Comme les crocs de la vipère
pénètrent les mollets,
Inoculant les venins
dans l’âme,
Venins circulant dans
le sang,
Paralysant le cœur,
Les ténèbres
obscurcissant les yeux,
Le sentiment de haine monte
d’un cran
La haine voltige dans l’esprit
La fureur fulmine en
émoi
La décision est
prise !
Abat cet enfant
roi !
Oui, il doit mourir
C’est moi le seul
souverain !
Debout, cherchez-le
Trouvez-le en chaque nourrisson.
Il est là,
Dans les rues et les
maisons, dans les champs,
Bras levé, épée en en
main,
Pas de place à
l’hésitation,
Point de miséricorde.
Tapissez la ville de
leurs sangs,
Rythmé et cadencé des
pleures de leurs mères.
Abat cet enfant
roi !
Oui, il doit mourir,
C’est moi le seul
souverain !
Frère Luc Nzita, ofm
Image: https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_des_Innocents#/media/Fichier:The_Massacre_of_the_Innocents_by_Rubens_(1638)_-_Alte_Pinakothek_-_Munich_-_Germany_2017.jpg
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