Curie provinciale: 3645, Avenue Kasapa Lubumbashi. République Démocratique du Congo. secprobeafofm@hotmail.fr

24 décembre 2021

Message du ministre provincial pour noël 2021 et bonne année 2022

Chapelle des sœurs Franciscaines missionnaires de Marie/Gombe-Kinshasa

Admonition 27

CHERS FRERES ET SŒURS

Paix et bien!

En  ce moment où nous sommes au seuil de la fête de naissance de notre sauveur Jésus et du nouvel an  2022, permettez-nous de vous souhaiter nos vœux les meilleurs (de Noel 2021 et du nouvel an 2022). En vous souhaitant nos meilleurs vœux nous voulons en même temps invoquer la bénédiction du Seigneur sur nous tous. Comme de coutume, dans le temps le plus reculé la population recourait à Dieu pour implorer sa bénédiction en diverses circonstances. Par exemple Nombres 6,22-27 : " Voici en quel terme  vous bénirez les fils d’Israël : 

Que le Seigneur te bénisse et te garde !

Que le Seigneur fasse briller sur ton visage !

Qu’il te prenne en grâce!

Que le Seigneur tourne vers toi ton visage !, qu’il t’apporte la paix !"

Notre père Séraphique avait aussi l’habitude de bénir ses frères sans se payer des mots et sans les chercher à tâtons en ces termes: 

"Que le Seigneur mes frères vous donne sa grâce  et sa paix…..que le Seigneur vous bénisse au dedans et au dehors et vous accorde sa sainte bénédiction…et moi frère François je vous bénis au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit…" (Testament 40).

Au nom de Dieu et par l’intercession de Saint François, nous vous transmettons nos souhaits les plus émis pour passer une bonne fête de noël et du nouvel an…..Que l’année 2022 soit pour nous tous  une année de bénédiction,  année pleine  de bons fruits, année de discernement et de succès.

Pour bien démarrer  et cette nouvelle année qui pointe à l’horizon, permettez-nous de faire un recul ("Il faut reculer pour mieux sauter", dit-on) en rappelant l’accent que nous avons mis sur le message du 2 octobre 2021 (message de la fête de Sainte François d’assise). En effet, nous avons retracé tant soit peu un petit parcours et constat de notre vie spirituelle et fraternelle comme frères mineurs dans notre province. Quelque chose laissait à désirer sur le plan spirituel et fraternel.  Certes, tout le monde n’est pas concerné. L’année passée a eu ses revers, ses diversités…En fait, espérons que cette année sera plus fructueuse…. "outre-mer outre-moeurs" dit-on. Dans le message dernier nous avons pu relever une quasi négligence de la vie  de  prière , fondement et socle de la vie en fraternité. Dans la prière nous pouvons trouver l’unité dans la communauté et la paix comme fruit de l’entente, «Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es».

Nous avons épinglé que dans certaines communautés la prière n’existe presque pas ou du moins existe  d’une façon superficielle et cela a des retombées  négatives, tel que disions-nous  plus haut: dis-moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es--sur la vie fraternelle et communautaire. Certainement, il y a des communautés qui se marquent et démarquent par la fréquentation régulière de la chapelle (surtout nos maisons de formation).  Certainement qu’il y en a qui prient personnellement….le cœur de l’homme est insondable…Merci et courage encore pour cette année 2022. Vivons toujours en relation avec notre Dieu. Jacques Alberionne  (fondateur des filles de Saint Paul disait : "SI TU VIS TON AGE DANS LA PRIERE TU TU PASSERAS TON SACERDOCE SANS VIEILLESSE…". La vieillesse spirituelle peut nous conduire à ces maux évoqués dans le message du 2 octobre 2021.

On ne nous demande pas de changer miraculeusement  mais de changer peu à peu, tant soit peu, peu s’en faut… Le pape François se l’exclamait: "La prière n’est pas une baguette magique… Dieu perfectionne l’homme en se conformant à la mesure de l’homme" (Pape François, Audience générale  26 mai 2021). 

Saint François nous trempe dans l’actualité par sa prière. Dans sa prière  quotidienne, il ne cessait  de lier intimement prière et relations humaines  quand il disait :

Seigneur fais de moi un instrument de ta paix...

Là où il y a de la haine, que je mette l’amour

Là où il y a l’offense, que je mette le pardon

Là où il y a la discorde, que je mette  l’union...

Voilà chers frères et sœurs la piste à suivre pour bien façonner notre vie religieuse. Ne nous fatiguons pas  d’aller de l’avant. La prière est pour nous l’oxygène qui fait respirer et vivre notre vie spirituelle et fraternelle. 

CHERS FRERES ET SŒURS,

NOUS VOUS SOUHAITONS UNE BONNE FETE DE NOEL 2021  ET UNE BONNE ET FRUCTUEUSE ANNEE 2022.


Frère André Murhabale, ofm

Ministre Provincial

Vœux de noël du ministre général

Rome, le 8 décembre 2021

A tous les Frères Mineurs de l'ordre

A toutes les soeurs Pauvres de l'Ordre de Sainte Claire

Aux frères et amis de notre Ordre


Chers Frères et Sœurs, Que le Seigneur vous donne la paix!

