La journée s'acheva par le chant des Premiers Vêpres de l'Épiphanie |
Ce vendredi 5 janvier 2024 la Famille franciscaine a ouvert officiellement le VIIIème Centenaire des Stigmates de Saint François au sanctuaire de l’Alverne avec un événement ayant pour thème « Des blessures nait la vie nouvelle ». La
journée débuta à 7 heures par l’office des Lectures, suivi des laudes du matin et de la Sainte Messe présidée par Fr. Massimo Fusarelli, Ministre général des Frères Mineurs.
À 11 heures, dans la Basilique du sanctuaire, eut lieu la cérémonie pour l’ouverture solennelle du Centenaire qui s’est conclue dans la chapelle des Stigmates après une brève procession. Entre autres étaient présents les Ministres généraux de la Famille franciscaine et des représentants de toutes les réalités franciscaines; l’évêque d’Arezzo-Cortona-Sansepolcro, Mgr Andrea Migliavacca; le Maire de Florence , Dario Nardella, avec le gonfalon de la Commune; le Maire de Chiusi della Verna, Giampaolo Tellini, et d’autres autorités institutionnelles.
« François, a commenté Fr. Livio Crisci, Ministre provincial des Frères Mineurs de Toscane - qui ont la garde du sanctuaire de l’Alverne – comme pour la Noël de 1223 il voulut représenter la crèche pour voir avec les yeux du corps l’amour de Dieu incarné dans l’enfant Jésus, de même en septembre 1224 il voulut ressentir un peu de la douleur que le Christ souffrit sur le calvaire pour sauver l’humanité. De Bethléem au Calvaire voilà l’itinéraire que, comme franciscains, nous nous préparons à accomplir pour célébrer, après les huit siècles de la première crèche, huit siècles de cet événement prodigieux que fut l’impression des stigmates sur le corps du Poverello d’Assise ».
La journée s’acheva par le chant des Premières Vêpres de la Solennité de l’Épiphanie. Jusqu’au 17 septembre 2024 la Famille franciscaine de Toscane va promouvoir de nombreuses initiatives entre l’Alverne, Florence et le territoire toscan afin de redécouvrir et actualiser le message qui provient de l’expérience de François sur la montagne sacrée : ce qui pour le monde est blessure et défaite, peut devenir l’occasion d’une vie nouvelle et d’une réconciliation avec l’homme et avec la création.