Curie provinciale: 3645, Avenue Kasapa Lubumbashi. République Démocratique du Congo. secprobeafofm@hotmail.fr

11 avril 2023

Échos de la Jeunesse franciscaine (Jefra) de Kolwezi

La jeunesse franciscaine et quelques nécessiteux du Centre Uzima

Paix et Bien !!! 

Dans le soucis de vivre l'évangile sur les traces de notre père séraphique Saint François d'Assise, la jeunesse franciscaine de Kolwezi a organisé une série d'activité liée au charisme franciscain en deux étapes :

L05 décembre 2022, à l'occasion de la journée nationale de l'arbre, les jeunes avaient planté les arbres dans plusieurs cours et jardins. La fraternité Saint Jean 23 de Kolwezi, lparoisse Christ-Sauveur de Kanina, la résidence de son Excellence Monseigneur Nestor Ngoy Katahwa évêque émérite de Kolwezi, etc. ont bénéficié des jeunes arbres. L’idéal de cette action comme le dit le frère Popaul Sumahili, ofm est de “ non seulement boiser les nouveau terrain, mais aussi reboiser là où les arbres ont disparus ou ont pris de l’âge. Car bon nombre d’arbres sont de l’époque coloniale.” 

Le 07 avril 2023, jour de la passion du Seigneur, la jeunesse franciscaine de Kolwezi a fait une action de charité comme le demande l’Église durant le carême. Il s’agissait de la visite des plus démunis afin de leur apporter la joie de vivre. C'est ainsi que le Centre nutritionnel Uzima de la commune de  Manika géré par les sœurs Salvatoriennes a été choisi à cet effet.

Cette visite a permis aux jeunes amis du Poverelo d’Assise de voir combien la misère est réelle. Elle peut mettre en danger la vie des certains nourrissons et jeunes enfants face à l’impuissance des parents à leur donner une alimentation adéquate. 

Ces deux expériences ont aidé vraiment les jeunesses à vivre la vie franciscaine en aimant la nature et en visitant les nécessiteux. C’est pourquoi le frère Christian Mbayo, ofm s’exprime en ces termes: “ Voilà pourquoi, nous encourageons tous nos jeunes à continuer à vivre avec joie notre spiritualité franciscaine partout où le besoin se fait sentir.”

Nous ne saurons finir notre Échos de la Jefra sans remercier tous nos bienfaiteurs, les frères et sœurs de l'Ordre des franciscains séculiers de Kolwezi et tous les frères franciscains du Scolasticat Saint Jean 23 de Kolwezi pour la  proximité et le témoignage de vie à notre égard. Puisse Jésus le Ressuscité nous bénir!


Les Assistants spirituels Jefra Kolwezi

  Fr. Popaul KABALU SUMAHILI, ofm

  Fr. Christian MBAYO, ofm

Mgr Nestor Ngoy Katahwa, les frères ofm et  quelques les jeunes de la Jefra

Quelques arbustes

Mgr Nestor Ngoy travaillant avec les jeunes

Deux jeunes de la Jefra
Le Centre Uzima de la Manika

Frère Popaul Sumaihili, ofm et quelques Jeunes de la Jefra



08 avril 2023

Message de Pâques 2023. "Il n'est pas ici, il est ressuscité" Alléluia. Lc 26 24, 6


Chères sœurs et chers frères,

Fatigués et marqués par la longue pandémie, assommés et choqués par les bruits de la guerre, terrorisés et surpris par le grand séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie, jamais auparavant nous n'avons risqué de ne pas percevoir la force extraordinaire de la résurrection, un événement qui a percé et éclairé l'obscurité de la nuit. Jamais nous ne risquons de garder le feu de la plus belle des nouvelles sous les cendres d'une profonde tristesse et angoisse. « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre » (Lc 24, 34). Avec foi, pouvons-nous, à notre tour, crier fort que le Seigneur est vraiment ressuscité, il apparaît chaque jour dans nos vies, dans notre fragilité humaine, dans nos engagements quotidiens et dans le visage de l’inconnu rencontré sur notre route d’incertitude et de découragement !

