PONTIFICIA UNIVERSITÀ GREGORIANA
FACOLTÀ DI TEOLOGIA
Dipartimento di Teologia Fondamentale
____________________________________________
La memoire en theologie fondamentale pratique de J.B.
Metz (1928-2019)
et j.M. Ela (1936-2008)
Défi pour le christianisme en R.D. Congo
Présentation de la
thèse
Doctorant : Jean-Claude Mulekya Kinombe, ofm
Membres du
Jury :
-
R.P. Prof. Mmassi Gabriel SJ, Président
-
R.P. Prof. Xavier Joseph, SJ,
Modérateur
-
R.P. Prof. Patsch Ferenc, SJ, le Censeur
Roma, 18 settembre 2020, ore : 16 :00, Aula: C012
La
présente recherche, comme indique le titre, La
mémoire en théologie fondamentale pratique de J.B. Metz (1928-2019) et J.M. Ela
(1936-2008) : Défi pour le christianisme en R.D. Congo, se propose
d’une part, d’analyser la catégorie théologique de la mémoire dans la
pensée théologique de Metz et Ela. D’autre part, elle cherche à montrer que la mémoire chrétienne met devant l’homme, non seulement la
mémoire de la passion du Christ et de sa résurrection, mais aussi la passion de
l’humanité et l’espérance de la libération. D’où, la nécessité d’un
christianisme ‘mystico-politique’[1] qui se met à la suite du
Christ tout en étant sensible au cri de l’homme qui, au fil de l’histoire,
crie vers Dieu.
1.
Méthode, originalité et limite de
la recherche
Pour
l’élaboration de cette thèse, deux auteurs ont été choisi comme guides : Jean Baptiste Metz, un théologien
allemand ; et Jean-Marc Ela, un théologien et sociologue africain Camerounais.
Dans leurs réflexions théologiques, ils traitent de la ‘mémoire’ comme une
catégorie théologique fondamentale.
Pour bien appréhender
notre problème et la problématique, notre étude a adopté la méthode
herméneutique dans une triple démarche[2]
:
-
La contextualisation pour patrouiller le contexte
historique du monde vécu par Metz et Ela. Avec cette lumière, nous nous sommes
rendu compte que leur théologie résulte de l’histoire personnelle vécue par
chacun pour la crédibilité de tout le christianisme dans le monde contemporain.
-
La
décontextualisation pour dialoguer avec nos deux théologiens en vue de bien
comprendre leur visée d’une théologie fondamentale pratique ayant comme fil
conducteur la ‘mémoire’.
-
La récontextualisation pour nous permettre de faire un
affrontement critique entre ces deux théologiens, synthétisant les points
centraux de leurs pensées théologiques en signalant les différences, les
convergences et surtout leurs contributions au christianisme congolais.
L’originalité de cette
dissertation se réalise justement dans la tentative de mettre en confrontation
deux théologiens, Metz et Ela, autour de l’argument de notre thèse, soulignant
les convergences et les divergences, mais surtout la continuité entre leur
théologie en indiquant leur apport à la théologie, espérant qu’elle contribuera
à la pratique du christianisme en R.D. Congo.
2.
Contenu et structure de la
dissertation
La thèse se ramifie en
cinq chapitres. Le premier focalise toute son attention sur la mémoire comme
concept non seulement philosophique mais aussi théologique fondamentale. Le
deuxième et le troisième chapitre ont pour but de patrouiller les écrits de
Metz et Ela pour exposer leurs réflexions théologiques sur la mémoire
chrétienne. Le quatrième chapitre confronte les pensées théologiques de Metz et
Ela au sujet de la mémoire chrétienne dans le but de relever non seulement les
points de rencontre entre eux, mais aussi les différences et les limites de
leur réflexion du point de vue théologique. Le cinquième chapitre relève les
contributions théologiques de Metz et Ela au christianisme en Afrique mais plus
particulièrement en R.D. Congo.
2.1.
