Frère Junior Mwamba Ngongo, ofm |
Frère Junior Mwamba Ngongo du Congo, le théologien de la
Province franciscaine d'Herzégovine, qui a étudié sur notre site Web à Zagreb,
a discuté de l'Évangile d'hier pour notre site Web, et a lu sa discussion
ci-dessous:
Un serviteur injuste et paresseux! Vraiment, tu ne
m'aimais pas parce que tu ne me connaissais pas et que tu n'aimais pas mon
bien-être, alors tu as laissé mon argent improductif. Vous avez trahi mon
respect pour vous et vous êtes celui qui vous contredit, vous accuse et vous
condamne. Vous saviez que je moissonne là où je n'ai pas semé et j'achète là où
je n'ai rien semé. Alors pourquoi ne l’as-tu pas fait pour que je puisse
récolter et ramasser? Est-ce ainsi que vous répondez à ma confiance? Vous me
connaissez par-là? Pourquoi n'as-tu pas apporté mon argent aux banquiers pour
que, à mon retour, je puisse l'obtenir avec intérêts? Je vous ai instruit à cet
effet avec un soin particulier, et vous, paresseux et stupide, l'avez ignoré.
Alors, laissez votre talent et tous vos autres biens être enlevés et remis à
celui qui a dix talents.
Après l'incrédulité manifestée en action sans préparation
comme ce fut le cas dans la parabole des vierges sages et folles. Voici
l'infidélité par paresse, illustrée par la parabole des talents.
L'initiative, encore une fois, vient du maître. Il ne
fait pas de contrat avec ses serviteurs, mais leur laisse une mission
personnelle, de plus à chacun selon ses capacités. Le maître connaît ses
serviteurs et demande à chacun d'être efficace; après cela, il part et les
serviteurs deviennent donc véritablement et pleinement responsables.
Le talent valait environ 6 000 francs or. Un domestique,
même le plus pauvre, gère une grosse somme. La parabole ne parle pas de la
façon dont les deux premiers ont acquis leur fruit, mais met l'accent sur leur
disponibilité. Que représentent les talents? Probablement ce que chaque homme
trouve en lui-même pour servir Dieu dans ses frères. La récompense sera de
servir encore plus, d'entrer encore plus activement dans l'œuvre de Dieu et de
trouver dans ce service une joie qui est le goût de la joie ultime.
La passivité du troisième serviteur a une racine
profonde, c'est la peur. La mission reçue ne lui apparaît pas comme un appel à
la créativité, mais comme une limitation, comme un fardeau imposé. Le maître ne
s'intéresse pas à son travail. Il préfère la sécurité à l'initiative car il
n'aime pas le maître qu'il sert. Dépôt? Il le rendra tel quel. Il adhère à des
obligations strictes et, par peur du risque, se ferme à la joie du service.
Quand le Seigneur reviendra, celui qui n'aura pas; c'est-à-dire que celui qui
n'a pas travaillé pour le Royaume au mieux de ses capacités et dans le cadre de
sa mission personnelle n'entrera pas dans la joie du Maître.
Quel que soit ses dons et son mode d’action, le croyant
n’est jamais plus qu’un intendant des intérêts de Dieu, un intendant des
secrets de Dieu; dans son plan de salut (1 Co 4: 1). La peur de Dieu peut
parfois être une sorte de tentation d’espoir, parfois cela peut être comme une
maladie spirituelle qui obscurcit la vie du croyant, ne le privant pas de la
volonté de servir, mais lorsque cette peur est une excuse pour la paresse,
alors elle rend l’existence stérile.
La bonne façon de conserver la richesse du Royaume n'est
pas de la garder pour soi. On ne l'acquiert vraiment qu'en prenant constamment
des risques pour porter ses fruits. La question est: l'Eucharistie n'est-elle
pas pour nous l'entrée dans la joie du Maître, le moment où dans l'Église nous
apportons au Père tous les fruits de notre action et de notre service?
De Junior Mwamba Ngongo
Ceci est une traduction du texte original en croate
Source: https://radio-medjugorje.com/vijesti/fra-junior-mwamba-ngongo-o-tome-kako-koristimo-svoje-talente/
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