Je voudrais m’introduire avec vous dans les sentiments de saint François, quand au cours de la Noël de 1223, il exauça son impulsion inquiète et s’enfila entre les rochers et les bois autour du village de Greccio. Non pas seul mais accompagné par ses frères et par une humanité simple et pauvre, une humanité faite de paysans, de gens humbles.

Ce qui a amené frère François à vivre ce Noël ce fut le désir irrésistible de voir de ses yeux la pauvreté dans laquelle le Seigneur Jésus voulut naître. Et cela afin de croire que Lui – crucifié et ressuscité - était présent, vivant et glorifié dans l’Esprit Saint, caché sous le peu d’apparence du pain jusqu’au jour de son retour.

 Claire vivra de ce même regard de stupeur et d’amour qui nourrit sa foi et la concentre sur la pauvreté de Jésus, de sa naissance, au long de toute sa vie, jusqu’à la Croix. La vie de Claire est transformée et rendue en tout semblable au Christ pauvre, tout comme celle de ses sœurs.

 Voir et croire sont deux verbes, nous le savons bien, centraux en saint François.

 Voir nous rappelle l’aspect physique de la foi de François: il ne lui suffit pas de penser, mais il veut voir avec ses yeux, toucher avec ses mains, humer avec ses narines, entendre avec ses oreille, savourer avec sa langue. En somme, toute sa personne, ses sens, sont mis en mouvement par le désir, par ce qui l’émeut au plus profond. La foi est simplement vie pour lui.

 Je me demande si j’ai encore fort en moi le désir de voir et de toucher le Seigneur. Peut-être qu’autre chose me touche beaucoup plus. Alors j’ai besoin comme François de sortir de de ma zone de confort et de me mettre en route vers un lieu divers et parfois hostile auquel les bois et les rochers de Greccio font allusion. C’est ici que je peux écouter à nouveau ce désir qui habite en moi, dans le gémissement–même de la création, notre maison commune; voir le Seigneur Jésus dans le mystère de sa pauvreté et de sa faiblesse, m’ouvrir et nous ouvrir encore dans l’Esprit à une rencontre renouvelée avec Lui.

 C’est par la joie que François a vécu «physiquement» cette rencontre: il touche le corps du Seigneur dans l’Évangile, lu et écouté chaque jour; il le voit dans le lépreux, chez ses frères, chez les pauvres prêtres, chez les pécheurs; il voit la pauvreté de Jésus dans le paradoxe de la condition humaine, magnifique et en même temps vouée à la mort. Il observe dans les yeux cette fragilité, finalement libérée de l’amertume et de la mort.

De la rencontre avec Jésus fleurit pour lui la joie de la foi, le nouveau regard de l’homme ressuscité qui voit la présence de Dieu en toutes les créatures et pour ce motif le loue et Lui restitue tout bien.

Croire: la foi est enflammée par cette rencontre qui m’a touché et a laissé son signe dans la chair de ma vie. Notre croire individuel nait et est protégé par le grand «oui» de la foi de l’Église. Voilà ce qu’accomplit ce voir, ce toucher et se laisser rejoindre. Nous cherchons encore l’écho de ce «oui» dans le mystérieux voyage que, par des voies diverses, tant de gens font vers le Mystère.

Un croire sans voir pourrait réduire la foi à une idée, qui simplement n’a plus rien à voir avec ma vie et s’effondre, même si, extérieurement, on continue à accomplir des gestes religieux.

 C’est la joie le signe que notre foi est encore vivante; la tristesse et la lamentation sont la chambre à gaz de la foi qui lentement devient narcotique, perd le contact avec la dimension «physique» de notre chair, de la vie et se fait seulement intellectuelle ou moralisante. Ou bien disparait.

 Soyons vigilants, frères et sœurs bénis, car cela peut aussi arriver à nous et en effet cela se produit quand: je considère la foi comme automatique et je ne soigne pas avec créativité la vie de prière dans le silence et la contemplation, je perds le contact avec la parole de Dieu, je laisse l’Eucharistie devenir une routine, je ne recours pas joyeusement au Sacrement de la Réconciliation, je sépare la foi de la vie, je ne pardonne pas et je ne dépense pas ma vie pour les autres, je m’éloigne des pauvres et je m’adapte à une vie commode et garantie.

 Voir et croire, voici les pas de François, désarmants dans leur simplicité et profondeur.

 En ce Noël 2021 vivons encore l’attente du Seigneur qui nourrit la foi. Il est présent dans le clair-obscur de ce temps qui nous demande écoute, discernement et décision:

- la peur diffuse de la pandémie qui semble ne pas avoir fin et nous transforme, y compris quant au poste qu’y revêtent la science et la technologie, et cela partout désormais:

- la solidarité que tant de personnes ont manifestée sur le terrain dans cette émergence, comme nous n’y pensions pas;

- l’accumulation de migrants et réfugiés à tellement de frontières, avec le sentiment d’impuissance que cela provoque en nous;

- les signes concrets d’accueil et d’ouverture à l’autre, en payant de notre personne;

 - la souffrance de notre mère terre, rongée par la douleur de tant de femmes, d’hommes et d’enfants blessés dans leur dignité physique et morale;

 - les signes de résistance et de responsabilité pour l’avenir de la maison commune, surtout de la part des plus jeunes.

