libératrice à la lumière de la mission libératrice de Jésus-Christ, qui est à mesure de rejoindre le dynamisme de l’existence humaine là où Dieu rencontre l’africain dans son histoire[15]. Dans le chapitre suivant, cette dissertation va confronter les pensées théologiques de Metz et Ela pour recueillir leur contribution à la théologie fondamentale qui se veut pratique.

 

2.4.          Confrontation théologique entre J.B. Metz et J.M. Ela sur la mémoire en théologie fondamentale pratique

Deux théologiens, Metz et Ela se rencontrent au tour de la question fondamentale du christianisme comme ‘mémoire’. Pour le premier, convaincu que la foi chrétienne est «une memoria passionis, mortis et resurrectionnis Jesu Christi »[16], confesse qu’«une memoria resurrectionis, qui ne serait pas memoria passionis, serait de la pure mythologie»[17]. La memoria passionis a l’objectif de sensibiliser le christianisme à s’attacher à la mémoire chrétienne critiquant toute tendance insensible à la souffrance des vaincus. La dimension pratique à laquelle elle invite est la ‘suite’ du Christ dans ses dimensions mystique et politique.

Le second, Ela, au sujet de la mémoire, accomplit un dépassement théologique face à Metz en mettant l’accent non seulement sur la passion, mais aussi sur la résurrection. Au nom de l’Évangile, il invite le christianisme à refuser de faire de la vie sur terre ‘une vallée de larmes’. Car, le monde d’ici-bas, porte en germe le monde de la résurrection[18]. Par sa résurrection, le Christ recrée l’humanité, refait l’homme à neuf en le rendant vivant. De la sorte, par sa mort et sa résurrection, le Christ est le vainqueur de la mort, le Seigneur et le Prince de la vie[19],  le libérateur, le donneur de la vie et la Parole de Vie en étant ‘l’aujourd’hui de Dieu’ dans le monde et dans l’Éternité le salut de Dieu accompli pour toutes les générations. La figure de Jésus-Christ libérateur, donneur de la vie, qui est venu pour que le monde ait la vie en abondance (cf. Jn 10,10) constitue un argument fort de la pensée théologique d’Ela et de la spiritualité africaine. Cette considération ouvre au dernier chapitre de cette dissertation présentant la mémoire chrétienne de Metz et Ela comme un grand défi au christianisme en R.D. Congo.

 

2.5.          De la mémoire chrétienne de J.B. Metz et J.M. Ela au christianisme crédible en R.D. Congo

En R.D. Congo, la mémoire constitue l’un des piliers sur lequel repose non seulement la culture congolaise, mais aussi le déroulement historico-politique du pays. A côté de la diversité culturelle des congolais visible à travers la diversité de leurs langues, arts et croyances, leurs éléments communs sur lesquels s’enracinent leur mémoire sont : la mémoire de l’Être Suprême, des ancêtres et de la vie comme don et communion. La mémoire est considérée comme une boussole, un héritage, qui oriente tout congolais dans la vie terrestre. Elle est ainsi une méta-histoire originaire, conçue, non comme un simple rappel du passé, mais comme une réactualisation des faits accomplis par les ancêtres, rappelés par les parents et transmis des pères aux fils de génération en génération. Les anciens sont de ce fait considérés comme des ‘bibliothèques’ vivantes[20]. Avec la mémoire, le congolais se comprend qu’il naît dans un monde déjà constitué avant lui, qui le précède. N’étant pas sa propre source, il se reçoit des autres et doit son être aux autres faisant parti d’un peuple. Cette dépendance l’ouvre à une dépendance beaucoup plus radicale avec Dieu qui «est celui qui est par lui-même, qui est absolument»[21]. La famille constitue le lieu de la mémoire par excellence. Par ailleurs, la mémoire comme pédagogue ou lampadaire conserve la capacité de souvenance d’une expérience douloureuse à éviter dans le présent et l’avenir.