La notion philosophico-théologique de la mémoire
Le premier chapitre,
centré sur la notion philosophico-théologique, offre un cadre très riche sur la
considération philosophique et théologique de la mémoire.
D’abord, dans le cadre
philosophique, le concept de memoria,
anamnèsis, trouve son origine en Platon. Il rend possible une connaissance
rationnelle à partir du rappel d’une connaissance déjà connue bien avant dans
le monde des idées grâce à l’âme. Pour Platon, l’anamnèsis est une donnée que seuls les vrais philosophes possèdent
de par leur capacité de s’élever dans le monde des idées. Le savoir n’est que
reminiscence ; connaitre c’est se souvenir, se remémorer. Son point faible
est qu’il conduit à l’abstraction. Pour cette raison, le champ théologique fait
de la memoria, une figure de
libération de l’homme dans le monde et dans l’histoire.
Dans l’Ancien et le
Nouveau Testament, la mémoire est au centre des événements fondateurs du
judéo-christianisme. Elle suit deux mouvements : elle est à la fois la
mémoire de Dieu pour l’homme, mais aussi la mémoire de l’homme pour Dieu. La
raison théologique qui fonde cette option c’est la fidélité de Dieu à son
alliance ; il est le Dieu «qui n’oubliera pas l’alliance qu’il a conclue
par serment avec tes pères» (Dt 4,31). Dans ce sens, le fidèle prie et invoque
Dieu en toute confiance : «Souviens-toi de ta tendresse, Yahvé, de ton
amour car ils sont de toujours» (Ps 25,6).
La mise en garde que le Seigneur
souligne est l’oubli : «garde-toi d’oublier Yahvé qui t’a fait sortir du
pays d’Égypte, de la main de servitude» (Dt 6,12). De la sorte, la tâche
revient à la famille de pouvoir transmettre aux enfants les merveilles
accomplies par Dieu en faveur de son peuple (cf. Dt 6,7.21-23).
En faisant mémoire des
œuvres fondatrices de la foi d’Israël, ces événements viennent critiquer et
remettre en cause la stratification sociale qui se vit dans l’aujourd’hui de la
société. Cela voudrait signifier que la mémoire
est une invitation à prendre soin de ceux qui sont aujourd’hui démunis (cf. Dt
24,18 ; Mt 25, 37-40). C’est en cela que réside la dimension pratique et
libérante de la mémoire qu’apporte la théologie. D’où,
l’ouverture au deuxième chapitre qui focalise toute son attention sur la
mémoire en théologie fondamentale pratique de Metz.
2.2. La mémoire en
théologie fondamentale pratique de J.B. Metz
Metz qui, ayant connu,
une situation tragique dès le bas âge, à seize ans, enrôlé dans l’armée et
voyant mourir ses amis ne se rappelle que de son cri sans voix[3]. Sur le pas du concile Vatican II,
dans la deuxième moitié des années 60, dans sa conférence tenue au congrès
international de théologie de Toronto, au Canada, du 20 au 24 août 1967[4], Metz exposa le
programme d’une «nouvelle» théologie politique. La nouveauté de sa théologie
politique est exprimée dans ses deux tâches. D’une part, sa tâche négative, est
son engagement pour la de-privatisation
(Entprivatisierung) de la théologie et de la foi ; et d’autre part,
positivement, elle fournit le message eschatologique montrant qu’aucune
«seigneurie» sur terre n’est sujet absolu de l’histoire[5].