- les foyers de guerre, de terreur et de répression répandus dans le monde, et il y en a tellement que ce n’est plus une nouvelle;

- le travail silencieux de celui qui se fait de nombreuses manières ouvrier et médiateur de paix et justice.

 Cette liste pourrait continuer. Nous sommes appelés à célébrer Noël les yeux ouverts et capables de voir cette réalité en nous et autour de nous. Chacun de nous en partant de nous-mêmes faisons un pas vers ce bois de Greccio, parmi les rochers, pour voir un Enfant qui nait exactement dans cette pauvre réalité.

Pendant ce Noël je crois que je suis et que nous sommes appelés à renouveler notre manière de voir et de croire.

Ce qui le demande, c’est le temps que nous vivons et qui consume toute sécurité, aussi celle religieuse.

 Ce qui le demande c’est la dynamique même de la foi, qui est chemin, recherche, adhésion toujours renouvelée.

Ce qui le demande, c’est notre vie religieuse, qui aujourd’hui réclame une profonde signification rénovée dans les divers contextes où nous vivons de par le monde.

Et cette peur que peut-être nous avons encore de Dieu nous le demande aussi: rappelons-nous que Lui nous donne tout et ne nous retire rien; il s’offre lui-même à nous comme un père fait pour ses enfants; il nous révèle son visage de miséricorde et de grâce afin que vive notre humanité.

Ce qui nous le demande c’est le fait qu’aujourd’hui la foi perd du sens pour la vie de tant d’individus dans le monde et souvent aussi pour nous, qui avons choisi la suite du Seigneur.

François nous surprend comme toujours, et nous indique le chemin qui porte à Greccio, c’est à dire vers les lieux distants, loin des grandes routes, pour redécouvrir justement ici la possibilité d’un croire nouveau, riche encore aujourd’hui de vie et d’avenir, à rechercher comme des pèlerins dans la nuit.

Mon souhait pour ce Saint Noël de 2021 est tout en ceci : que nous puissions ouvrir les yeux dans l’Esprit Saint et croire au mystère de la pauvreté de Jésus et de sa Très Sainte Mère. Et de ces «yeux spirituels» laisser rallumer la flamme de la foi. Enflammés par le feu de l’Esprit Saint, nous deviendrons de plus en plus incandescents contre tout immobilisme gelé de notre cœur. Nous serons ainsi, dans les différentes parties du monde que nous habitons, ce signe prophétique que nous sommes appelés à être par vocation, présence du Christ crucifié et ressuscité pour chaque frère et chaque sœur que le Seigneur nous donne de rencontrer.

Voilà le signe prophétique que François et Claire ont étés dans la chaleur de leur foi qui fut une recherche humble - et non pas possession – de la Présence du Vivant dans toutes les créatures.

Voilà le signe que nous pouvons être chaque fois que nous ne craignons pas de voir et croire encore.

 Joyeux Noël, frères et sœurs,  et rappelons-nous mutuellement au Seigneur qui vient.    

 

 Votre frère et serviteur

Frère Massimo Fusarelli, ofm

Ministre Général

 

 Source: https://ofm.org/blog/christmas-greetings-from-the-minister-general/


19 décembre 2021

Inauguration de la nouvelle église Christ Sauveur de Kanina


Paroisse Christ Sauveur

« Seigneur , j’aime la maison que tu habites et le lieu où demeure ta gloire" Ps 26 (25), 8

La paroisse Christ Sauveur Kanina/Kolwezi était en liesse ce dimanche 19 décembre 2021. Son Excellence Monseigneur Nestor Ngoy Katahwa a procédé à la bénédiction de la Nouvelle Église paroissiale. La joie était vraiment au rendez-vous.  Les chants d’action de grâce ont retenti pour accompagner cet évènement grandiose.

Ce nouvel édifice sans prétention aucune devient une des plus belles églises du diocèse de Kolwezi. Sa construction a connu l'effort non seulement des paroissiens de Christ Sauveur mais aussi des personnes de bonne volonté.

Nos sincères remerciements à Monseigneur Nestor qui a permis que cette œuvre se réalise. Notre gratitude s'adresse aux frères franciscains pour la pastorale et la coordination des travaux. Un grand merci à Monsieur Richard Muyej Mangez Mans pour son sponsoring et son dévouement.  Que les autres bienfaiteurs et paroissiens se sentent aussi considérés en cette reconnaissance.


Fr Luc Nzita Landu, ofm.





06 décembre 2021

Conférence de la Famille Franciscaine

 

Prot. N. 14/2021 Assise, 2 octobre, 2021 

À tous les Frères de nos Ordres 

À la Famille Franciscaine 

Chers Frères du 1er Ordre, Sœurs Clarisses, 

Frères et Sœurs du TOR et de l’OFS-Jeunesse Franciscaine 

Que le Seigneur vous donne la paix ! 