En pensant à vous mes chers frères et sœurs, avec joie, je souhaite à chacun de vous une joyeuse fête de Pâques et le temps d'espérance qui nous attend. Le Christ est vivant, il est ressuscité, il est présent au cœur même de nos vies, de nos existences et de nos différentes préoccupations. C'est le souhait que nous échangeons, l'engagement que nous prenons, la bonne nouvelle que nous voulons annoncer à tous par le témoignage de notre vie, en diffusant l'espérance, l'amour et la paix du Christ ressuscité. Les vents de la guerre et de la violence, de la discrimination, de l’exclusion malheureusement, continuent à souffler dans beaucoup de coins du monde. L'égoïsme du cœur humain a obscurci la vision de ceux qui, sans tenir compte de la leçon que l'histoire nous a donnée et qui pousse plus d’une personne à se demander : « où va le monde » ? Faisant l’autopsie de notre humanité, la première proposition d’une approche thérapeutique spirituelle, théologique et éthique serait d’être porteur de la culture de la paix, de la joie, de la fraternité et de l’amour entre nous et entre tous les peuples. C’est à cela que nous sommes invités par le Christ ressuscité. Il nous invite à participer à sa gloire et à sa victoire de bien sur le mal, de la lumière sur les ténèbres. 

Une paix capable de changer le monde

Frères et sœurs, essayons d’imiter le courage et la belle découverte que font Marie Madeleine, et les autres femmes. C'est le premier jour de la semaine, le lendemain du sabbat, le jour du Seigneur, et tôt le matin, à l'aube, ces femmes disciples de Jésus, qui étaient venues de Galilée à Jérusalem avec lui, ces femmes qui avaient été témoins de sa mort et de son ensevelissement le vendredi soir, se rendent au tombeau de Jésus avec les parfums qu'elles avaient préparés. Après la mort de Jésus, le soir, à cause de l’imminence du début du sabbat, les rites de l'onction n’ont pas été faits. 

Alors les femmes venues faire l'onction rituelle sur le corps de leur Maître se trouvent devant quelque chose d'inattendu : le tombeau est ouvert. La pierre qui le fermait a été roulée et le corps de Jésus n'est plus là : le tombeau est non seulement ouvert mais vide. Les femmes sont perplexes, incertaines, elles s'interrogent : le corps de celui qu'elles ont vu et suivi, ce corps qu'elles sont venues oindre et embrasser pour la dernière fois, n'est plus là. Humainement, elles pensent que quelqu'un l'a enlevé. Peut-être que ceux qui l'ont tué ne veulent pas qu'il y ait une tombe pour vénérer son corps. Seule une intervention ou une révélation de Dieu, seule une parole peut donner un sens et une signification à ce tombeau vide. C'est ainsi que deux hommes, révélateurs de la Parole de Dieu, se présentent aux femmes qui, saisies de crainte, baissent le visage vers la terre. Mais ils leur disent : "Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est pas ici, il est ressuscité" (Lc 24, 5-6).

Cette annonce doit atteindre le cœur de chaque femme et de chaque homme, car c'est là que Dieu veut semer cette bonne nouvelle : Jésus est ressuscité, il y a de l'espoir pour tous. L'amour a gagné. Nous aussi, choqués et aigris, comme les femmes disciples de Jésus, nous pouvons nous demander ce que signifie cet événement. Que signifie le fait que le Christ soit ressuscité ? Cela signifie que l'amour est plus fort que le mal, que l’amour a vaincu la mort. Quand tout semble fini, Dieu intervient pour redonner vigueur et force à nos vies. Accueillons la grâce de la résurrection du Christ. Laissons-nous renouveler par la miséricorde de Dieu, laissons la puissance de son amour transformer nos vies. Ne nous fermons pas à la nouveauté que Dieu veut apporter à ce monde marqué par le mal, la violence, l’incertitude et la mort. Nous sommes fatigués, déçus, mais ne nous résignons pas au mal et ne nous lassons pas de semer le bien. Faire le bien, être artisan de paix, porteur de la vie, constructeur de ponts de fraternité et d’amitié, contaminateur de la joie et de l’amour : tout cela devrait et doit être notre style de vie, notre nouvelle identité acquise grâce à la résurrection du Christ Jésus. C’est le temps de nous lever, de nous mettre en route pour une expérience nouvelle !