Face à cette ‘nouvelle’
théologie politique, naîtront des critiques de la part d’un grand nombre
d’auteurs qui voudraient savoir en quoi ce projet théologique est-il vraiment
chrétien. Quant à Metz, il recourra à la «Thèse de mémoire (die memoria-These)»[6], une catégorie
théologique pour montrer clairement que son projet est bel et bien
chrétien. C’est en elle que repose le
caractère spécifiquement chrétien de la «nouvelle» théologie politique[7] dans la mesure qu’elle est une attitude où
l’homme se souvient des promesses annoncées, et d’espérances vécues à cause de
ces promesses, elle est liée aux souvenirs pour vivre sa vie[8]. De la sorte, pour Metz,
«la foi chrétienne s’articule comme memoria
passionis, mortis et resurrectionnis Jesu Christi»[9]. Elle n’est pas seulement une mémoire glorieuse, elle est
aussi dangereuse. D’où, la question de la théodicée de Metz[10]
soulignant la question de Dieu dans sa version la plus singulière, d’une
certaine façon ‘politique’. Elle est le discours sur Dieu comme cri d’appel
pour le salut des autres, de ceux qui souffrent injustement, des vaincus de
l’histoire[11]. Seule la notion de la
‘réserve eschatologique’ et de la ‘suite du Christ’ dans ses dimensions
mystique et politique constitue la source du courage pour le chrétien. Cette
réflexion ouvre au troisième chapitre qui traite du second auteur de cette
dissertation, Ela.
2.3.
La mémoire dans la théologie africaine de J.M. Ela
De par sa formation
théologique, sociologique et de son expérience sur terrain chez le peuple kirdi
du nord-Cameroun, le théologien africain Ela s’interroge sur le sort de l’homme
africain. Cet homme qui, non seulement sous la colonisation et après les
indépendances, mais aussi sous l’esclavagisme, croupit sous le poids de la
misère et de la pauvreté.
Partant de la mémoire de
l’Afrique, Ela ne cesse de prouver le caractère ‘incomplet’ du christianisme
pénétré en Afrique. Au fait, le christianisme africain a été reçu dans la
tradition caritative du christianisme colonial où, au sein des Nations
chrétiennes, l’esclavage des Noirs n’était que le juste châtiment mérité par la
descendance de Cham le maudit, gémissant dans les ténèbres et l’ombre de la
mort[12] ; et le Dieu qui était présenté aux
africains était étranger au temps, indifférent aux situations sociales,
politiques, économiques et culturelles. C’était un Dieu de la nature qui n’a
comme mission de commander l’adaptation et la soumission à l’ordre des choses,
la docilité aux oppresseurs[13]. Un bon chrétien était celui qui dit ‘oui’ à
tout !
En plus de la mémoire
douloureuse due à la traite des Noires et à la colonisation, l’Afrique est
caractérisée aujourd’hui par des grandes inquiétudes de la montée des
inégalités, de la dégradation des conditions d’existence, de la dépendance de
plus en plus grande de l’extérieur, de l’impérialisme avec ses relais et ses
appareils idéologiques. De là résulte que, si la théologie est un discours sur
Dieu, elle doit s’interroger sur le Dieu de Jésus-Christ tout en restant à
l’écoute des questions des hommes et des femmes dont elle ne peut pas ignorer leurs
situations, leurs inquiétudes et leurs aspirations[14]. C’est dans ce cadre qu’Ela tient à la théologie
de la mémoire, de la mémoire ecclésiale, capable de se transformer en action
libératrice à la lumière de la mission libératrice de Jésus-Christ, qui est à
mesure de rejoindre le dynamisme de l’existence humaine là où Dieu rencontre
l’africain dans son histoire[15]. Dans le chapitre suivant, cette dissertation va
confronter les pensées théologiques de Metz et Ela pour recueillir leur
contribution à la théologie fondamentale qui se veut pratique.
2.4.
Confrontation théologique entre J.B. Metz et J.M. Ela sur
la mémoire en théologie fondamentale pratique
Deux théologiens, Metz et
Ela se rencontrent au tour de la question fondamentale du christianisme comme
‘mémoire’. Pour le premier, convaincu que la foi chrétienne est «une memoria passionis, mortis et resurrectionnis
Jesu Christi »[16], confesse qu’«une memoria resurrectionis, qui ne serait pas memoria passionis, serait de la pure mythologie»[17]. La memoria passionis
a l’objectif de sensibiliser le christianisme à s’attacher à la mémoire
chrétienne critiquant toute tendance insensible à la souffrance des vaincus. La
dimension pratique à laquelle elle invite est la ‘suite’ du Christ dans ses dimensions mystique et politique.