Les années que nous vivons sont marquées par la mémoire de passages importants du chemin de vie  de Saint François dans sa dernière période. En particulier de 2023 à 2026 nous rappellerons ce qu’il  nous plait d’appeler un unique Centenaire Franciscain, autour de l’Année Sainte de 2025, qui comprend  les étapes des huit cents ans de la Règle, de la Noël de Greccio (2023), des Stigmates (2024), du  Cantique des créatures (2025), de la Pâque de François (2026). Il se veut un Centenaire articulé et  célébré en divers centenaires. Cette cadence semble nous offrir à tous la possibilité précieuse de faire  une mémoire vivante et provocante du charisme évangélique que l’Esprit a suscité dans l’Église à travers  saint François. Nous voulons vivre en profonde communion comme Famille ce Centenaire Franciscain  dans tous les pays et dans les contextes du monde où nous sommes présents. 

Pour ce motif pendant notre rencontre du 2 octobre 2021 à Assise nous avons décidé d’accompagner  avec notre patronage de Ministres généraux la préparation et la célébration de cet unique Centenaire. 

À cette fin nous instituons une Coordination en vue du Centenaire franciscain. Nous appelons à y  participer les Ministres provinciaux de nos Familles du Centre de l’Italie, le Custode du Sacro Convento d’Assise et quatre représentants de nos Conseils généraux, comme élément de raccord entre  nous. 

À cette Coordination, point de référence dont nous les Ministres généraux nous sommes les référents,  nous confions les tâches suivantes : 

garantir certaines lignes communes pour l’approfondissement charismatique dans nos fraternités et diverses réalités qui cheminent avec nous ; 

cordonner les points essentiels de la collaboration entre les initiatives de Rieti, de l’Alverne,  d’Assise, à travers la Coordination ecclésiale, animée par les Ministres et Custode cités  auparavant, de quelques autres frères, de clarisses, de sœurs franciscaines et de franciscains  séculiers. La présence dans la Coordination des évêques des trois Diocèses intéressés nous  anime, comme c’est déjà le cas, à un esprit de communion de plus en plus profond et cultivé  selon l’inspiration propre de notre charisme commun ; 

donner des indications au groupe de travail formé d’experts et chargé d’offrir un aperçu de travail  en vue de l’approfondissement charismatique des étapes du Centenaire pour la formation  permanente et initiale dans nos Provinces, Custodies et autres juridictions ; 

susciter et offrir à travers les diverses initiatives des opportunités d’annonce et de croissance  dans la foi au peuple de Dieu et des stimulations aux Institutions civiles, dans un dialogue qui  favorise la collaboration mutuelle.


L’importance de ce Centenaire ne nous échappe pas, car il ne concerne pas seulement quelques  célébrations dans des sanctuaires du Centre de l’Italie, mais il veut nous aider, dans le monde entier, à  reprendre et à approfondir ensemble les points essentiels de notre identité charismatique franciscaine. 

Le voisinage heureux de l’Année sainte de 2025 veut nous faire croître dans le sentir avec l’Église,  tandis que nous voulons offrir avec humilité et joie au Peuple de Dieu la richesse de l’expérience  chrétienne de Saint François pour l’annonce de l’Évangile aujourd’hui. 

Le Centenaire franciscain célébré dans les différents sanctuaires sera annoncé le 29 novembre 2021  au sanctuaire de Greccio, où François voulut voir de ses yeux de chair la pauvreté dans laquelle  Jésus naissait, afin de nous faire comprendre la beauté d’un Dieu qui partage notre condition  humaine. 

Nous sommes certains que cet itinéraire sera une possibilité très riche de raviver notre commune  inspiration et identité charismatique, non à peine pour nous-mêmes mais pour l’Église qui est pèlerine parmi les hommes et les femmes de notre temps, béni et complexe, auquel faut à nouveau  annoncer la joie de l’Évangile de Jésus Christ, dans la bénédiction de la fraternité universelle, et dans  la sauvegarde de la création.  

Tandis que nous nous préparons à partir en suivant ce chemin, nous vous saluons d’un cœur sincère  en vous souhaitant la paix véritable qui descend du ciel et tout bien dans le Seigneur. 

Fraternellement vôtres 

Les Ministres généraux 

 Deborah Lockwood OSF                                                      Tibor Kausser OFS

Président IFC- TOR                                                              Ministre Général

Massimo Fusareli OFM                                                         Roberto Genuin OFM Cap

Ministre Général                                                                     Ministre Général

Carlos Alberto Travarelli OFM Conv                                    Amando Trujillo Cano TOR

Ministre Général                                                                    Ministre Général                                                                                      

 Segretariato della Conferenza della Famiglia Francescana 

c/o Curia Generalizia OFMConv – Piazza Santi Apostoli, 51 – 00187 ROMA – tel. 06 699 571 – segrgen@ofmconv.net 

 

Source: https://ofm.org/blog/letter-from-the-conference-of-the-franciscan-family-on-the-celebration-of-the-franciscan-centenary/ 

Visite surprise du pape François chez nous

 


Grande était notre surprise d’accueillir le pape François en ce lundi 6 décembre 2021 en la fête de saint Nicolas dans notre de couvent de la délégation de la custodie de la Terre Sainte à Rome.