Cependant, la situation sociopolitique et économique de la R.D. Congo détruit non seulement la mémoire culturelle et chrétienne, mais aussi le contenu même de la politique. Cette dernière, au lieu d’être une vocation très noble, très précieuse de la charité, de service en faveur du bien commun, une voie exigeante de service, de charité et de responsabilité envers le prochain[22], n’est qu’un moyen de manipulation, de mensonge, de corruption, de règlement de compte, d’enrichissement facile peu importe le moyen ; C’est devenu un canal de distribution d’habits, d’huile, de savon en cas de campagne électorale. C’est également un système avec lequel l’on annonce des grands projets avec de bruits, de publicités ; on fait semblant de commencer les travaux, après quelques mois, tout s’arrête, des milliards d’argent sont systématiquement volés, à la fin les œuvres annoncées avec pompe n’existent pas ! Bien que le peuple congolais soit considéré comme un peuple «solidaire», la gestion du pays trahit cette hypothèse. L’oubli du passé fait que la R.D. Congo ne patauge que dans la boue jusqu’aujourd’hui[23]. Sa misère n’a pas seulement des causes exogènes mais aussi endogènes dues aux congolais eux-mêmes.

Marquée par la misère, l’effervescence religieuse a élu domicile dans ce pays.  Les congolais ont vu finalement leur calvaire comme une fatalité ; condamnés à la résignation, déprimés, ils se réfugient dans des sectes, dans la prière, des églises messianiques en végétant dans la misère, mais en se consolant par les chants et les danses espérant au bonheur terrestre, aux miracles, aux guérisons et aux prophéties. Les congolais s’appuient sur des slogans lingala, devenus des maîtres mots dans des églises, «Kolo kaka, Kolo akosunga» (en français : «Dieu seul nous délivrera»), «Nzambe akosala» (en français : Dieu va faire), « Dieu est au contrôle ». Dans les provinces swahiliphones, on entend dire : «Mungu tu, tusali tu» (en français : Seul Dieu, prions seulement) ; etc.

Cette effervescence religieuse, cette hyper-religiosité congolaise est à la base du christianisme exaltationiste désincarné. De la sorte, en R.D. Congo, dans des églises chrétiennes, des prédications ne tournent qu’autour d’un Dieu trop piétiste, utilitaire, thaumaturge, avocat des causes impossibles qui dépanne et agit en lieu et place de l’homme en trouvant des solutions inespérées et perdues. Dieu y est devenu un «quado» (lingala, c’est-à-dire, , un réparateur à chercher quand il y a panne) [24], un ‘bouche-trou’[25]. Ainsi, le christianisme qui sévit dans ce pays voudrait rendre l’homme incapable de s’occuper de sa responsabilité personnelle et sociale.

Pour que la R.D. Congo décolle sur le plan socio-politique, économique et religieux, à la lumière de Metz et Ela, le devoir de la mémoire est à valoriser, une mémoire non seulement glorieuse, mais aussi douloureuse. Cette mémoire conduira non seulement à la purification de l’image de Dieu et de l’homme, de la maladie et de la souffrance, mais aussi à la restauration d’un christianisme congolais crédible qui, sous le regard de la notion metzienne de la «réserve eschatologique»[26], devient de plus en plus mystico-politique[27] et l’Église elle-même se comprendra comme une ‘institution du second degré’ par rapport au Royaume de Dieu[28]. C’est ainsi qu’elle annoncera la Parole de Vie, en dénonçant tout ce qui tue la vie et en renonçant à toute tendance triomphaliste ; car, dans le niveau où se trouve le pays, la R.D. Congo a plus besoin de justice, de paix et de développement que des aumônes ou des assistanats. Elle a plus besoin de l’amour dans sa dimension sociale.

  

3.               Conclusion

En somme, la mémoire est une donnée chrétienne théologique fondamentale. Avec elle, en l’insérant dans la société et l’histoire, Metz et Ela en font une catégorie théologique de libération de l’homme et de la crédibilité du christianisme dans le monde. De la sorte, elle constitue un défi lancé au christianisme congolais en quête des ‘miracles’ comme point de départ pour la refondation de la société congolaise sur de nouvelles bases de la justice. La voie empruntée par le Christ et qui doit être celle du christianisme congolais est celle de donner la vie en abondance (cf. Jn 10,10).