Construisons ensemble une solidarité communautaire, fraternelle et durable  

Frères et sœurs, les gestes de solidarité que notre communauté paroissiale a pu réaliser ensemble avec des amis qui nous soutiennent de loin et de près, sont-là des signes visibles de résurrection. Bien sûr, ne baissons pas la garde ! Ne courons pas le risque de limiter notre générosité à un temps donné, à des personnes seulement connues, mais devenons des acteurs de justice et de paix dans notre vie quotidienne. Embrassons tous dans une grande étreinte de tendresse les nombreuses victimes de catastrophes naturelles qui a frappé notre territoire (quoiqu’un peu loin d’Istanbul), les victimes de l’indifférence et de la méchanceté des hommes et des femmes, ceux et celles qui ont été obligés de quitter leurs pays, leurs terres à cause de l’irresponsabilité et de la méchanceté des dirigeants. Ne soyons surtout pas complices du malheur de nos frères et sœurs par notre inaction, passivité, indifférence, par notre risque de léthargie spirituelle. La Pâques nous invite à un engagement sincère et vrai pour le bien de tous afin de construire un monde plus juste et plus fraternel. 

Frères et sœurs, je voudrais conclure en vous demandant une prière spéciale pour notre communauté paroissiale. Vous le savez que le nombre de familles engagées diminue de moins en moins. Prions afin que Dieu nous envoie les ouvriers dans cette moisson pour la résurrection de notre chère paroisse de Saint Louis des français à Istanbul : "Jésus, tu es notre espérance. Que ta force nous rende toujours plus forts, qu'elle nous donne le courage de ne jamais abandonner". Prions également pour Can Canasyan qui recevra le sacrement de baptême ; pour Adrien qui fera sa première communion ; et pour Isabelle et Catherine qui recevront le sacrement de confirmation, que le Seigneur affermisse leur foi et leur charité. Prions aussi pour tous les préparatifs de la tenue des journées pastorales de la CCFM (Communauté Catholique Francophone au Monde) prévues du 04 au 08 octobre à Istanbul. C’est une grande responsabilité et un honneur d’accueillir chez nous toutes les aumôneries francophones de l’étranger. C’est pourquoi, nous avons besoin de votre soutien spirituel, logistique et financier dans la mesure du possible.  

Merci donc à vous tous mes frères et sœurs dans le Christ, petits et grands ; à vous tous qui êtes engagés dans le service de la paroisse. C’est pour moi le lieu et l’occasion d’exprimer toute ma gratitude et ma reconnaissance aux familles qui vont devoir laisser physiquement Istanbul cet été. Merci de votre sens de responsabilité, de votre engagement et que Dieu, partout où vous serez, rende fructueux votre apostolat.  Marchons donc ensemble en louant et en remerciant le Seigneur pour les merveilles qu'il accomplit toujours dans nos vies. Dans les froides fissures de l'existence humaine se cache la chaude lumière de la renaissance ; dans les blessures du cœur est enfouie une semence d'éternité prête à germer.

Voici le jour que fit le Seigneur, jour de fête et de joie, Alléluia!

Je souhaite à vous toutes et tous, à vos familles, à vos amis et proches et à tous les amis et anciens de Saint Louis des français/Istanbul une joyeuse et fête de Pâques rayonnante de grâce, de joie et de sainteté.


Pour la paroisse Saint Louis des français/ Istanbul

Frère Georges Misange ofm, curé.  

Pâques 2023 

04 avril 2023

Message du ministre Provincial aux frères de la province Saint Benoît l'Africain/Pâques 2023



« La paix soit avec vous !

Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20, 21).

 

Chers frères, que le Seigneur vous donne sa paix !

Comme d’habitude, je me tourne vers vous pour vous adresser un petit mot d’encouragement fraternel en ce jour de fête de Saint Benoit l’Africain, Patron  de notre Province  et, surtout à l’occasion de la célébration de la fête Pascale 2023, je suis heureux de nous  faire retentir les paroles réconfortantes du Christ ressuscité à ses disciples : « la paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ».  

« La paix soit avec vous » !