En effet, il était environ 13 heures pendant que la fraternité était réunie pour partager le repas de midi que le frère gardien a reçu l’appel du Pape lui annonçant son arrivée imminente au couvent. Il ne s’est pas passé dix minutes que le pape était à nos portes. Toute la fratrnité était dans la joie de l’accueillir.

Après sa visite apostolique à Chypre et en Grèce, le pape a bien voulu raccompagner le frère Edourdo, ofm membre de notre fraternité qui faisait partie de sa délégation. C’est fut un honneur pour nous de les accueillir et de recevoir la bénédiction papale en ce jour.

Frère Joseph Kamashi, ofm


Quelques photos





05 décembre 2021

La fête de la bienheureuse Anuarite et le jubilé d'argent à Lukafu

 

Paroisse sainte Marie immaculée de Lukafu


Chaque premier décembre, dans l’Eglise particulière de la République Démocratique du Congo, la bienheureuse Anuarite Nengapeta est célébrée. Elle a été béatifiée par le pape Jean-Paul II le 15 août 1985. Plus d’une personne se souviendra combien cette religieuse congolaise a témoigné de sa foi au Christ jusqu’au martyr en préservant son vœu de chasteté face à ses bourreaux. Elle est un modèle pour tous les jeunes.

La bienheureuse Anuarite a été à l’honneur ce dimanche 05 décembre 2021, à la paroisse sainte Marie immaculée conception de la mission franciscaine de Lukafu. Le frère Jean-Marie Mufej, ofm curé de la dite paroisse a présidé la célébration eucharistique au cours de laquelle les jeunes du groupe Kizito-Anuarite ont participé activement. Cette messe a aussi connu l’animation des deux chorales de la mission portant le nom d’Anuarite qui est leur sainte patronne. Enfin, la révérende sœur de Bénédicte franciscaine du règne de Jésus-Christ (Frjc) a auréolé la messe par sa célébration du jubilé d’argent.

Ce dimanche fut un grand jour pour la communauté paroissiale de la mission franciscaine de Lukafu et il restera dans la mémoire de plus d’une personne. Le témoignage de vie de la bienheureuse Anuarite Nengapeta sera toujours un grand signe d’amour pour le Seigneur Jésus-Christ et un modèle de la jeunesse congolaise et du monde entier.

Frère Jean-Marie Mufej, ofm


Quelques photos

La communauté dominicale de Lukafu

Les jeunes Kizito-Anuarite (KA) 

La chorale Anuarite

Sœur Bénédicte Frjc

Les sœurs franciscaines du Règne de Jésus-Christ

Quelques invités

Vive le jubilé d'argent


21 novembre 2021

Croissance de l'Ordre Franciscain Séculier de Butembo-Béni

 

Frère Charles Kinyabuguma, ofm et la jeunesse franciscaine 

Aujourd’hui, dimanche 21 novembre 2021, en la solennité du Christ-Roi de l’Univers, dans le diocèse de Butembo-Beni au sanctuaire saint François d’Assise, il y a eu une grande joie dans la famille franciscaine. Cette joie s’explique par le simple fait que plusieurs événements ont été célébrés dans l’Ordre franciscain Séculier (OFS). Au cours de la célébration eucharistique, des nouveaux membres ont été accueillis dans l’OFS avec allégresse. Ceci peut être compris comme un signe de croissance de cet Ordre et de la grande famille franciscaine de Butembo-Beni. Après cet accueil, il y a eu entrée des certains membres au noviciat et cela s’en est suivi des engagements et des renouvellements des engagements.

Pour ce qui des engagements, il était question des membres qui ont fait leurs engagements pour la première fois dans l’Ordre Franciscain Séculier. Et pour les renouvellements, il y a eu deux groupes. Le premier groupe a renouvelé leurs engagements pour la première fois et tandis que le deuxième groupe le fit pour la deuxième fois. Il convient de noter que ce deuxième groupe est constitué des premiers membres qui firent leurs premiers engagements dans ce sanctuaire saint François d’ Assise.

En conclusion ; cette journée s’est clôturée dans un caractère festif en la solennité du Christ Roi de l’univers. Ces événements devraient être célébrés le 17 novembre 2021, jour de sainte Elisabeth de Hongrie, sainte patronne de l’Ordre, mais pour des raisons pratiques cela a été différé ce dimanche 21 novembre 2021. Tout concourt pour la gloire de Dieu !