Le second, Ela, au sujet
de la mémoire, accomplit un dépassement théologique face à Metz en mettant
l’accent non seulement sur la passion, mais aussi sur la résurrection. Au nom
de l’Évangile, il invite le christianisme à refuser de faire de la vie sur
terre ‘une vallée de larmes’. Car, le monde d’ici-bas, porte en germe le monde
de la résurrection[18]. Par sa résurrection, le Christ recrée
l’humanité, refait l’homme à neuf en le rendant vivant. De la sorte, par sa
mort et sa résurrection, le Christ est le vainqueur de la mort, le Seigneur et
le Prince de la vie[19], le libérateur,
le donneur de la vie et la Parole de Vie en étant ‘l’aujourd’hui de Dieu’ dans
le monde et dans l’Éternité le salut de Dieu accompli pour toutes les
générations. La figure de Jésus-Christ libérateur, donneur de la vie, qui est
venu pour que le monde ait la vie en abondance (cf. Jn 10,10) constitue un
argument fort de la pensée théologique d’Ela et de la spiritualité africaine. Cette
considération ouvre au dernier chapitre de cette dissertation présentant la
mémoire chrétienne de Metz et Ela comme un grand défi au christianisme en R.D.
Congo.
2.5.
De la mémoire chrétienne de J.B. Metz et J.M. Ela au
christianisme crédible en R.D. Congo
En R.D. Congo, la mémoire constitue l’un des
piliers sur lequel repose non seulement la culture congolaise, mais aussi le
déroulement historico-politique du pays. A côté de la diversité culturelle des
congolais visible à travers la diversité de leurs langues, arts et croyances,
leurs éléments communs sur lesquels s’enracinent leur mémoire sont : la mémoire
de l’Être Suprême, des ancêtres et de la vie comme don et communion. La mémoire est considérée
comme une boussole, un héritage, qui oriente tout congolais dans la vie
terrestre. Elle est ainsi une méta-histoire originaire, conçue, non comme un
simple rappel du passé, mais comme une réactualisation des faits accomplis par
les ancêtres, rappelés par les parents et transmis des pères aux fils de
génération en génération. Les anciens sont de ce fait considérés comme des
‘bibliothèques’ vivantes[20]. Avec la mémoire, le
congolais se comprend qu’il naît dans un monde déjà constitué avant lui, qui le
précède. N’étant pas sa propre source, il se reçoit des autres et doit son être
aux autres faisant parti d’un peuple. Cette dépendance l’ouvre à une dépendance
beaucoup plus radicale avec Dieu qui «est celui qui est par lui-même, qui est
absolument»[21]. La famille constitue le
lieu de la mémoire par excellence. Par ailleurs, la mémoire comme pédagogue ou
lampadaire conserve la capacité de souvenance d’une expérience douloureuse à
éviter dans le présent et l’avenir.
Cependant, la situation sociopolitique et
économique de la R.D. Congo détruit non seulement la mémoire culturelle et chrétienne, mais
aussi le contenu même de la politique. Cette dernière, au lieu d’être une
vocation très noble, très précieuse de la charité, de service en faveur du bien
commun, une voie exigeante de service, de charité et de responsabilité envers
le prochain[22],
n’est qu’un moyen de manipulation, de mensonge, de corruption, de règlement de
compte, d’enrichissement facile peu importe le moyen ; C’est devenu un
canal de distribution d’habits, d’huile, de savon en cas de campagne
électorale. C’est également un système avec lequel l’on annonce des grands
projets avec de bruits, de publicités ; on fait semblant de commencer les
travaux, après quelques mois, tout s’arrête, des milliards d’argent sont
systématiquement volés, à la fin les œuvres annoncées avec pompe n’existent
pas ! Bien que le peuple congolais soit considéré comme un peuple «solidaire»,
la gestion du pays trahit cette hypothèse. L’oubli du
passé fait que la R.D. Congo ne patauge que dans la boue jusqu’aujourd’hui[23]. Sa misère n’a pas seulement des
causes exogènes mais aussi endogènes dues aux congolais eux-mêmes.
