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| Saint Benoît l'Africain |
Aujourd’hui, c’est notre fête patronale, nous frères de la province saint Benoît l’Africain (Benoît de Palerme). Depuis le levé du soleil, c’est l'allégresse et l’action de grâce dans nos fraternités dans un climat de carême. C’est une immense joie de célébrer dans la méditation notre protecteur saint Benoît l’africain fils de Christophe et de Diane.
Pour cette année, il est bon de nous souvenir du miracle de l’enfant d’Éléonore que saint Benoît avait opéré au nom de Dieu. Nous savons bien qu’avant d’être chez les Frères mineurs de l’observance qui sera plus tard les Conventuels en 1517, saint Benoît était ermite au couvent de San Domenica. Là, il avait déjà réalisé plusieurs miracles. Cela va continuer même chez les frères mineurs.
Un beau jour, une femme du nom de Éléonore pleurait à larmes chaudes après le décès de son bébé âgé de cinq mois. Ce dernier avait été écrasé par des chevaux. Cet accident s’est passé non loin du couvent des frères. Les pleures douloureuses de la mère avaient alerté les frères qui étaient venus à sa rescousse. Là, saint Benoît l’Africain, pris de compassion, supplia la mère de l’enfant de l’allaiter. Après plusieurs hésitations et avec l’insistance des frères qui connaissaient bien la grâce qu’avait leur frère, Éléonore résolut de donner le sein à l’enfant. Et le miracle s'est produit à immédiat, l’enfant reprit vie et se mit à pousser des cris (1).
Par ce miracle, reconnaissons la grandeur de Dieu qui dans sa divine grâce a veillé accorder à saint Benoît l’Africain ce don d’accomplir des miracles en son nom. Aussi ne devons-nous pas dire merci à Dieu pour ce frère qui ne cesse d’inspirer plus d’une personne par sa vie et son amour pour Jésus à la manière du poverello d’Assise. Laissons-nous interpeller par l'humilité et la simplicité de notre saint patron.
Bonne fête Patronale chers frères!
Frère Luc Nzita, ofm
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