 Frère Charles Kinyabuguma, ofm


Quelques Photos

Les jeunes franciscains reçus au noviciat ofs
 
Quelques frères et sœurs qui ont fait les premiers engagements

Le groupe des frères et sœurs qui ont renouvelé pour la première fois

Le groupe des frères et sœurs qui ont renouvelé pour la deuxième fois

Les autres membres de l'OFS Butembo-Béni


31 octobre 2021

Cinq jours avec le président Félix Tshisekedi en Terre Sainte

 

Le président Félix Tshisekedi et les frères franciscains

Chers Frères,

Vous avez sans doute appris l'arrivée en Israël du président Félix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo.

En effet, c'est le lundi 25 octobre 2021, que le Custode de Terre Sainte, le Fr Francesco Patton, m'avait tenu au courant de la nouvelle. Il m'avait informé que je devais partir pour Capharnaüm (plus ou moins 157 km au nord de Jérusalem, c'est à dire, en Galilée) afin d'y accueillir le président Félix et lui faire visiter ce Lieu Saint. Ce qui fut fait.

C'est ainsi que le mardi 26 octobre 2021, vers 13h30, le président est arrivé à Capharnaüm, accompagné de la première Dame, Dénise Nyakeru, des ministres des affaires étrangères, de la communication, de la défense, d'autres ministres et des conseillers, des journalistes et le service de sécurité.

Avant d'entrer dans le complexe de Capharnaüm, j'ai prononcé le mot d'accueil en disant : "Au nom du Custode de Terre Sainte, Francesco Patton, je vous accueille dans les Lieux Saints que vous allez visiter. Je suis heureux que vous ayez commencé par Capharnaüm qui signifie village de la consolation (Kefar Nahum). Que votre visite au village de la consolation, Capharnaüm, la ville de Jésus, apporte la consolation à la République Démocratique du Congo.

Soyez le Bienvenu dans la ville de Jésus ".

Ainsi a commencé le pèlerinage. Ce dernier a consisté en la visite du Sanctuaire de Capharnaüm construit sur les ruines de la maison de Pierre. Nous avons ensuite visité la synagogue de Capharnaüm. Sur le pavement de ladite synagogue dont la dernière construction remonte au sixième siècle après Jésus Christ, les pierres de couleur blanche ont presque la forme de la carte géographique de la R. D. Congo. Le président a affirmé avoir déjà vu cette carte dans les médias sociaux. Il m'a alors demandé comment cela s'explique. J'ai dit que cela n'est pas du hasard et nous continuons à faire des recherches sur ça. Si Dieu a inspiré à ceux qui ont restauré la synagogue de Capharnaüm, village de la consolation, au sixième siècle après Jésus Christ, de donner une forme de ce que sera la R. D. Congo, ceci veut dire qu’elle devait être un pays de consolation.

Après ma réponse, il a touché le pavement, c'est à dire, la carte de la R. D. Congo qui se trouve au centre de la synagogue de Capharnaüm.

Nous sommes, enfin, descendu à la mer de Galilée appelé lac de Tiberiade ou encore lac de Genezareth.

A toutes les questions qu'il me posait, je répondais en me basant sur les épisodes évangéliques qui ont eu lieu Capharnaüm. En effet, Capharnaüm est la ville la plus citée dans les Évangiles, après la ville de Jérusalem. Jésus a accompli beaucoup de miracles à Capharnaüm : l'appel des premiers disciples (Mt 4,12-22), la vocation de Levi (Mc 2, 13-17), la guérison de la belle mère de Pierre (Mc 1,29-33), la redevance du temple acquittée par Jésus et Pierre (Mt 17,24-27), guérison d'un paralytique (Mc 2, 1-5), démarche des parents de Jésus et calomnies des scribes (Mc 3,20-35), Jésus enseigne à Capharnaüm et guérit un démocratique (Mc 1,21-28), guérison d'une hémorroïsse et résurrection de la fille de Jaire (MC 5,21-43), guérison du serviteur du centurion (Lc 7,1-10), discours dans la synagogue sur le pain de la vie (Jn 6,22-71). Parmi les miracles opérées par Jésus sur la mer de Galilée, nous avons: la tempête apaisée (Mt 8,23-27), Jésus marche sur les eaux et Pierre avec lui (Mt 14, 23-27), la pêche miraculeuse racontée par Luc et l'appel de quatre premiers disciplines (Lc 5,1-11), apparition au bord du lac de Tibériade et la pêche miraculeuse racontée par Jean (Jn 21,1-25).

Outre ces passages évangéliques, je me basais également sur les données archéologiques, topographiques, historiques et traditionnelles.

La visite à Capharnaüm a duré plus ou moins une heure. Nous avons regagné Jérusalem le soir.

Le mercredi matin, à 08h30, c'était la visite à la présidence.

Le Président d'Israël, Isaac Herzog, a accueilli son homologue le président Félix Tshisekedi.

Après l'accueil, les honneurs lui ont été présentés, puis le Débout Congolais (l’hymne national) a été exécuté au rythme des fanfares, suivi de la Hatikvah (=l'espoir) qui est l'hymne national d'Israël. Après les hymnes nationaux, le président Herzog a présenté les invités au président Congolais. Parmi eux, nous avons remarqué la présence de Theophilos III, Patriarche grec orthodoxe, de Mgr Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin (=Évêque du Diocèse de Jérusalem), Fr Michaël Muhindo, ofm, Délégué du Fr Francesco Patton, Custode de Terre Sainte, Fr Marco Carrara, Segrétaire de la Custodie de Terre Sainte et quelques ministres israéliens.