Chers Frères, le Christ ressuscité donne la paix à ses disciples : La paix soit avec vous », dit-il en entrant au Cénacle, et par trois fois il répète cette salutation (cf. Jn 20, 19. 21. 26). Cette expression, « la paix soit avec vous », en hébreu « shaloom », contient et synthétise tout le message pascal. Il ne s’agit pas d’un simple souhait qui se traduirait par « la paix soit avec vous » mais plutôt par « Paix à vous ! ». Il s’agit donc d’un don. Ainsi comprise, la paix est un don offert aux hommes par le Christ ; elle est le fruit de la vie nouvelle inaugurée par sa résurrection[1]. Tout baptisé, est donc appelé à témoigner de la paix et de la joie du Christ ressuscité. 

Par ce don du Christ, nous sommes tous invités  à être dans le monde, les porteurs de la paix, les messagers de la joie parfaite et membres du Christ ressuscité. La paix devra être vécue en nous même, au milieu de nous, dans nos fraternités, dans nos divers milieux d’apostolats comme un « don » de Dieu. La paix du Christ ressuscité nous amène à pouvoir cultiver entre nous et avec le monde que nous contactons, un dialogue pacifique et courtois, vivant sobrement et humblement, contents de ce que nous sommes et de ce qui nous est offert. Cela fait notre identité comme Frères Mineurs dans le monde.

« Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20, 21).

Le Christ, après avoir répété « Paix à vous », il dit : « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie ». Ce don de la paix ne doit pas rester entre les disciples, mais qu’il soit communiqué à toute l’humanité. Le fils lui-même a fait savoir ce qu’il a reçu du Père et à son tour il envoie les disciples à communiquer cela. C’est une mission qu’il leur donne. Cette mission consiste à prolonger dans le temps et dans l’espace le don de la vie qu’il a offerte. 

Chers Frères, la vocation franciscaine est aussi essentiellement missionnaire. Ainsi, comme         « pèlerins et étrangers » dans le monde (RB 6, 2 ; Test 24)  nous continuons à être des « disciples missionnaires »[2] pour annoncer la Paix, mais pas partisans du monde.

A l’étape où nous sommes, fort est de constater et affirmer que dans notre Province les frères sont heureux de leur vocation de frère mineur et donc disciples missionnaires. Malgré les divers défis qu’affrontent l’Église et le monde aujourd’hui, nous, frères mineurs, nous reconnaissons qu’il y a aussi des possibilités au milieu des difficultés »[3]. De partout où les frères se trouvent, les frères se donnent volontiers à une vie fraternelle apaisée et à un apostolat fructueux comme des bons chevaliers de l’annonce de la Bonne Nouvelle de la Paix. Je nous encourage à rester unis au Christ et à son Eglise à travers un témoignage de vie digne des disciples du Christ ressuscité. Gardons-nous de toute forme de jonglerie pastorale.  

Pour être des disciples du Christ ressuscité à travers le monde, cela passe d’abord par une vie commune entre nous dans nos fraternités. Savoir se soutenir, se rendre  mutuellement service pour témoigner de la réconciliation dans le Christ au-delà de toutes nos divergences car, de la capacité de vivre l’obéissance et service réciproque dans nos fraternité, en concrétisant l’être frère-en-relation, naîtra l’aptitude à témoigner que le Christ est notre paix, notre réconciliation, celui qui a rassemblé l’humanité désagrégée par le péché[4].

Je reviens, une fois de plus, sur la problématique de la promotion d’une « économie fraternelle »[5] dans notre Province, selon les décisions du Chapitre Provincial 2022. Depuis le lancement de la contribution mensuelle le mois passé, nous avons constaté avec grande joie et satisfaction la volonté pour les frères de donner leur contribution à la Province. Nous encourageons et félicitons tous ceux qui se sont dépensés pour répondre à ce besoin indispensable pour le développement de notre Province. Notre capacité de contribuer témoigne aussi de notre prise de conscience et du sens d’appartenance à la Province.

Que ceux qui trainent encore les pieds fournissent l’effort de s’aligner dans cette dynamique de vie commune dans notre Province et s’acquitter régulièrement en temps réel.  

J’encourage aussi la contribution locale dans nos fraternités. Cela facilitera une vie commune paisible pendant le moment de joie (célébration de nos anniversaires et autres)[6] ;  tout comme pendant le moment difficile (moment d’un deuil pour un membre de la fraternité éprouvé par le deuil dans sa famille biologique)[7].