Marquée par la misère,
l’effervescence religieuse a élu domicile dans ce pays. Les congolais ont vu finalement leur calvaire
comme une fatalité ; condamnés à la résignation, déprimés, ils se
réfugient dans des sectes, dans la prière, des églises messianiques en végétant
dans la misère, mais en se consolant par les chants et les danses espérant au
bonheur terrestre, aux miracles, aux guérisons et aux prophéties. Les congolais
s’appuient sur des slogans lingala, devenus des maîtres mots dans des églises,
«Kolo kaka, Kolo akosunga» (en français : «Dieu seul nous
délivrera»), «Nzambe akosala» (en français : Dieu va faire),
« Dieu est au contrôle ». Dans les provinces swahiliphones, on entend
dire : «Mungu tu, tusali tu» (en français : Seul Dieu, prions
seulement) ; etc.
Cette effervescence religieuse,
cette hyper-religiosité congolaise est à la base du christianisme exaltationiste
désincarné. De la sorte, en R.D. Congo, dans des églises chrétiennes, des
prédications ne tournent qu’autour d’un Dieu trop piétiste, utilitaire, thaumaturge, avocat
des causes impossibles qui dépanne et agit en lieu et place de l’homme en
trouvant des solutions inespérées et perdues. Dieu y est devenu un «quado»
(lingala, c’est-à-dire, , un réparateur à chercher quand il y a panne) [24], un ‘bouche-trou’[25]. Ainsi, le christianisme
qui sévit dans ce pays voudrait rendre l’homme incapable de s’occuper de sa
responsabilité personnelle et sociale.
Pour que
la R.D. Congo décolle sur le plan socio-politique, économique et religieux, à
la lumière de Metz et Ela, le devoir de la mémoire est à valoriser, une mémoire
non seulement glorieuse, mais aussi douloureuse. Cette mémoire conduira non
seulement à la purification de l’image de Dieu et de l’homme, de la maladie et de
la souffrance, mais aussi à la restauration d’un christianisme congolais crédible
qui, sous le
regard de la notion metzienne de la «réserve eschatologique»[26], devient de plus en plus
mystico-politique[27] et l’Église
elle-même se comprendra comme une ‘institution du second degré’ par rapport au
Royaume de Dieu[28]. C’est ainsi qu’elle annoncera
la Parole de Vie, en dénonçant tout ce qui tue la vie et en renonçant à toute
tendance triomphaliste ; car, dans le niveau où se trouve le pays, la R.D.
Congo a plus besoin de justice, de paix et de développement que des aumônes ou
des assistanats. Elle a plus besoin de l’amour dans sa dimension sociale.
3.
Conclusion
En somme, la mémoire est une
donnée chrétienne théologique fondamentale. Avec elle, en l’insérant dans la
société et l’histoire, Metz et Ela en font une catégorie théologique de
libération de l’homme et de la crédibilité du christianisme dans le monde. De
la sorte, elle constitue un défi
lancé au christianisme congolais en quête des ‘miracles’ comme point de départ pour la refondation de la société congolaise sur de
nouvelles bases de la justice. La voie empruntée par le Christ et
qui doit être celle du christianisme congolais est celle de donner la vie en
abondance (cf. Jn 10,10).
[1] J.B. Metz, Mistica
degli occhi aperti, 175 ; J.B. Metz,
Un temps pour les ordres
religieux?, 36 ; J.M. Ela, Repenser
la théologie africaine, 14.
[2] Cf. G. Shimba- R. Kazadi, Initiation à la
Théologie Africaine, 29-32.