Le président Félix Tshisekedi à son tour présentera au président Herzog ceux qui l'ont accompagné. Ce sont les Ministres Christophe Lutundula, Gilbert Kabanda, Patrick Muyaya,...

Après la présentation, les présidents sont rentrés dans la salle de réunion. Les invités s'étaient tout simplement retirés puisque la rencontre était à huis clos.

Après-midi du même mercredi, le président Tshisekedi a visité le musée d'Israël au Mont Herzel. Là, il a déposé une fleur sur la tombe d'un ancien premier ministre. C'est la fameuse fleur qui a circulé dans les réseaux sociaux.

Le jeudi à 15h30, nous avons accueilli le président Félix à la porte de la Basilique du Saint Sépulcre (le tombeau de Jésus). Le Fr Stéphane Milovitch, ofm, était le délégué pour ce jour là.

Il lui a fait visiter le Calvaire, la pierre d'onction, le tombeau de Jésus. Le président Félix Tshisekedi et la première Dame sont restés une dizaine de minutes dans l'édicule du Saint Sépulcre pour prier. À leur sortie, les ministres ont également visité le tombeau de Jésus. Puis, nous étions descendus à la chapelle de Sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin. Là, nous avons visité les fouilles archéologiques dirigées dans la cave de la chapelle Sainte Hélène, par les Arméniens orthodoxes. De là, c'était la fin de la visite de la Basilique du Saint Sépulcre, vers 16h45. A la sortie, nous avons pris la photo et nous nous sommes salués. Le président et sa délégation ont continué leur pèlerinage vers le mur de lamentation, à près d'un kilomètre de la Basilique du Saint Sépulcre.

Le vendredi soir, le président Tshisekedi s'est dirigé à Tel Aviv pour prendre son avion de retour. Ainsi s'est achevé son séjour en Israël.

 

Fr Michaël Muhindo, ofm.


Quelques photos

Frère Michaël Muhindo, ofm prononçant le mot de bienvenu au Président Félix Tshisekedi

de Gauche à Droite
Fr. Jacques Omari, Fr. Venance Mukadi, Fr. Théodore Kabongo, ofm et le président Félix 

le Frère Théodore Kabongo et la délégation du Président Félix 

La délégation présidentielle dans le sanctuaire de Capharnaüm

Le Frère Michaël Muhindo remet le mot de Bienvenu au président après la visite Lac de Genezareth

Les pèlerins congolais tiennent les drapeaux autour de la carte de la R. D. Congo se trouvant sur le parvis de la synagogue de Capharnaüm (Photo de 2017 ou 2018)



28 octobre 2021

Défense du Travail de fin de cycle de graduat par le Frère Barnabé Mbadji, ofm

 

Frère Barnabé Mbadji, ofm

En date du 20 octobre 2021 à l’Institut Supérieur d’Etudes Sociales (ISES) à Lubumbashi, le Frère Barnabé a défendu on Travail de fin de cycle en vue de l’obtention du grade de gradué en Ressources Humaines. Il a travaillé sur L’impact de l’analyse des emplois sur l’affectation du personnel dans une entreprise. Cas de la coordination diocésaine des écoles conventionnées et privées catholiques de Lubumbashi. Nous avons le plaisir de vous présenter une synthèse de ses recherches dans les lignes qui suivent.

Frère Bernard Kabila, ofm

L’impact de l’analyse des emplois sur l’affectation du personnel dans une entreprise. Cas de la coordination diocésaine des écoles conventionnées et privées catholiques de Lubumbashi.

L'analyse des emplois constitue le socle des politiques de la gestion des ressources humaines dans une entreprise. Avant même de s'intéresser aux individus qui composent l'organisation, il s'agit ici d'examiner les emplois, postes ou tâches autour desquels l'activité de l'entreprise est structurée et le travail organisé. L’analyse des emplois est une base systématique qui doit permettre d'objectiver les décisions de gestion des ressources humaines.

Aujourd’hui plus que jamais, les entreprises se trouvent confrontées à plusieurs situations parmi lesquelles nous citons le problème de l’analyse  des emplois, l’évaluation des emplois, la planification des mains d’œuvre, l’opération de recrutement, la sélection, l’affectation du personnel, le développement des ressources humaines et l’organisation du travail.

A ce sujet, dans son ouvrage intitulé la Gestion des Ressources Humaines, un nouveau défi pour l’entreprise zaïroise, Jean R. ISAFO affirme qu’ « il n’ y a pas de politique des Ressources Humaines sans une vision claire de l’entreprise, de ce qu’ elle est et de ce qu’ elle voudrait être.  La meilleure de solution est de mettre en place un système d’appréciation le plus objectif possible qui permet d’apprécier les hommes par rapport à des critères reconnus et acceptés. Autrement dit, mettre l’homme a la place qu’il faut. On se rappellera qu’on apprécie ou qu’on juge en premier lieu un travail, un résultat, pas un homme. D’où l’importance et le rôle de l’appréciation dans la gestion des Ressources Humaines »[1].