Notre jeune Province a indispensablement besoin du concours de chacun d’entre nous, chacun selon le don reçu du Seigneur. Le Christ ressuscité qui nous unit est plus fort que nos petits différents. 

Pour clore ce propos j’implore la bénédiction et la grâce de Dieu sur tous les Frères avec cette bénédiction de st François d’Assise : «  Quiconque observera cela  qu’il soit comblé au ciel de la bénédiction du  Père très haut, et qu’il soit comblé sur terre de la bénédiction de son Fils bien aimé avec le très saint esprit Paraclet, et toutes les vertus des cieux et tous les saints . Et Moi  frère François tout petit, votre serviteur, autant que je puis, je vous confirme au-dedans et au dehors de cette très sainte bénédiction ». 

À tous et à Chacun, Bonne fête de Saint Benoît l’Africain et Bonne fête de Pâques ! 


Fait à Lubumbashi, le 04 avril 2023, en la Fête de Saint Benoît l’Africain, Patron de notre Province.


Frère André MURHABALE Ofm

Ministre Provincial


[1] Pape Jean-Paul II, Audience générale du 23 avril (*).

[2] Evangelii Gaudium, 120.

[3] Doc. Final Chap. Gen. 2021 Répondant à l’invitation du Saint-Esprit comme Frères Mineurs dans l’Église

   et dans le monde, n°2.

[4] Cf. A la suite du Christ pour un monde Fraternel. Guide pour l’approfondissement des priorités de l’Ordre des Frères Mineurs (2003-2009), p.15.

[5] Doc Final Chap Gen. 2021n°22.

[6] Cf. SSPP, art. 11.

[7] Cf. SSPP, art. 9, § 3 et 4.

  



La célébration de la messe des rameaux au village Katuba.

 

Frère Blanchard Nduwa, ofm, curé de la Paroisse 
Saint André de la mission Lubanda


Venu de la mission Lubanda, sous la pluie et sur une route qui laisse à désirer, le dimanche passé (2 avril 2023), j’ai eu la joie de célébrer la messe des Rameaux au village Katuba. Ce dernier est situé à 42 km de Lubanda dans le diocèse de Kilwa-KasengaMes paroissiens de saint Joseph de Katuba et de Sainte Marie de Lutandula, rameaux en mains, se sont réunis pour célébrer non seulement l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem mais aussi sa passion.

 

C’est avec des chants des joies exécutés par la chorale de deux chapelles que la procession a été faite avec des rameaux en mains. Jeunes et vieux, tous ont chanté “Hosanna”. Tout le monde a écouté la lecture de la passion en silence

 

Dans la brève homélie, j’ai mis l’accent sur l’accueil triomphal de Jésus et la trahison de Jésus qui l’a conduit à la crucifixion. J’ai pu inviter les fidèles chrétiens à cultiver l'esprit d'entraide sans distinction de race, de tribus, de culture, etc. à l'instar de Simon de Cyrène et de Véronique envers Jésus. Et aussi à éradiquer dans les cœurs tout caractère versatile dans le quotidien comme ceux qui ont chanté pour Jésus comme roi, mais au fond de leur cœur, ils aimaient Barabbas. Je finis mon homélie en disant: “ Ne crucifions pas nos frères et sœurs pour nos intérêts égoïstes et éphémères.

 

La célébration eucharistique s’est poursuivi sous la pluie. Il convient de savoir que la messe était célébré sous des arbres. En effet, la chapelle saint Joseph s’est effondrée il y a quelques années à cause de forte pluie. Rien n’a découragé le peuple de Dieu à continuer la messe. J’ai vraiment apprécier la grandeur de la foi des mes paroissiens. Il y a de quoi rendre gloire à Dieu. La messe a été vraiment un lieu de communion malgré l’intempérie et l’effondrement du bâtiment. Vraiment tout pour la gloire de Dieu.


Frère Blanchard Nduwa, ofm


Frère Blanchard Nduwa, ofm en route vers le Village Katuba

L'état de route sous la pluie



Préparation des rameaux avant la bénédiction


Bénédiction des rameaux

Debut de la procession

Chorales






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