 

 



[1] J.B. Metz, Mistica degli occhi aperti, 175 ; J.B. Metz, Un temps pour les ordres religieux?, 36 ; J.M. Ela, Repenser la théologie africaine, 14.

[2] Cf. G. Shimba- R. Kazadi, Initiation à la Théologie Africaine, 29-32.

[3] J.B. Metz, Memoria passionis, 91.

[4] Cf. J.B. Metz, Il problema di una ‘teologia politica’, 9-23.

[5] Cf. J.B. Metz, Pour une théologie du monde, 125.

[6] J.B. Metz, «‘Politische Theolgie’ in der Diskussion», 284.

[7] Cf. J.B. Metz, La ‘teologia politica’ in discussione, 254.

[8] Cf. J.B. Metz, La foi dans l’histoire et dans la société, 225.

[9] J.B. Metz, La foi dans l’histoire et dans la société, 131.

[10] Cf. J.B. Metz, «Gefährliche Erinnerungen. Kleiner Brief zu einem großen Thema», 22.

[11] Cf. J.B. Metz, memoria passionis, 10.

[12] Cf. J.M. Ela, Le cri de l’homme africain, 38 ; Repenser la théologie africaine, 69.

[13] Cf. J.M. Ela, Le cri de l’homme africain, 42.

[14] Cf. J.M. Ela, Repenser la théologie africaine, 8.

[15] Cf. J.M. Ela, Repenser la théologie africaine, 262.

[16] J.B. Metz, La foi dans l’histoire et dans la société, 131.

[17] J.B. Metz, La foi dans l’histoire et dans la société, 133.

[18] Cf. J.M. Ela, Repenser la théologie africaine, 83.

[19] Cf. J.M. Ela, Le cri de l’homme africain, 49.

[20] Chez les Yira ou Nande de la R.D. Congo, l’ancien est celui qui transmet les conseils crédibles à suivre. D’où, le proverbe : «A hate mukulu havul’ihano».

[21] B. Sesboüé, L’homme, merveille de Dieu, 48.

[22] Cf. Francois, Evangelii Gaudium, 205; Discours aux membres de la fondation ‘Giorgia la Piro’, Roma, 23 mars 2018; Discorso del santo Padre Francesco a un gruppo della Pontificia commissione per l’America Latina, Roma, 4 marzo 2019.

[23] W. Moka-mubelo., «L’utopie de la justice restauratrice», 126-127.

[24] Contrairement à cette mentalité installée dans le chef de congolais, un musicien congolais Lumbala chante «Nzambe ya solo aza Nzambe ya quado te, oyo tokolukaka soki pine etoboki» (en français : Le vrai Dieu n’est pas un réparateur des pneus dont nous avons besoin seulement en cas de crevaison). A Kinshasa, le ‘quado’ désigne la personne qui exerce le métier de réparation des pneus des véhicules. C’est un service de secours se trouvant le long des avenues et des rues qui dépanne en quelques minutes un pneu troué ou éclaté pendant la course du véhicule ou de la moto. En n’identifiant pas le vrai Dieu au besoin, Lumbala est convaincu que Dieu n’est pas ‘un bouche-trou’ reconnu exclusivement aux ‘limites’ de la possibilité humaine, mais il est le centre de la vie humaine. Car, il doit être reconnu dans la vie, non strictement en cas de mort, de maladie, de santé, de souffrance, de péché, mais dans toute la vie. En Jésus-Christ, Dieu est le centre de la vie humaine. C. Lubamba, Mandangamanga, 2010.

[25] Selon Bonhoeffer, Dieu est considéré comme «le deus ex macchina, [...] pour résoudre apparemment les problèmes insolubles [...] le bouche-trou de notre connaissance imparfaite». D. Bonhoeffer, Résistance et soumission, 2016.

[26] J.B. Metz, Pour une théologie du monde, 136 ; J.B. Metz, «Il problema di una ‘teologia politica’», 15.

[27] Cf. J.B. Metz, Un temps pour les ordres religieux ?, 36 ; .B. Metz, Mistica degli occhi aperti, 175.

[28] Cf. J.B. Metz, Pour une théologie du monde, 136.

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