Nous comprendrons mieux que l’analyse des emplois est la première activité pour toute entreprise ou toute organisation qui veut progresser car, sans analyse des emplois rationnellement menée, il serait indubitablement illusoire de prétendre, en gestion des ressources humaines, recruter, affecter, promouvoir, rémunérer, etc.  Avec rationalité et équité[2].

Abordant dans le même sens, Jean R ISAFFO n’a pas mâché les mots en disant en ces termes : « on a découvert que les hommes sont la richesse primordiale de l’entreprise et de l’organisation et que la gestion de cette richesse ne pouvait plus se faire avec le même esprit ni avec les mêmes méthodes. La valorisation et la mobilisation des ressources humaines sont aujourd’hui un élément majeur d’efficacité, au même titre que les ressources financières ou techniques »[3].

C’est avec amertume que nous constatons que beaucoup de gestionnaires d’entreprise ou d’organisation semblent mettre de côté la notion de l’analyse des emplois, pourtant elle permettra d’identifier les capacités ou les compétences pour une meilleure affectation du personnel au poste qui lui convient le mieux au sein de l’entreprise.

L’analyse des emplois est une opération permettant de déterminer la valeur relative de chacun des emplois et de fixer les différents niveaux salariaux. Même en cas de la révision d’une politique salariale, l’analyse des emplois crée un sentiment d’équité au sein d’une organisation, étant donné que la notion d’équité, qui implique une comparaison, renvoie à l’établissement des normes uniformes pour tous.

KABAMBI NTANDA Justin Vital souligne l’importance de l’analyse des emplois quand il s’exprime que mieux encore, l’analyse des emplois constitue l’épine dorsale non seulement de l’évaluation des emplois, mais d’un certain nombre de rouages qui concourent à l’administration des ressources humaines. Pourquoi, on ne prête pas toujours l’attention à ce travail d’analyse préalable des emplois. L’analyse mal élaborée hypothèque grandement et sérieusement la validité de l’évaluation et donc la réussite du système que l’on désire instaurer. Si l’analyse des emplois est mal effectuée, les données qui vont suivre dans le cadre de l’évaluation seront également erronées ou incomplete.il s’en suivra un gaspillage énorme en effort, temps matériel et argent dans les autres phases de l’installation du programme d’évaluation[4].

Ainsi donc, l’analyse des emplois devient une étape la plus incontournable pour le bien-être et la survie de l’entreprise. C’est pourquoi, il est vivement souhaité de ne recueillir et sérier que des faits véritables et fidèles dans le cadre de l’analyse des emplois. De ce fait, l’organisation (Entreprise) doit, compte tenu de cette importance, faire en sorte que le relevé des faits et l’analyse soient effectués de façon adéquate et par des personnes compétentes afin que  les finalités de ces analyses d’emploi soient bien servies[5].

L’analyse d’emploi est l’outil de base de la gestion des ressources humaines dans une entreprise. Elle permet de disposer d’une vision claire des contenus des emplois de l’entreprise, définir les missions des collaborateurs et les compétences associées ; communiquer sur le contenu d’un emploi dans le cadre d’un recrutement ou d’une mobilité ; évaluer/apprécier un salarié au regard de la tenue de son emploi.

L’analyse des emplois permet de mettre sur pied les profils des individus sur base des exigences des emplois. Ces profils permettent la mise sur pied du plan de recrutement, de sélection et de placement du personnel. Le plan de recrutement, de formation, de sélection, d’évaluation, de  rémunération, plan de carrière et de placement rationnellement établi sur la base des qualités requises pour chaque poste et permettra que l’affectation des travailleurs se fasse d’une façon méthodique.

En effet, par-delà ce que nous venons de mentionner ci-haut, nous sommes appelés aujourd’hui à aborder le problème de l’impact de l’analyse des emplois sur l’affectation du personnel dans une entreprise comme des gestionnaires responsables d’autant plus que l’analyse des emplois est et reste la première activité ou levier qui ouvre la porte à toutes les autres activités pour la bonne gestion de l’entreprise.

Frère Barnabé Mbadji, ofm



[1] ISAFFO Jean R ; La Gestion des Ressources Humaines, un nouveau défi pour l’entreprise zaïroise, Ed CADECEC- 

  UNIAPAC – ZAIRE, Kinshasa, P.27.

[2] LUMANU MUKONKOLE ; Cours d’analyse descriptive et classification des emplois, G4GRH, ISES, 2020-2021, Inédit.

[3] ISAFFO Jean R; Op.cit., P.26.

[4] KABAMBI NTANDA Justin V., Manuel Pratique d’analyse, d’évaluation des emplois et de conversion en structure des salaires dans les organisations, Presses Universitaires du Congo, Kinshasa 2003, P.4.

[5] KABAMBI NTANDA Justin V., Idem, P.4.

Quelques Photos







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