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26 novembre 2020

Comment utilisons- nous nos talents ?

 

Frère Junior Mwamba Ngongo, ofm

Frère Junior Mwamba Ngongo du Congo, le théologien de la Province franciscaine d'Herzégovine, qui a étudié sur notre site Web à Zagreb, a discuté de l'Évangile d'hier pour notre site Web, et a lu sa discussion ci-dessous:

Un serviteur injuste et paresseux! Vraiment, tu ne m'aimais pas parce que tu ne me connaissais pas et que tu n'aimais pas mon bien-être, alors tu as laissé mon argent improductif. Vous avez trahi mon respect pour vous et vous êtes celui qui vous contredit, vous accuse et vous condamne. Vous saviez que je moissonne là où je n'ai pas semé et j'achète là où je n'ai rien semé. Alors pourquoi ne l’as-tu pas fait pour que je puisse récolter et ramasser? Est-ce ainsi que vous répondez à ma confiance? Vous me connaissez par-là? Pourquoi n'as-tu pas apporté mon argent aux banquiers pour que, à mon retour, je puisse l'obtenir avec intérêts? Je vous ai instruit à cet effet avec un soin particulier, et vous, paresseux et stupide, l'avez ignoré. Alors, laissez votre talent et tous vos autres biens être enlevés et remis à celui qui a dix talents.

Après l'incrédulité manifestée en action sans préparation comme ce fut le cas dans la parabole des vierges sages et folles. Voici l'infidélité par paresse, illustrée par la parabole des talents.

L'initiative, encore une fois, vient du maître. Il ne fait pas de contrat avec ses serviteurs, mais leur laisse une mission personnelle, de plus à chacun selon ses capacités. Le maître connaît ses serviteurs et demande à chacun d'être efficace; après cela, il part et les serviteurs deviennent donc véritablement et pleinement responsables.

Le talent valait environ 6 000 francs or. Un domestique, même le plus pauvre, gère une grosse somme. La parabole ne parle pas de la façon dont les deux premiers ont acquis leur fruit, mais met l'accent sur leur disponibilité. Que représentent les talents? Probablement ce que chaque homme trouve en lui-même pour servir Dieu dans ses frères. La récompense sera de servir encore plus, d'entrer encore plus activement dans l'œuvre de Dieu et de trouver dans ce service une joie qui est le goût de la joie ultime.

La passivité du troisième serviteur a une racine profonde, c'est la peur. La mission reçue ne lui apparaît pas comme un appel à la créativité, mais comme une limitation, comme un fardeau imposé. Le maître ne s'intéresse pas à son travail. Il préfère la sécurité à l'initiative car il n'aime pas le maître qu'il sert. Dépôt? Il le rendra tel quel. Il adhère à des obligations strictes et, par peur du risque, se ferme à la joie du service. Quand le Seigneur reviendra, celui qui n'aura pas; c'est-à-dire que celui qui n'a pas travaillé pour le Royaume au mieux de ses capacités et dans le cadre de sa mission personnelle n'entrera pas dans la joie du Maître.

Quel que soit ses dons et son mode d’action, le croyant n’est jamais plus qu’un intendant des intérêts de Dieu, un intendant des secrets de Dieu; dans son plan de salut (1 Co 4: 1). La peur de Dieu peut parfois être une sorte de tentation d’espoir, parfois cela peut être comme une maladie spirituelle qui obscurcit la vie du croyant, ne le privant pas de la volonté de servir, mais lorsque cette peur est une excuse pour la paresse, alors elle rend l’existence stérile.

La bonne façon de conserver la richesse du Royaume n'est pas de la garder pour soi. On ne l'acquiert vraiment qu'en prenant constamment des risques pour porter ses fruits. La question est: l'Eucharistie n'est-elle pas pour nous l'entrée dans la joie du Maître, le moment où dans l'Église nous apportons au Père tous les fruits de notre action et de notre service?

De Junior Mwamba Ngongo


Ceci est une traduction du texte original en croate

Source: https://radio-medjugorje.com/vijesti/fra-junior-mwamba-ngongo-o-tome-kako-koristimo-svoje-talente/  

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