[3] J.B. Metz,
Memoria passionis, 91.
[4] Cf. J.B. Metz,
Il problema di una ‘teologia
politica’, 9-23.
[5] Cf. J.B. Metz, Pour une théologie du monde, 125.
[6] J.B. Metz,
«‘Politische Theolgie’ in der Diskussion», 284.
[7] Cf. J.B. Metz,
La ‘teologia politica’ in
discussione, 254.
[8] Cf. J.B. Metz, La
foi dans l’histoire et dans la société, 225.
[9] J.B. Metz, La
foi dans l’histoire et dans la société, 131.
[10] Cf. J.B. Metz,
«Gefährliche Erinnerungen. Kleiner Brief zu einem großen Thema», 22.
[11] Cf. J.B. Metz, memoria
passionis, 10.
[12] Cf. J.M. Ela, Le
cri de l’homme africain, 38 ; Repenser
la théologie africaine, 69.
[13] Cf. J.M. Ela, Le
cri de l’homme africain, 42.
[14] Cf. J.M. Ela, Repenser
la théologie africaine, 8.
[15] Cf. J.M. Ela, Repenser
la théologie africaine, 262.
[16] J.B. Metz, La
foi dans l’histoire et dans la société, 131.
[17] J.B. Metz, La
foi dans l’histoire et dans la société, 133.
[18] Cf. J.M. Ela, Repenser
la théologie africaine, 83.
[19] Cf. J.M. Ela, Le
cri de l’homme africain, 49.
[20] Chez les Yira ou Nande de
la R.D. Congo, l’ancien est celui qui transmet les conseils crédibles à suivre.
D’où, le proverbe : «A hate mukulu havul’ihano».
[21] B. Sesboüé, L’homme,
merveille de Dieu, 48.
[22] Cf. Francois, Evangelii
Gaudium, 205; Discours aux membres de la fondation ‘Giorgia la Piro’, Roma,
23 mars 2018; Discorso del santo Padre Francesco a un gruppo della
Pontificia commissione per l’America Latina, Roma, 4 marzo 2019.
[23] W. Moka-mubelo.,
«L’utopie de la justice restauratrice», 126-127.
[24] Contrairement à cette mentalité
installée dans le chef de congolais, un musicien congolais Lumbala chante «Nzambe ya solo aza Nzambe ya quado te, oyo
tokolukaka soki pine etoboki» (en français : Le vrai Dieu n’est pas un
réparateur des pneus dont nous avons besoin seulement en cas de crevaison). A
Kinshasa, le ‘quado’ désigne la
personne qui exerce le métier de réparation des pneus des véhicules. C’est un
service de secours se trouvant le long des avenues et des rues qui dépanne en
quelques minutes un pneu troué ou éclaté pendant la course du véhicule ou de la
moto. En n’identifiant pas le vrai Dieu au besoin, Lumbala est convaincu que
Dieu n’est pas ‘un bouche-trou’ reconnu exclusivement aux ‘limites’ de la
possibilité humaine, mais il est le centre de la vie humaine. Car, il doit être
reconnu dans la vie, non strictement en cas de mort, de maladie, de santé, de
souffrance, de péché, mais dans toute la vie. En Jésus-Christ, Dieu est le
centre de la vie humaine. C. Lubamba, Mandangamanga, 2010.
[25] Selon Bonhoeffer, Dieu est
considéré comme «le deus ex macchina, [...]
pour résoudre apparemment les problèmes insolubles [...] le bouche-trou de
notre connaissance imparfaite». D. Bonhoeffer, Résistance et soumission, 2016.
[26] J.B. Metz, Pour
une théologie du monde, 136 ; J.B. Metz,
«Il problema di una ‘teologia politica’», 15.
[27] Cf. J.B. Metz, Un temps pour les ordres
religieux ?, 36 ; .B. Metz,
Mistica degli occhi aperti, 175.
[28] Cf. J.B. Metz, Pour une théologie du monde, 136.
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